@péripate
L’antisionisme consiste en une opposition au sionisme,
c’est-à-dire au mouvement politique ayant pour objet la constitution
d’un État juif en Palestine et à l’idéologie politique qui affirme un
droit à l’établissement d’un tel État juif et aux conséquences de cette idéologie dans les conflits du Proche-Orient. L’antisionisme apparaît en réaction aux mouvements sionistes lui-même apparu à la fin du XIXe siècle. L’affrontement sur cette terre du mouvement national juif moderne à la partie arabo-palestinienne remonte aux années 1880[1]. Outre l’antisionisme dans les pays arabes, l’antisionisme existe également dans les pays européens.
Alain Dieckhoff distingue quant à lui le non-sionisme de l’anti-sionisme pour désigner la non-adhésion des Juifs au projet sioniste[2].
L’antisémitisme (originellement écrit anti-sémitisme) est le nom donné à la discrimination, l’hostilité ou les préjugés à l’encontre des Juifs.
Les manifestations de l’antisémitisme peuvent aller de la haine personnelle à des persécutions populaires et violentes ou idéologiques et institutionnalisées. Outre les pogroms localisés, il y eut des formes de grande ampleur, à l’échelle d’un pays comme l’édit d’expulsion des Juifs d’Angleterre en 1290, l’Inquisition espagnole et l’éviction des Juifs d’Espagne en 1492. Il y en eut aussi à l’échelle d’un continent, lors de la Seconde Guerre mondiale, où la Shoah, Solution Finale d’Adolf Hitler à la « question juive » en Europe, causa la mort de quelque 6 millions[1] de personnes désignées comme juives.
Ceux-ci représentaient les trois quarts des Juifs de l’Europe occupée,
les deux tiers de ceux du Vieux Continent et plus du tiers de la
population juive mondiale.
En dépit de l’étymologie du terme qui suggère que l’antisémitisme est dirigé contre tous les peuples sémites[2],
Juifs et Arabes, en pratique il est utilisé pour faire référence à
l’hostilité envers les Juifs comme groupe « religieux », « racial » ou
« ethnique »[3],[4]
kif kif bien entendu