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Accueil du site > Tribune Libre > Pour un nouveau procès Halimi exemplaire, à coeur et à ciel ouverts (...)

Pour un nouveau procès Halimi exemplaire, à coeur et à ciel ouverts !

Foin des bocks et du huis clos imposé par la loi ! Passons outre ! Le Garde des Sceaux y pourvoira !

Soulevons le couvercle ! On veut tout voir et tout entendre !

Procès pédagogique ! Procès ô combien salutaire ! Procès riche en enseignements et en résolutions de toutes sortes !

Procès exemplaire… en veux-tu en voilà ! Tout le monde quittant le prétoire beaucoup moins anti-sémites qu’en y entrant (sinon... plus du tout), puisqu’antisémitisme il y avait ; et tous se sont engagés à prêcher la bonne parole là où il est important qu’elle le soit (même dans les prisons), loin des anathèmes qu’il aura pourtant bien fallu hurler aux oreilles des plus récalcitrants d’entre eux, et dont néanmoins, on obtint et la capitulation et l’adhésion.

Vraiment ! Un vrai tour de force ce second procès Halimi !

__________________________

 

Une chose mérite d’être dite (sinon… d’être rappelée) ; et à toutes fins utiles… d’être démontrée :

Si condamner les émeutiers avec des "C’est pas bien de brûler des voitures" n’a jamais dissuadé qui que ce soit de les brûler... 

Si sermonner les gens avec des "C’est pas bien d’être raciste" n’a jamais empêché qui que ce soit de le rester (ou bien de le devenir)… 

Vilipender le peuple et plus particulièrement celui des « banlieues » à coups de « C’est abjecte d’être anti-sémite » n’empêchera personne de s’y complaire !

Et plus encore lorsque cette dénonciation de l’antisémitisme n’a qu’un seul but : discréditer et voué à une mort sociale, un adversaire idéologique ; ou bien lorsque le discernement fait cruellement défaut, sans oublier les cas de névrose obsessionnelle et de paranoïa aiguë ; et cet autre cas de figure (très fortement en voie de développement dans les années à venir) : l’anti-sémitisme qui n’est qu’un anti-sionisme exacerbé parce que… criminalisé par le cynisme de ceux qui, en secret, rêvent de faire de l’anti-sionisme un délit ; ceux-là mêmes qui n’ont qu’un souci : défendre mordicus la politique d’un Etat pourtant étranger à la France et à l’Europe par ces mœurs politiques ; et notamment, l’utilisation de sa force armée.

Et quand on sait que l’antisionisme n’est, le plus souvent, que la manifestation d’une désapprobation de la politique d’un Etat et non, la contestation de son droit à l’existence ; droit qui peut difficilement être remis en cause puisque… reconnu par la communauté internationale…

 Car, si tout est dans l’exécution, quand on ne peut plus agir, notamment sur le plan politique – même symboliquement -, pour rétablir un équilibre, et que l’on est tout nus... (Le Garde des Sceaux s’empressant de demander un autre procès sous la pression des « représentants » les plus bruyants de la communauté juive) vers qui et vers quoi peut-on alors se tourner ?

 ***

La lutte contre l’anti-sémitisme (tout comme la lutte contre le racisme) ne peut être qu’un point de départ et certainement pas une fin en soi. Dans le cas contraire, ce sera un échec. Et d’ailleurs : c’est un échec !

Et si l’anti-sémitisme ne peut être qu’un point de départ, ce point de départ ne peut avoir qu’un seul point d’arrivée (pour peu que l’on se reconnaisse une obligation de résultats et pas simplement une obligation de mise en accusation) : le rapprochement des communautés autant que l’on puisse géographiquement, ethniquement et socialement les définir.

Certes, les chantres de la lutte contre l’anti-sémitisme ont pour eux trois atouts qui les dispensent de descendre de leur piédestal : le droit (l’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit – à juste titre) l’Histoire – et c’est long l’Histoire et c’est cruelle et injuste l’Histoire ! -, et l’appartenance à une minorité leader en Europe tout au long des siècles, en ce sens qu’elle n’a que des exemples d’excellences sur lesquels s’appuyer.

Dans les années à venir, il est fort probable que nous soyons conviés à un face à face stérile dans lequel le plus « fort » (fort de son droit, de son Histoire, de son apport) vilipende le plus « faible » rendu plus faible encore : paria économique, paria culturel, paria social - et dernière tare : paria « morale » -, comme un pied sur sa nuque qui maintiendrait sa tête sous l’eau.

Face à face dans lequel une communauté a pourtant bien plus à perdre : celle qui a tous les atouts en main car, continuer de faire de l’anti-sémitisme une fin en soi, demandera de plus en plus d’énergie (prendre un problème par le mauvais bout ne fait que le rendre encore plus complexe à résoudre). Or, rien n’est plus précieux et rien n’est plus rare que l’énergie ! Et cette énergie dépensée dans un combat tous azimuts contre le vrai et le faux anti-sémitisme mené pour de bonnes et de mauvaises raisons minera de l’intérieur les forces intellectuelles de la communauté juive de France ; et le travail de sape a déjà commencé : pour s’en convaincre, il suffit simplement de comparer l’apport de la génération née après la guerre avec celui des générations précédentes.

 ***

Aussi, il ne pourrait bien qu’à l’avenir, les procès de type « Halimi » (dans sa plus simple définition : meurtre ou assassinat qui aurait pour victime un juif français) ne soient qu’un gigantesque piège pour une communauté qui semble en proie à un déclin intellectuel et moral irréversible, à l’image de notre société dans son ensemble : société sans projet.

En effet, pour se développer, l’excellence – le talent, le génie -, a besoin d’une civilisation porteuse de projets et d’une métaphysique – quelque chose de plus grand que soi ; et la dernière campagne présidentielle n’a fait que confirmer cet absence de projet ; et rien n’est venu démentir la médiocrité des ambitions ; et sûrement pas des slogans du type : « la France soit tu l’aimes, soit tu la quittes » ; slogan qui sonne le glas de l’intelligence et de l’honnêteté en politique, celui de la démocratie et tout aussi gravement : celui de l’idée même de « vie en société », avec le ghetto pour unique horizon.

Et plus que l’image de notre société : c’est bien tout un pays et tout un continent qui n’ont rien prévu pour nous tous. 

 ***

Si l’oisiveté est la mère des vices, l’ennui n’a rien à lui envier ; et l’existence non plus, elle qui a le vide en horreur…

Et c’est alors qu’arrive un questionnement redoutable : « Qui suis-je sinon ce que je puis être… avec ceux qui me ressemblent… contre tous ceux qui ne sont ni moi ni nous. »


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101 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 17 juillet 2009 11:28

    « ...la dernière cOmpagne présidentielle... ». Lapsus ?

    Si les membres les plus extrémistes de la communauté en question parvenaient à leurs fins en assimilant anti-sionisme et anti-sémitisme, ils ne feraient que renforcer leur marginalisation et le rejet du reste de la société à leur encontre. Simplement, celui ci ne sera plus exprimé.
    Est ce vraiment une victoire sur le moyen-long terme ? Je réponds NON.


    • Merci pour avoir relevé cette coquille : il fallait lire CAMpagne présidentielle, bien évidemment et non « COMpagne ».

      Autre coquille, sinon… faute d’inattention : « TOUS les atouts en main » et non « TOUT les atouts... »

      Un message adressé à la rédaction d’AGORAVOX : il serait bon que l’on puisse intervenir sur son texte même après en avoir demandé sa parution et juste avant son acceptation ou son rejet. Ce qui permettrait les corrections et les modifications.

      Cordialement.
      Serge ULESKI

      ---------------------------

      @mcm

      Vous écrivez : « communauté de la victime pour ne ni nommer ni fustiger celle du bourreau »


      Dure dure la France !
      Je ne savais pas que c’était aussi dur que ça ! Y’a encore des victimes et qui plus est, des bourreaux ?

      ___________

      Je vous rassure : il est normal que vous ne m’ayez pas compris. J’écris pour ceux qui partagent mes analyses, ou du moins pour ceux qui les portent en eux sans le soupçonner et qui le découvre en me lisant ;  ou bien alors, ceux qui peinent à formuler par écrit leurs opinions et leurs sentiments.

      .
      Quand un lecteur approuve un de mes textes ; le plus souvent, le lecteur s’exprime en ces termes : « Merci ».
      _________

      La démocratie, ce n’est pas le débat (c’est une idée d’animateur de télé ou de radio que de penser que la démocratie, c’est le débat ).

      La démocratie c’est la libre expression et la libre circulation des opinions et des idées et la défense de leur expression et de leur diffusion.


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 juillet 2009 17:37

        Le démocratie c’est, entre autres conditions, la libre expression non violente et délibérative ou argumentée rationnellement. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ceux qui voudraient confondre tous les accusés sans recherche des responsabilités et des intentions de chacun sous l’accusation collective d’anti-sémitisme meurtrier délibéré.

        Quant au procès public, pourquoi pas ? Mais il faut changer la loi avant de l’appliquer...et cela mérite un débat général politique argumenté sur la droit des mineurs (au moment des faits)

        Merci pour votre article


      • Merci pour votre commentaire et la qualité de ce dernier.

        Cordialement
        Serge ULESKI


      • Rêvez Monsieur !

        Continuez de rêver d’un monde sans intelligence, sans honneur, sans courage, et sans générosité.



      • Alpo47 Alpo47 17 juillet 2009 14:38

        mcm, et quelques autres, ne sont pas là pour argumenter, mais seulement pour pourrir les débats et échanges qui touchent à « l’intouchable ». Des trolls ...
        Car, pour eux, les extrémistes, la vérité ne doit pas circuler, tout échange doit être empêché, pollué.
        C’est la garantie du maintien de « l’ordre établi ». Trop tard, les murs se lézardent, les voiles tombent, la tromperie et la manipulation apparaissent clairement.


      • jakback jakback 17 juillet 2009 14:09


        En occident, la parole est surveillée, épiée, seul la pensée est libre, pour combien de temps ?
        jusqu’a, ce que la technologie permette de la contrôlée, sans doute.

        http://www.dailymotion.com/relevance/search/lois+memorielles/video/x7476h_lois



          • Merci pour cette vidéo.


            Cordialement
            Serge ULESKI


            • pigripi pigripi 17 juillet 2009 15:40

              Par Alpo47 (xxx.xxx.xxx.7) 17 juillet 14:38

              mcm, et quelques autres, ne sont pas là pour argumenter, mais seulement pour pourrir les débats et échanges qui touchent à « l’intouchable ». Des trolls ...
              Car, pour eux, les extrémistes, la vérité ne doit pas circuler, tout échange doit être empêché, pollué.
              C’est la garantie du maintien de « l’ordre établi ». Trop tard, les murs se lézardent, les voiles tombent, la tromperie et la manipulation apparaissent clairement.

              Tiens, encore un compte de fonctionnaire de la propagande islamiste !.....Ils bétonnent leurs petits robots ....


              • pigripi pigripi 17 juillet 2009 18:41

                Fofana vient de se pouvoir en appel de sa condamnation !!!!

                No comment ;-((((


                • pigripi pigripi 17 juillet 2009 18:50

                  Je viens de réaliser que le titre de l’article contient ’« procès Halimi ».

                  Depuis quand désigne-t-on les procès par le nom de la victime ? Si ce n’est parce qu’on la juge coupable ?

                  Tout est dit dans cette locution : le coupable, c’est le cadavre de ilan Halimi
                  coupable parce que juif
                  coupable parce qu’à cause de lui des jeunes ont été condamnés
                  coupable parce qu’à cause de lui le parquet a fait appel
                  coupable parce qu’à cause de lui le lobby juif en a profité pour faire de la « victimisation »
                  etc.


                  • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:00

                    Union des Patrons et des Professionnels Juifs de France



                    Lettre ouverte au Président de la République, aux Représentants de la Nation,
                    au Ministre de la Justice, et à tous les Citoyens

                     




                    Lettre ouverte au Président de la République, aux Représentants de la Nation, au Ministre de la Justice, et à tous les Citoyens

                     

                     

                    L’UPJF est indignée par la faiblesse des condamnations et la légèreté des peines prononcées à l’encontre des barbares qui ont torturé Ilan Halimi.

                     

                    La justice française avait une occasion importante de rappeler qu’il y a des principes fondamentaux avec lesquels on ne transige pas.

                     

                    La justice française avait l’occasion de rappeler des valeurs morales qui fondent l’éthique républicaine et humaine.

                     

                    La justice française avait l’occasion de démontrer sa fermeté à l’égard d’une frange de la population qui n’a aucun repère digne de la civilisation française.

                     

                    De peur d’être accusée d’être « injuste », la justice française a eu honte d’appliquer la loi républicaine dans toute sa rigueur et de condamner la barbarie comme elle le mérite.

                     

                    De peur d’être accusée de racisme, la justice française a préféré, courber l’échine devant la sauvagerie en bande organisée.

                     

                    Après le réquisitoire édulcoré de Monsieur Bilger, ce jugement démontre, la pression exercée sur l’opinion publique par la collusion des médias et des lobbies islamo-gauchistes.

                     

                    Ce jugement signifie que des pans entiers des valeurs républicaines s’effondrent, les uns après les autres.

                     

                    Alors qu’aucun des prévenus n’a voulu dénoncer ceux qui ont participé à l’enlèvement d’Ilan Halimi, ceux qui tenaient l’arme et le rideau pendant les séances photos, ceux qui prenaient les clichés pour les envoyer à sa famille, ce jugement signifie que la justice reconnaît qu’il y a plus de raisons de craindre la « loi de la cité » que celle de la République.

                     

                    Ce jugement est un acte de tolérance à l’encontre de ceux qui rêvent de réaliser des pogroms.

                     

                    Ce jugement signifie que l’on peut participer à une entreprise de séquestration et rançonner une famille française sans avoir le sentiment de mal agir.

                     

                    Ce jugement signifie qu’aujourd’hui, en France, on peut participer à une entreprise mafieuse, et faire prévaloir la loi du silence pendant que l’on torture un innocent, et n’être condamné qu’à des peines assorties de sursis, comme un simple rappel à l’ordre.

                     

                    Ce jugement signifie que l’on peut protéger des tortionnaires, rentrer chez soi le soir, et trouver cela normal.

                     

                    Ce jugement signifie que l’on peut être complice d’actes de barbarie sans être jugé pleinement responsable et coupable.

                     

                    Ce jugement signifie que l’on peut enlever, séquestrer et torturer un juif pendant 23 jours, et ne pas risquer une peine plus grave que pour un cambriolage.

                     

                    Ce jugement signifie que les nouvelles mafias des cités, savent à présent pouvoir compter sur l’indulgence de la justice républicaine, quand elles exécutent leur sinistre besogne.

                     

                    Ce jugement signifie que les nouveaux barbares qui ne demandent qu’à prendre le pouvoir dans les cités savent à présent que la justice française trouvera un motif pour les épargner et éviter « tout abus ».

                     

                    Ce jugement signifie que la justice s’incline devant cette loi de la terreur et du silence, que l’on a pu constater dans le procès des émeutes de Villiers-le-Bel.

                     

                    Ce jugement est un encouragement aux agressions préméditées de juifs, comme celle qui a été infligée, le 7 juillet 2009, dans la piscine David d’Anger du 19ème arrondissement de Paris, à une jeune fille juive de 15 ans par trois maghrébines.

                     

                    Alors que pendant des siècles, la France s’est battue pour imposer ses valeurs universelles qui ont attiré tant d’immigrants, ce jugement signifie que la France est en train de brader son âme, sa culture et ses valeurs morales - qui ne seraient plus applicables aux nouveaux « indigènes de la république ».

                     

                    La justice française a préféré reculer, et privilégier la « tolérance » et la « compréhension », mais pour apaiser qui ?


                    Des communautés qui, après des années « d’antiracisme », n’ont plus l’habitude d’être dénoncées ni mises en face de leurs responsabilités ?

                     

                    Des bandes de voyous dont on craint la réaction et que l’on préfère dénommer « sauvageons » ?

                     

                    L’UPJF estime que ni cette lâche tolérance, ni le refus d’appliquer, sans faille et dans toute leur rigueur, les principes républicains, ne limiteront les troubles à l’ordre public.

                     

                    Il est temps que les citoyens français et ses représentants luttent pour la sauvegarde des valeurs républicaines.

                     

                    L’UPJF appelle à prendre des mesures d’urgence et à infliger des sanctions exemplaires pour que la France ne ressemble jamais à l’ex-Yougoslavie, ou au Liban.

                     

                    L’UPJF appelle à ne pas céder et à châtier sans pitié ces nouveaux barbares qui veulent mener la France au chaos.

                     

                    L’UPJF appelle l’ensemble de la classe politique et de la magistrature à un sursaut républicain, pour que le pays ne sombre pas dans un obscurantisme total, tel celui qui a déjà pris pied en Belgique.

                     

                    A défaut, c’est la France des valeurs universelles qui disparaîtra, laissant la place à toutes les dérives fascistes.

                     

                    Le Bureau de l’UPJF

                     

                     

                    © upjf.org


                    • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:03

                       

                      La barbarie, en France  : Fatima, 21 ans, a été tuée puis brûlée dans une cave d’Oullins (Rhône), parce qu’elle voulait vivre libre. Avant elle, il y a eu Sohane, Ghofrane, Chahrazad, victimes du machisme ou de « crimes d’honneur ». La pensée conforme camoufle en simples actes crapuleux ces atrocités d’un monde en friches, dont certains de ses fauves vont jusqu’à incendier une boulangerie et un Resto du cœur, comme l’autre jour à Firminy (Loire). Qui s’alarme ?

                      Un électrochoc aurait pu venir du procès des assassins d’Ilan Halimi, jeune juif séquestré, torturé et mis à mort par Youssouf Fofana et son « gang des barbares », ce produit de la contre-société abritée par des cités en rupture. Cependant, le huis clos prononcé à cause de deux accusés, mineurs lors des faits, a étouffé les débats et rendu illisible le verdict. Lundi, sous la pression de la communauté juive, la ministre de la Justice a demandé au parquet de faire appel. L’enjeu invite à rendre légale la publicité de la prochaine audience.

                      Les vérités doivent, en effet, être dites sur les désastres engendrés par les lâchetés de la République. Ce gang est l’addition d’une violence, d’une sottise, d’un antisémitisme ordinaires  : un ensauvagement porté par la tolérance de l’État pour des familles souvent polygames d’où le père est absent, par la démission de l’école dans sa mission de transmission des valeurs, par l’incapacité de la police et de la justice à se faire respecter, etc. Il est temps d’étaler ces explications-là.

                      À quoi bon édulcorer ces régressions, en voulant n’y reconnaître qu’une habituelle voyoucratie  ? La fracture identitaire, souvent dénoncée ici comme élément de la désintégration, est une cause que retient aussi la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux (1) : « (Le gang) est hétéroclite mais symptomatique de la « banalité du mal » qui se développe dans certains quartiers sur fond de fracture identitaire et d’affichage ethnique". Ces repliements raciaux et religieux, issus d’une folle immigration de peuplement, empêchent l’intégration.

                      Un procès public de ce crime, exemplaire de ce que les ghettos peuvent produire, serait l’occasion d’analyser cette autre France à la dérive, pour qui le 14 Juillet ne représente rien sinon l’occasion de brûler des voitures et d’affronter les forces de l’ordre, en mimant des guerres civiles comme autant de répétitions générales. Il n’est peut-être pas trop tard pour réagir. Il faut, pour cela, regarder en face le visage banal de la barbarie.


                      L’avertissement

                      Faudrait-il tenir rigueur à la communauté juive de s’être mobilisée, à l’issue du verdict, pour obtenir de Michèle Alliot-Marie qu’elle demande au parquet de faire appel  ? Le fantasme du lobby aura suffi à déchaîner de troubles passions (voir mon blog), liant, pour l’occasion, les restes d’un vieil antisémitisme de salon à celui des cités à l’abandon. Il est pourtant difficile de trouver anodine cette obsession antijuive qui a poussé Fofana, qui se revendique islamiste, à martyriser Ilan Halimi, avec l’acquiescement de ses complices. C’est parce qu’ils se savent les premières cibles d’un nouveau racisme issu des banlieues que des juifs mettent en garde contre cette déshumanisation passe-partout. Elle a ses soutiens chez ceux qui minimisent ces haines, comprises comme la réponse à une misère sociale et à une discrimination. La communauté juive, elle, désigne un danger qu’elle ressent comme étant un avertissement pour tous. Refuser de l’écouter est une manière d’accepter l’intolérable.

                      Pour autant, l’heure est aussi venue d’entendre les autocritiques de ceux qui auront contribué à la communautarisation de la société, ce possible prélude à son éclatement. De ce point de vue, nombreux auront été les intellectuels juifs français à avoir œuvré (avec d’autres, certes) pour faire accepter toujours plus d’immigration extra-européenne, au nom de la terre d’accueil, du cosmopolitisme, du vivre ensemble. C’est un peu leurs résultats qu’ils contemplent, dans ces tensions dont leurs coreligionnaires sont devenus les trop fréquentes victimes. Qu’attendent-elles, ces belles âmes qui veulent à bon droit protéger l’identité d’Israël, pour réclamer de la mesure dans la politique d’immigration qui, en France, reste intouchable ?

                       

                      Tapis rouge

                      L’afflux de migrants et de réfugiés en Europe, dont s’affole, cette semaine, Jacques Barrot, au nom de la Commission européenne, serait une opportunité pour relancer le débat. "Les flux migratoires à venir sont terribles, et le danger est que l’Europe soit myope", prévient Barrot. Mais la France n’envoie pas le bon message quand le ministre de l’Immigration accueille lui-même à Roissy, après avoir fait dérouler un tapis rouge, 92 réfugiés débarqués à Malte, puis transférés en France. Ceux-là pourront bénéficier d’un logement, du revenu de solidarité active, de la couverture maladie universelle, des allocations familiales et de la scolarisation des enfants. La France voudrait-elle attirer d’autres déshérités qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.


                      Ouïgours oubliés

                      Tiens  ! Où sont les manifestations et les boycotts du monde islamique face au sort brutal que réserve la Chine aux Ouïgours musulmans du Xinjiang  ? Apparemment, seuls les Palestiniens méritent la mobilisation arabo-musulmane.


                      (1) Le Monde
                      , 12-13 juillet 2009.

                       

                      © Ivan Rioufol, Le Figaro


                      • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:06


                        Le verdict du procès des assassins d’Ilan a été rendu.

                        Et les questions demeurent.

                        Et le choc reste entier.

                        Je me suis plongée dans cette terrible affaire pour tenter de comprendre ce qui se jouait là, pour tenter de repérer par quels stratagèmes, l’odieux réussit le pari de la banalisation et de quoi vient nous parler à la fois l’appel interjeté par le Ministère Public contre le verdict de ce procès, et les réactions inquiètes des deux principaux syndicats de magistrats (l’Union syndicale de la magistrature - USM, majoritaire, et le Syndicat de la magistrature – gauche).

                        Oui, les questions demeurent et le choc reste entier.

                        Ilan, torturé et assassiné, que nous reste-t-il ?

                        Que viennent nous signifier, en profondeur, le caractère antisémite de l’enlèvement d’Ilan et son assassinat ? Qu’est-ce que ce désir de taire vient hurler à notre conscience ?

                        On a soutenu qu’il s’agissait d’un assassinat crapuleux mais non raciste, et que le mobile a été uniquement, ou essentiellement, l’appât du gain.

                        On a soutenu que les juifs voulaient « profiter » de ce crime parce qu’ils ramènent toujours tout à eux ; et j’ai lu les réactions les plus antisémites qui soient, là où la compassion et une main tendue eussent été de mise. 

                        Les préjugés antisémites qui ont prévalu dans le choix de la victime n’ont été niés par personne.

                        Mais, tente-t-on de nous faire accroire, les affirmations selon lesquelles les juifs sont, de toute manière, solidaires entre eux et "bourrés de thunes", et donc que la communauté paierait pour sauver Ilan, n’ont aucune connotation antisémite.

                        Que ce jeune homme de 24 ans ait été choisi, après un repérage confirmant que le magasin fermait les jours de fêtes juives, serait un pur hasard ;

                        Que Fofana revendique son antisémitisme serait juste une ultime provocation.

                        Qu’il adresse à mon confrère, Francis Szpiner, une lettre personnelle dans laquelle il écrit « mort aux juifs ! » serait juste un délire passager.

                        Et j’en passe…

                         

                        Suite au verdict, la consternation de la communauté juive de France et le rassemblement, Place Vendôme, en mémoire d’Ilan, sont-ils venus crier vengeance ou demander justice, et justice de quoi et pour qui ?

                        J’ai regardé la vidéo de ces femmes et de ces hommes juifs qui ont chanté la Marseillaise, et ont manifesté en hissant bien haut les drapeaux de la France ainsi que des portraits d’Ilan. Je n’ai pas vu là de communautarisme sectaire et réducteur, mais une profonde inquiétude, que des juifs français ont exprimée avec dignité et retenue.

                        Oui, Ilan a été choisi parce qu’il était juif, et le nier, c’est un peu, me semble-t-il, le tuer une seconde fois.

                        Pourquoi cette connotation antisémite semble-t-elle gêner à ce point ? Surtout, ne pas dire, ne pas déclarer, ne pas reconnaître que la France traîne un antisémitisme latent, qui rampe dans les banlieues de France, et qu’expriment tous les ratés sociaux qui s’y adonnent à cœur joie.

                        Surtout taire l’ignoble, qui se renforce, et adopter la politique de l’autruche, qui consiste à fermer les yeux pour faire disparaître le mal !

                        • Taire les agressions racistes.
                        • Ne pas relever les origines ethniques de leurs auteurs.
                        • Encourager les victimes à se faire discrètes.
                        • Tenter, tant que faire se peut, de présenter l’image d’une France ouverte, tolérante et fraternelle.

                        Mais que faire si la réalité est aux antipodes des désirs du pouvoir ?

                        Un nombre ahurissant de jeunes juifs ont quitté les écoles publiques françaises parce qu’ils ne s’y sentent plus en sécurité. N’est-ce pas là une faillite de l’école de la République ? Qui le sait ? Qui l’écrit ?

                        Se taire sur cet antisémitisme de la rue et des cités, c’est le laisser se renforcer ; et c’est cela qui est inacceptable.

                        Dans ce procès qui restera dans les annales de la Justice française, reconnaître le caractère antisémite de ce crime n’aurait pas influé sur la peine ; mais cette circonstance aggravante donne au regard que l’on pose sur la société, une profondeur utile au débat public, pour en chasser les vieux démons.

                        Il a été dit et écrit que les complices, dans leur ensemble, ont perçu toutes les horreurs des tortures infligées à Ilan comme des actes d’une grande banalité. Et les spécialistes d’exciper de cette insensibilité pour affirmer que ce procès est celui "du dérapage des enfants de banlieue, autodidactes du crime", parce qu’en perte de leur identité propre.

                        Mais est-ce une raison pour diluer la responsabilité de chacun d’eux ?

                        Trente personnes au moins auraient pu sauver Ilan, et ces trente personnes ont opté pour la loi du silence. Un seul appel anonyme eût pu sauver ce jeune homme, et ils s’en sont tous abstenus.

                        La seule personne qui, au bout de cinq jours, s’est retirée de cette histoire, en a parlé à dix autres… Aucune n’a bougé.

                        Dites-moi pourquoi. Je voudrais comprendre à ce stade-là, précisément, ce qui se passe dans l’esprit de ceux qui peuvent sauver un homme et choisissent le silence.

                        Oui, cette lâcheté interroge, et l’institution judiciaire doit, elle aussi, procéder à cette introspection. Le procès d’une société civile, en faillite parce qu’elle ne sait pas appeler les choses par leur nom et qu’elle vit dans la peur de la défaite républicaine.

                        Si le Parquet a décidé de faire appel de ce verdict - suivant en cela les vœux de la Ministre de la Justice, Michèle Alliot–Marie -, il l’a fait en application du droit que lui accorde la loi, lorsque l’Intérêt Public nécessite un nouvel examen de l’affaire.

                        Peut-on nier cet intérêt alors que la dimension pédagogique de ce procès est à ce point essentielle au débat public et aux enjeux démocratiques ?

                        Je ne vois pas là d’ingérence de l’exécutif dans le judiciaire, et il ne s’agit pas, comme on l’a prétendu, de faire appel de toute condamnation inférieure aux réquisitions du Parquet. Il s’agit plus simplement de mettre le doigt sur ce qui fait mal, j’ai nommé : l’antisémitisme des cités et la démission des acteurs sociaux.

                        Non, la vengeance ne joue ici aucun rôle. Cette démarche témoigne seulement du souci d’approfondir le débat et de la volonté de sauver, demain peut-être, un autre Ilan des griffes de la bêtise humaine.


                        © Rachel Franco


                        Avocat



                        • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:08
                          Ilan Halimi, pour mémoire, Bernard-Henri Lévy
                          Imprimer   Envoyer à un ami 

                          12/07/09

                          Le Point n° 1921, 9 juillet

                           

                          C’est dans quelques jours, le 11 juillet, que sera rendu le verdict du procès des assassins d’Ilan Halimi.

                          On rappellera, pour mémoire, qu’Ilan Halimi est ce jeune Français kidnappé le 21 janvier 2006, en région parisienne, et retrouvé, le 13 février, le long d’une voie ferrée, torturé à mort, brûlé vif, son corps comme une plaie, jeté là comme un chien, agonisant, bientôt mort.

                          On rappellera, pour mémoire, que la France est ce pays où, comme Daniel Pearl à Karachi, je dis bien comme Daniel Pearl, je dis bien à Karachi, un homme peut être, au vu et au su de tout un quartier, séquestré, transporté d’un lieu à un autre, affamé et nourri, assassiné à petit feu, torturé, changé de mains quand les bourreaux fatiguent, déplacé encore, et ce pendant vingt-quatre jours.

                          On rappellera, pour mémoire, que les complices de cet acte atroce, le gardien de l’immeuble de Bagneux qui prêta sa chaufferie, la jeune femme pudiquement baptisée l’appât, le livreur de pizzas, le geôlier que les cris d’Ilan empêchaient de fumer en paix et qui, pour l’obliger à se taire, lui écrasa son mégot brûlant sur le front, les autres, tous les autres, eurent vingt-quatre jours, je dis bien vingt-quatre jours, autant dire une éternité, pour s’émouvoir de ses hurlements, s’inquiéter de son corps flambé, déchiqueté au cutter, sanglant, se reprendre, rompre le pacte de silence qu’ils avaient contracté et, d’un coup de téléphone, d’un seul, mettre fin à son calvaire-on rappellera, pour mémoire, qu’aucun n’eut ce réflexe élémentaire d’humanité.

                          On rappellera, pour mémoire, que Youssef Fofana, le chef du gang, est un antisémite de la plus simple, de la plus pure, de la plus bête et bestiale des espèces : celle qui, ne sachant rien et ne voulant rien savoir de rien, ne sachant pas que le destin juif, à travers les âges, a d’abord rimé, et rime souvent encore, avec humiliation, dénuement, misère, nourrit le cliché monstrueusement idiot-mais l’idiotie, dans ce genre d’affaire, est une circonstance, non atténuante, mais aggravante - du juif riche, on dit aujourd’hui « pété de thunes », et objet, pour cela, de cette cruauté froide, calculée, que seule la mort pouvait arrêter.

                          On rappellera, pour mémoire, qu’il se trouva, à l’époque, de bons esprits pour, non pas vraiment justifier ce meurtre, mais l’expliquer, l’excuser, le situer dans son contexte qui était celui, disait-on, de la fameuse crise des banlieues et de son cortège d’autres misères-comme si la misère était une raison ! comme s’il y avait une misère au monde qui excusât que l’on s’empare d’un homme, que l’on tourmente son corps et profane son visage ! comme si ce n’était pas faire insulte à la misère elle-même que d’oser établir un lien, n’importe quel lien, entre elle et ces garçons et filles d’abattoir qui s’évertuèrent, vingt-quatre jours durant, à humilier, mutiler, marquer comme un animal, incendier, saigner enfin, le plus innocent des hommes et ce, je le répète, au seul motif qu’il était juif.

                          On rappellera, pour mémoire, qu’il s’en trouva d’autres, à moins que ce ne fussent les mêmes, pour, dans les jours qui suivirent la découverte, près de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, de ce corps supplicié, exsangue, auquel ne restait qu’un mince souffle de vie, hésiter sur la qualification de l’acte, s’interroger doctement sur son mobile réel et ânonner : « attention ! attention ! crime crapuleux d’accord, crime antisémite peut-être pas ! » - comme si les deux n’allaient pas de pair  ; comme si l’antisémitisme n’était pas aussi, toujours, de l’ordre du crapuleux ; comme si le nazisme par exemple, le nazisme historique lui-même, n’avait pas été aussi, d’abord, une entreprise d’extorsion de fonds, une spoliation, une escroquerie massive et à l’échelle de l’Europe !

                          On rappellera, pour mémoire, le nombre de bons apôtres qui, jusque dans les rangs de la police, et jusqu’au faîte de la hiérarchie judiciaire, et jusque dans la presse la mieux intentionnée, s’adressèrent ainsi aux juifs : « pour le bien des juifs, eh oui, pour leur bien, pour ne pas crier trop tôt au loup et se trouver, quand le loup sera venu, comme la cigale, bien démuni, nous vous exhortons à la prudence, à la retenue sémantique, à ne pas entonner les grandes orgues, justement, du retour de la Bête et du nazisme » - comme si ce n’était pas assez, pour crier au loup, de cet homme-agneau égorgé ! comme s’il fallait attendre, pour nommer la Chose, qu’elle daigne se couler dans les mots, les codes, les définitions convenus !

                          On eût aimé que le ministère public, par la voix de l’avocat général, rappelât ces vérités.

                          On eût aimé que ce fût lui, c’est-à-dire la société, qui tirât parti de ce procès pour s’acquitter de ce devoir et tourner, avec nous, le dos à ce ramassis d’idées fausses et, si l’on n’y prend garde, funestes pour l’avenir.

                          Hélas, il n’en fut rien. Et nous n’eûmes droit, en guise de réquisitoire, qu’à un exercice de casuistique dont la confusion, les prudences, les embarras à peine déguisés face à ce crime commis en commun et hors normes, les incohérences, surprirent les observateurs. La famille d’Ilan, quant à elle, en fut abasourdie. Elle a tout perdu. Tout. Jusqu’à la force de pleurer. Ne lui reste, il faut le savoir, que l’humble mais ferme espoir de voir dite la justice. Il est temps.

                          © Le Point

                           


                          • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:09
                            France méprisable, Bernadette Capdevielle
                            Imprimer   Envoyer à un ami 

                            11/07/09 (23 h.)

                            Sur le site de Primo, 10 juillet

                            Indulgence d’un jury, complaisance des médias, les tortionnaires et assassins du jeune Ilan Halimi ont été jugés.

                            Le verdict est tombé. Sans étonnement les journaux le publient, l’accompagnant parfois de commentaires qui donnent la nausée.

                            Une phrase revient, odieuse, à propos du jeune Ilan : « Exhumé et enterré à Jérusalem en février 2007, il est devenu un martyr de la communauté juive. »

                            La France absente

                            Incapable d’avoir su protéger un jeune homme de l’antisémitisme au présent, comme elle aurait été incapable de protéger le lieu où il aurait été enseveli.

                            Et maintenant d’une phrase, la France qui s’exclut d’un deuil, d’une douleur.

                            La monstruosité ne la concerne pas. Pas profondément. Poliment désolée. Comme en parlant de temps anciens où elle se déshonora.

                            Les tortionnaires, les assassins ont été protégés par le huis-clos d’un procès. Deux d’entre eux l’ont souhaité ainsi. Protégés par l’anonymat.

                            Lâches jusqu’au bout.

                            Ce soir, la presse donne la nausée. Oubliant jusqu’aux menaces proférées dans la salle d’audience, oubliant la haine qui a rendu ce crime atroce possible, elle attribue l’important dispositif policier mis en place autour du tribunal à la présence de quelques jeunes gens.

                            Juifs, ce sont les seuls nommés. Passionnés certes. Mais dont la colère est quotidiennement alimentée par un danger réel. Au moins dire cela.

                            La disproportion des forces ne semble pas étonner les observateurs. Tous ces policiers pour quelques jeunes gens ? Pour eux seuls ? N’y aurait-il rien d’autre à redouter ? Silence encore.

                            Un soir à l’indifférence hélas prévisible.

                            En un pays plus émotif quand il s’agit d’évoquer le passé et de pleurer les victimes d’alors… mais peut-être ne sait-il pleurer que sur lui-même.

                            Pays méprisable qui s’exclut de l’effroi, de la douleur en quelques phrases.

                            Qui ose nommer ses citoyens juifs comme dissociables de lui.

                            Un jeune Français a subi une effroyable mise à mort.

                            Sans respect pour sa mémoire, le voici « martyr » (quel sens exactement lui donnent ceux qui l’écrivent ?) non de son pays, mais d’une communauté...

                            Presque étranger.


                            Bernadette Capdevielle

                            Lire « Impressions de manif  », de Primo, du 26 février 2006. Nous avions déjà senti le mauvais vent.

                             

                            © Primo


                            • Je tâcherai de prier pour vous Monsieur ou Madame le pseudo.

                              Qui vais-je prier, je ne sais.

                              Je fais plutôt partie de ceux qui pensent que Dieu n’existe pas ou bien qu’il est mort il y a longtemps déjà.

                              N’empêche, je trouverai bien.


                              Cordialement
                              Serge ULESKI


                            • Olivier Perriet Olivier Perriet 17 juillet 2009 20:50

                              Ce qui illustre parfaitement l’incompatibilité absolue entre le projet sioniste (mais aussi islamiste) et la république française
                              http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/israel-palestine-france-le-devoir-49752


                            • sisyphe sisyphe 18 juillet 2009 16:51

                              Eh bien, on peut dire que le dénommé pigripi aura vraiment fait feu de tout bois, pour faire entendre la voix de son lobby !

                              Sans doute aurait-il préféré que le jury populaire jugeant Fofana et sa bande de barbares, ne fut composé que de citoyens juifs(de préférence membres d’associations juives), pour parer la menace de la dérive islamo-fasciste des institutions ?


                            • pigripi pigripi 17 juillet 2009 19:14

                              @mcm

                              Allez lire le blog de l’auteur vous allez tout comprendre ! Encore une recrue de choix pour AV.

                              Vous voulez dire un actionnaire !!!!

                              Ou un fake de plus mouliné par l’organisation de la propagande islamiste ....


                              • frédéric lyon 17 juillet 2009 19:24

                                Pourquoi l’auteur nous parle-t-il du « procès Halimi », alors qu’il s’agit du procès Fofana ? 


                                Faut-il lui rappeler qu’Halimi est mort et qu’on ne risque pas de lui faire un procès aujourd’hui ?

                                Une fois de plus un de nos amis du Maghreb se saisit de l’occasion (et quelle occasion : un meurtre antisémite), pour répandre une propagande antisémite.......oups, pardon, je voulais dire « antisioniste » bien sûr.

                                Ce qui nous donne l’opportunité de souligner une fois de plusque l’antisémitisme d’aujourd’hui est une marchandise d’importation en provenance d’Afrique du Nord, même si quelques antisémites français profitent de l’aubaine pour relever la tête.

                                • Le péripate Le péripate 17 juillet 2009 19:27

                                  Oui, c’est curieux. Un lapsus révélateur ?



                                • La presse utilise alternativement les noms « Fofano » ou « Halimi ».

                                  Tout dépend de la personne que vous souhaitez mettre en avant : l’assassin ou la victime.

                                  On peut aussi raisonner en ces termes : « l’affaire Halimi ».

                                  Dans tous les cas...

                                  Merci d’éviter le procès d’intention à ce sujet car, personne ne sort grandi d’une telle manoeuvre, souvent plus bête que méchante.


                                  Cordialement
                                  Serge ULESKI


                                • La presse utilise alternativement les noms de « Halimi » ou « Fofana ».

                                  Tout dépend si vous souhaitez mettre en avant l’assassin ou la victime.



                                • Olivier Perriet Olivier Perriet 17 juillet 2009 20:38

                                  Effectivement le titre laisse à penser que c’est la victime qui est jugée...


                                • Julie Dep Julie Dep 17 juillet 2009 20:15

                                  Pourquoi « foin des bocks » ? Quel rapport avec le poème ?


                                  • Bravo ! Vous avez gagné. Il s’agit bien d’un poème de Rimbaud : « Foin des bocks et de la limonade... etc...


                                    L’ introduction de billet est à prendre au 2è degré, bien évidemment.

                                    J’ai pensé aux propos »de café du commerce" en ce qui concerne ce que j’ai pu lire après l’annonce des verdicts du procès Fofana et de ses complices. 

                                    _________________

                                    Cordialement
                                    Serge ULESKI


                                  • A l’attention de la rédaction d’AGORAVOX
                                    _____________

                                    Merci pour les corrections.

                                    Cordialement
                                    Serge ULESKI


                                    • baska 17 juillet 2009 20:42

                                      mcm, il suffit de lire vos commentaires pour connaître l’amour que tu portes à tes « ex-coreligionnaires ».
                                      Deux questions :
                                      - pourquoi le clan Halimi n’a pas attendu que sa soif de vengeance soit pleinement assouvie avant de transférer la dépouille d’Ilan en 2007 de sa tombe française au cimetière de guivat shaoul à jérusalem ?
                                      - Que ferait le crif si dans un an dans le cadre d’un nouveau procès les peines à l’encontre du gang fofana seront inférieures à celles du verdict rendu par le jury populaire ?


                                      • pigripi pigripi 17 juillet 2009 20:46

                                        Par Serge ULESKI - littérature et écriture - actualité et société (xxx.xxx.xxx.103) 17 juillet 20:16

                                        Je tâcherai de prier pour vous Monsieur ou Madame le pseudo.

                                        Qui vais-je prier, je ne sais.

                                        Je fais plutôt partie de ceux qui pensent que Dieu n’existe pas ou bien qu’il est mort il y a longtemps déjà.

                                        N’empêche, je trouverai bien.

                                        ---------------------------------------------------------------------------------------------

                                        Ne vous épuisez pas à chercher, monsieur Uleskifana, je suis athée, ne croyant même pas à ce qu’il put y avoir un dieu qui serait mort et je ne demande à personne de prier pour mon âme qui est aussi élevée que ma conscience citoyenne, républicaine et humaniste.


                                        • pigripi pigripi 17 juillet 2009 21:02

                                          @mcm

                                          Par mcm (xxx.xxx.xxx.182) 17 juillet 19:05

                                          Et là vous verrez que pas un article sur Agoravox ne s’indignera de cet appel !

                                          Le problèmes est que si vous ou moi écrivions un article sur « Fofano » comme l’appelle son copain Uleski, notre article risquerait de ne pas être publié ...

                                          Je remercie toutefois Uleskifana de m’avoir offert un espace pour y poster des articles qui rendent hommage à la mémoire de Ilan Halimi et qui posent la question de l’antisémitisme et de la barbarie en général sur le territoire de la France. smiley

                                          Le Fofano il avait 10 jours pour se pourvoir en appel et on notera que, compte-tenu des jours féries ; il a attendu le dernier moment, histoire de laisser monter la fièvre et de la relancer quand elle régresse.

                                          Et là, crime antisémite ou pas, le Fofano se montre dans toute sa hideur, sa cruauté et son absence de conscience. Même les animaux ne torturent pas et ont conscience de leur agressivité assassine.


                                          • SVP ! Arrêtez vos propos de café du commerce !

                                            Elevez-vous un peu !

                                            Si vous tenez à honorer une mémoire : honorez donc celle de vos aïeux avec « en mémoire » leur contribution exemplaire dans les domaines des sciences, des arts et de la philosophie ; aïeux qui sont aussi les nôtres car, portés par une civilisation égypto-judéo-gréco-romano-christo-lumièriste qui est encore celle de la grande majorité d’entre nous.

                                            Vous voulez que je les nomme ?



                                            Car, à chaque fois que vous vous exprimez, c’est leur mémoire à tous que vous salissez.


                                          • Olivier Perriet

                                            Merci pour votre commentaire

                                            ___________

                                            A aucun moment mon billet ne parle d’une incompatibilité entre ce que vous appelez «  le projet sioniste (mais aussi islamiste) et la république française »


                                            Le sionisme, c’est un Etat pour les juifs seuls. C’est fait. Et cet Etat est reconnu dans ses frontières de 67 par la communauté internationale.

                                            Si incompatibilité il y a (et cette incompatibilité n’est vraiment pas le sujet principal de mon billet), elle concerne celles et ceux qui, en France et en Europe, soutiennent (et souhaitent nous solidariser avec) la politique d’un Etat qui fait courir un risque de mort (assassinas, meurtres, bombardement civil) sur quiconque tente de s’opposer à son occupation et son humiliation du peuple Palestinien, et ce en toute impunité ; et bien que cette politique viole toutes les lois internationales.

                                             


                                            • Le péripate Le péripate 17 juillet 2009 23:18

                                              Je crois que on se polarise trop sur l’antisémitisme. Ceux qui, comme moi, pensent que le procès du Gang des Barbares aurait du être public, veulent seulement comprendre comment, ici, ça a pu être comme à Karachi. Point.

                                              Et je sens bien que convergent pour taire ça des voix, des murmures, des chuintements dont certains viennent d’endroits pas très propre, et d’autres qui veulent simplement se rassurer.


                                              • pigripi pigripi 18 juillet 2009 10:33
                                                Petites et grandes manœuvres autour du procès Fofana
                                                Par Albert Herszkowicz | Memorial98 | 15/07/2009 | 14H48
                                                Source Rue89

                                                La procédure d’appel décidée par le gouvernement n’a rien à voir avec la recherche de la justice. Il s’agit d’une décision concertée avec le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) afin de renforcer le rôle de celui-ci dans la communauté juive, face à des organisations plus remuantes et radicales.

                                                La surenchère, portée notamment par l’autoproclamé Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) dirigé par Sammy Ghozlan, ex-commissaire de police, plaçait le CRIF dans une situation difficile ; il était accusé de tiédeur dans la mobilisation voire de compromission. Le CRIF peut maintenant se prévaloir d’une victoire politique.

                                                Une mise en scène qui contribue à dénaturer la lutte contre l’antisémitisme

                                                L’UEJF et SOS-Racisme se sont prêtées à cette mise en scène qui n’apporte rien au combat contre l’antisémitisme et contribue même à le dénaturer. La reconnaissance du caractère antisémite du crime de Fofana, soulignée par le procès et le verdict, est mise en cause par la manipulation judiciaire en cours.

                                                L’avocat Francis Szpiner, défenseur en principe de la famille Halimi, a joué un rôle particulier tout au long du procès, notamment dans les médias. C’est lui qui a prétendu vouloir mener le « procès de l’antisémitisme des banlieues ». Comme si un procès d’assises, qui plus est non-public, pouvait remplacer le combat contre le racisme et l’antisémitisme et devait de plus donner lieu à des généralisations abusives.

                                                La manipulation est une constante chez celui qui a toujours incarné la confusion du barreau et du pouvoir. Proche de Chirac, il participe pendant les années 1995-2002 à l’activité de la cellule juridique de l’Elysée (surnommée le « cabinet noir ») autour de Dominique de Villepin, chargée de suivre les affaires politico-financières.

                                                Il fut aussi l’avocat de la Mosquée de Paris et de Dalil Boubakeur dans l’affaire des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo et dans laquelle Sarkozy fit parvenir un courrier de soutien au journal. A l’inverse maître Françoise Cotta, avocate de la défense, reprend dans une tribune au journal Le Monde l’accusation si vague et dangereuse de communautarisme, tout en concédant l’antisémitisme de Fofana. Elle exploite la sempiternelle référence à l’affaire du RER D (fausse agression antisémite inventée par une jeune femme en juillet 2004) dont la responsabilité repose entièrement sur le gouvernement de l’époque et les médias, qui sans aucune vérification, montèrent l’affaire en épingle. Quel rapport avec Ilan Halimi ?

                                                Un jeu avec les médias

                                                De manière générale, les avocats et le procureur Bilger ont joué avec les médias, se répandant en déclarations et tribunes d’autant moins vérifiables que le procès se déroulait à huis clos. Des débats télévisés ont eu lieu dès le début du procès, notamment une certaine émission de « Mots croisés » sur France 2, tournant à la foire d’empoigne entre les différents avocats des parties civiles et de la défense.

                                                Il faut donc pouvoir s’extraire de l’atmosphère particulière qui a entouré ce procès au cours duquel Fofana a choisi une posture d’islamiste et de héros autoproclamé du monde arabe et a accentué jusqu’à la caricature le contenu antisémite de ses actes. Il a sans doute été conseillé dans ce sens, de même qu’il n’a pas déniché par hasard son avocat, Emmanuel Ludot, proche d’Alain Madelin et ancien défenseur de Saddam Hussein (voir plus loin sur le soutien de Kémi Seba).

                                                Au-delà de cette atmosphère délétère, le principal constat est qu’il s’agissait bien, pour les chefs de la bande, d’un crime à caractère antisémite, et donc raciste. Fofana n’a pas cherché à enlever une personne fortunée mais un juif, presque au hasard. Il voulait exploiter la richesse supposée « des juifs » et leur capacité et habitude de payer pour pouvoir récupérer l’un des leurs. Il a d’ailleurs fait appel à un rabbin, trouvé dans l’annuaire, pour transmettre des messages à la famille, qu’il considère comme responsable de l’échec de son affaire pour n’avoir pas payé l’énorme rançon exigée.

                                                Sarah, qui a servi d’appât, a raconté aux enquêteurs la teneur d’une discussion avec Youssouf Fofana :

                                                « D’après lui, les juifs étaient les rois, car ils bouffaient l’argent de l’Etat et lui, comme il était noir, était considéré comme un esclave par l’Etat. »

                                                A partir de cette première déshumanisation de l’otage, il n’a pas hésité à le torturer longuement. Ilan Halimi été tondu, poignardé, brûlé, et abandonné mourant le long d’une voie ferrée.

                                                « Si le débat avait été public, la réalité aurait été tout autre »

                                                Cette question de l’antisémitisme est lancinante et douloureuse, notamment pour la mère d’Ilan Halimi. Elle accuse les policiers de ne pas avoir tenu suffisamment compte du fait que son fils courait un danger particulier, parce que juif. Pour elle qui entend mener un combat de principe contre l’antisémitisme, la non-publicité du procès signe une défaite et engendre une inquiétude, la poussant même à une référence abusive à la Shoah. Elle déclare ainsi :

                                                « …La France aurait pris conscience qu’aujourd’hui, la Shoah recommence. L’état dans lequel Ilan a été retrouvé, ce qu’on lui a fait subir est inadmissible. Si le débat avait été public, la réalité aurait été tout autre. »

                                                Elle assure que jusqu’à sa mort, elle dira « qu’aucun jeune, quelle que soit son origine, ne doit (pas) être la victime de ce genre de crime… » On peut souhaiter avec elle que tous les crimes et toutes les agressions racistes soient traités avec sérieux et sévérité.

                                                Ne pas séparer le combat contre le racisme de celui contre l’antisémitisme

                                                Séparer ou opposer la lutte contre le racisme et le combat contre l’antisémitisme est en effet injustifiable et produit des dérives. Il est ainsi utile de revenir sur la position adoptée en 2006 par certains courants qui auraient dû y participer.

                                                Une partie de la gauche radicale, dont la LCR, l’UJFP et le Mrap désertèrent la manifestation de protestation du 26 février 2006 après la mort d’Ilan Halimi, appelée par le Crif, SOS-Racisme et la Licra.

                                                Les deux arguments avancés par ces organisations pour ne pas participer à cette initiative tenaient à « l’incertitude » sur le caractère antisémite du crime et à la présence annoncée de Villiers. Sur ce dernier point, SOS Racisme et la Licra expulsèrent immédiatement de Villiers dès le début du cortège et le croisé xénophobe quitta les lieux alors que le CRIF était disposé à l’accueillir.

                                                Mais surtout les organisations abstentionnistes tergiversaient sur le caractère de ce crime et se retranchaient derrière la police et la justice qui n’avaient pas établi le caractère antisémite de l’affaire. Cet étrange prétexte, s’agissant d’organisations habituellement peu enclines à s’aligner sur les analyses policières, témoignait d’une réticence habituelle à s’emparer du combat contre l’antisémitisme, en raison des liens supposés avec la situation au Proche-Orient.

                                                A l’inverse, dans les groupes antisémites virulents, Fofana est défendu voire encensé.

                                                Ainsi l’agitateur Kemi Seba s’est proclamé protecteur de Fofana au nom de ses groupes successifs. Voici le courriel que la Tribu Ka qu’il dirigeait envoyait à des organisations juives fin février 2006, après l’assassinat d’Ilan Halimi :

                                                « Message de la Tribu K.A à la communauté juive.

                                                Nous observons depuis ces derniers jours suite à la mort du vendeur de portable Ilan Halimi qu’une véritable chasse à l’homme se dessine envers Y. Fofana, accusé par votre communauté d’être responsable de la mort de l’un d’entre vous.

                                                Nous n’irons pas (par) quatre chemins, que notre frère soit coupable ou pas, nous vous prévenons que si d’aventure, il vous prenait l’envie d’effleurer ne serait-ce qu’un seul des cheveux du frère, au lieu de lui laisser avoir un procès équitable, nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins, et croyez-nous, vos pseudo services de sécurité de la LDJ ou du Betar ne vous seront d’aucune aide face à la volonté de justice des nôtres.

                                                Laissez le frère se faire juger équitablement ou vous paierez. Kémi Séba, Fara de la Tribu K.A »

                                                Kemi Seba est de nouveau intervenu dans ce sens lors de l’arrestation de Fofana en Côte-d’ivoire, puis récemment en mai 2009.

                                                Dans cette même dernière période, le Mouvement des damnés de l’impérialisme qu’il dirige maintenant vient d’intégrer dans ses rangs le négationniste vétéran Serge Thion.

                                                L’avocate garaudiste Isabelle Coutant-Peyre, compagne de Carlos et soutien de la campagne Dieudonné-Soral-Gouasmi, a été quelque temps dans la défense de Fofana avant qu’il la récuse en tant que « juive » et donc dangereuse.

                                                Elle déclare conserver toute son admiration envers Fofana, « extrêmement courageux et très intelligent », comparé aux « militants d’extrême gauche » des années 80 (Action Directe et RAF). Il ne serait pas coupable de la mort d’Ilan Halimi en raison de la « complicité objective » policière qui aurait « laissé passer le temps ». Les autorités auraient décidé d’attendre que le drame s’accomplisse afin que survienne une « affaire emblématique » de la montée de l’antisémitisme (voir notre article précédent « Procès Fofana : décryptage »).

                                                Le combat contre le racisme et l’antisémitisme est, plus que jamais, d’une actualité brûlante.


                                                • paul 18 juillet 2009 10:36

                                                  La France de sarko : en utilisant la douleur d’une famille, un groupe religieux exige et obtient qu’une décision de justice soit annulée et rejugée....


                                                  • pigripi pigripi 18 juillet 2009 10:42

                                                    Contrairement à ce que prétend Uleskifano, les médias et les journalistes professionnels n’ont jamais parlé du « procès Halimi » mais bien du procès Fofana ou du procès du « gang des barbares », ce qui est correct d’un point de vue sémantique. (1)

                                                    Uleskifano, n’a donc pas utilisé la locution « procès Halimi » par erreur, car il semble partager l’idéologie de Kemi Seba, tout comme Baska, qui, comme c’est cité dans l’article ci-dessus de Rue89 estime que la victime, c’est Fofana et pas Ilan Halimi ....

                                                    (1)Uleski associe « littérature » à son nom pour se présenter, vu son style confus et son manque de rigueur sémantique, je doute qu’il ait jamais lu Voltaire, La Boetie, Zola, Flaubert ou Balzac, même en « annabac » .....


                                                    • pigripi pigripi 18 juillet 2009 10:47

                                                      @paul

                                                      La France de sarko : en utilisant la douleur d’une famille, un groupe religieux exige et obtient qu’une décision de justice soit annulée et rejugée....

                                                      Vous n’avez pas complètement tort mais, comme je l’ai expliqué dans mes commentaires (lisez-les), il y a plusieurs volets à cette affaire dont celui du grand projet présidentiel de Sarkoléon de soumettre le judiciaire à l’exécutif.

                                                      Mais le volet « exemplarité de la peine » concerne tous les citoyens dans leur vie quotidienne et personnelle.


                                                      • Si vous devez réagir à quoi ou qui que ce soit, merci de vous en tenir au contenu de mon billet et une fois encore, merci de tenter de vous élever à la hauteur de son contenu.

                                                        Cordialement
                                                        Serge ULESKI


                                                      • Shaytan666 Shaytan666 18 juillet 2009 13:38

                                                        Je m’y attelle, un peu de patience, je creuse, je creuse et il me reste encore trois mètres.


                                                      • Reinette Reinette 18 juillet 2009 17:46

                                                        Shaytan,

                                                        je creuse, je creuse et il me reste encore trois mètres ... ha ha ha !!!


                                                        attention ! creusez pas trop, vous allez atteindre le noyau interne... de l’auteur ... oups !


                                                      • pigripi pigripi 18 juillet 2009 11:14

                                                        La plaidoirie de la défense publiée dans la rubrique « opinion » du Monde« . On y retrouve tous les arguments spécieux chers aux défenseurs de Fofana et aux antisémisionistes de tous poils.
                                                        On y remarquera les allusions »fines« au »lobby juif" et au racisme des juifs. Instillation délicate de l’idée que Fofana et ses complices sont les véritables victimes de ce drame !






                                                        Personne ne peut oublier le calvaire d’Ilan Halimi, séquestré vingt-quatre jours, menotté, bâillonné, dépouillé de ses vêtements, maltraité avant d’être assassiné dans des conditions atroces par un petit caïd d’une cité de Bagneux nommé Youssouf Fofana, qui a conçu le rapt.

                                                        Il n’a pas fallu longtemps pour que ce fait divers dramatique soit érigé par les médias en fait de société. Avant même l’arrestation de Youssouf Fofana, alors que l’instruction de l’affaire n’a pas commencé, l’histoire paraît déjà devoir s’écrire ainsi : Ilan Halimi a été « torturé à mort » et tué par une bande de « barbares » issus de nos banlieues, unis par le ciment de l’antisémitisme.

                                                        Trois ans plus tard, à l’ouverture du procès, la justice se voit sommée de consacrer cette thèse. Dans un grand quotidien national, un éditorialiste décrète, avant tout débat judiciaire, toute autre thèse, « scandaleuse »... Résultat : ce jour-là, une centaine de jeunes parcourent les couloirs du palais de justice en réclamant « justice pour Ilan », agressant différentes personnes, au seul regard de la couleur noire de leur peau.

                                                        Curieusement, aucun média ne mentionne le fait que seuls deux des vingt-sept accusés sont poursuivis pour avoir participé à ce crime avec, comme circonstance aggravante, « l’appartenance de la victime à une ethnie, une race ou une religion ». Autrement dit, si crime à connotation antisémite il y a, il n’est le fait que de deux individualités et non d’un groupe.

                                                        Au fil des audiences, pour les avocats de la défense que nous sommes, chargés des intérêts de tel ou tel comparse, une vérité s’impose : Youssouf Fofana est le seul et unique responsable de la mort d’Ilan Halimi.

                                                        Les débats dont nous avons été les témoins établissent que si Youssouf Fofana n’avait pas exécuté Ilan Halimi le 13 février 2006, alors que tous les autres protagonistes de l’affaire pensaient sincèrement, les uns que l’otage avait déjà été libéré, les autres qu’il allait l’être ce jour-là, Ilan Halimi serait aujourd’hui vivant. Les médecins légistes sont formels : en aucun cas les conditions de sa séquestration, pour inhumaines et dégradantes qu’elles aient été, ne sont les causes de sa mort.

                                                        Fofana lui-même n’a pas tué Ilan Halimi parce que ce dernier était juif : il l’a tué par rage et dépit, parce que, comme l’a reconnu l’un des avocats de la partie civile, « la police et la famille avaient résisté à sa toute-puissance » en refusant de payer la rançon.

                                                        Que Fofana soit par ailleurs un antisémite n’y change rien : si, comme l’écrivait André Gide, « le mobile est l’anse par laquelle on saisit le criminel », ses mobiles n’en demeurent pas moins d’abord et avant tout crapuleux. A fortiori pour ces jeunes de 17 ou de 18 ans, dont aucun n’a le visage d’un barbare, qu’il a enrôlés pour quelques euros en leur faisant miroiter qu’une fois la rançon versée, « ils partiraient tous en vacances et que ce seraient eux qui choisiraient la destination ».

                                                        Certes Fofana disait : « Les juifs ont de l’argent. » Certes Fofana pensait, pour avoir vu des centaines de Palestiniens libérés en échange de la dépouille de quelques soldats israéliens, que les juifs sont « solidaires » et que, en conséquence, que l’otage soit ou non fortuné, la communauté paierait. Pour cette raison, la justice se devait de retenir à son encontre la circonstance aggravante ci-dessus évoquée. Mais nul ne doute que s’il avait eu la capacité de procéder à l’enlèvement du petit-fils Peugeot plutôt que celui d’un modeste vendeur de téléphonie mobile, il ne s’en serait pas privé. Que la solidarité sur laquelle il comptait soit de nature communautaire ou familiale, le seul moteur de son action restait l’appât du gain.

                                                        Encore faut-il préciser que Fofana n’a véritablement proclamé son antisémitisme qu’après avoir compris que seule cette caractéristique donnait de la valeur à son crime. Dès lors, il n’a cessé de faire de la surenchère dans la provocation. Lorsqu’il a déclaré, à l’ouverture du procès, être « né le jour de la mort d’Ilan Halimi », il disait vrai. De ce jour date effectivement sa naissance médiatique. Son intérêt a alors rencontré celui de ceux qui voulaient à tout prix, par idéologie, faire de son crime un crime antisémite.

                                                        Pouvons-nous dire et écrire que, pour des raisons politiques, certains voudraient laisser croire à l’opinion que l’antisémitisme gangrène notre société alors que ce fléau se trouve au contraire fort heureusement à un niveau historiquement bas. Ainsi, le conseil de la famille Halimi n’a pas manqué d’appeler les jurés à se montrer d’une sévérité exemplaire de manière à vaincre une prétendue « culture antisémite de la banlieue ».

                                                        A vouloir ainsi instrumentaliser systématiquement et sans le moindre recul tous les fait divers à connotation éventuellement antisémite, réels ou supposés (souvenons-nous de « la fille du RER »), certains prennent le risque de raviver des braises qui ne demanderaient pourtant peut-être qu’à s’éteindre. Ceux-là prennent le risque de faire se lever des communautés les unes contre les autres alors que, précisément, tous ces jeunes de Bagneux sont apparus soudés, tout au long de ce procès, par leur misère sociale, bien plus que par leurs origines ethniques ou religieuses.

                                                        L’avocat général a pris conscience de tout cela : le ton de ses réquisitions l’a montré. Il n’a pas été apprécié. Aussitôt sa position connue, le conseil de la famille Halimi a dénoncé son prétendu laxisme. On a mobilisé Bernard-Henri Lévy, lequel s’est indigné sans manifestement rien connaître du dossier... Les jurés ont été mis sous pression. Au-delà du scandale que constituent ces manoeuvres qui portent atteinte à l’indépendance des juges, nous posons la question : Pourquoi aviver ainsi les haines entre communautés ? Dans quel intérêt ?

                                                        Ceux qui jouent ce jeu, fussent-ils animés des meilleures intentions, jouent avec le feu. Nous en sommes convaincus : ceux-là contribuent, par leurs excès, par leur communautarisme affiché, par la disproportion qui existe entre les faits et leurs discours, à alimenter le mal qu’ils ne cessent de dénoncer. Ils affaiblissent les valeurs républicaines qui nous permettent de vivre ensemble.

                                                        Gilles Antonowicz et Françoise Cotta sont avocats de la défense.

                                                        • Arrêtez de vous agiter dans votre bocal, sinon vous finirez « poisson rouge ».

                                                          Cordialement
                                                          Serge ULESKI


                                                        • pigripi pigripi 18 juillet 2009 11:31

                                                          @Le Peripate

                                                          Je crois que on se polarise trop sur l’antisémitisme. Ceux qui, comme moi, pensent que le procès du Gang des Barbares aurait du être public, veulent seulement comprendre comment, ici, ça a pu être comme à Karachi. Point.

                                                          Personnellement, je comprends très bien comment une telle horreur a été possible car je vis dans un quartier où les affrontements ethnico-religieux sont quasi quotidiens, où l’agressivité des jeunes et des moins jeunes se manifeste en permanence et sous différentes formes, où les rivalités entre pauvres pauvres et pauvres « riches » est constante, l’individualisme et la jalousie sont constants, l’intolérance, une valeur, le racisme anti-blanc-chrétien une réalité et les phénomènes de bande monnaie courante. Sans compter l’absence de civisme et d’éducation. Le bien commun y est un concept totalement ignoré. Et je ne parle pas des zones de non droit où on deale, on vole et on recèle en permanence.
                                                          Oui, dans mon quartier, l’antisémitisme est une valeur qui se porte bien ;-(((

                                                          Par contre, la publicité des débats et la condamnation à des peines exemplaires, je veux croire que ça aurait des vertus pédagogiques, que ça inciterait certains à réfléchir sur l’intérêt d’apprendre à vivre ensemble, malgré les différences, et celui de protéger le bien commun.
                                                          Je veux croire aussi que ça aurait un pouvoir dissuasif pour les écervelés qui envisageraient de porter atteinte à l’intégrité de leurs semblables.


                                                          • pigripi pigripi 18 juillet 2009 11:45

                                                            Par Serge ULESKI - littérature et écriture - actualité et société (xxx.xxx.xxx.103) 18 juillet 11:15 

                                                            Si vous devez réagir à quoi ou qui que ce soit, merci de vous en tenir au contenu de mon billet et une fois encore, merci de tenter de vous élever à la hauteur de son contenu.

                                                            -------------------------------------------------------------------------------------------------------

                                                            Monsieur Uleskifana, il faudrait donner l’exemple de la rigueur si vous souhaitez vraiment que j’obtempère à votre injonction, vous êtes le premier à dériver du contenu de votre propre article : que vient faire le sionisme dans le procès Fofana ???


                                                            Vous avez écrit :
                                                            A aucun moment mon billet ne parle d’une incompatibilité entre ce que vous appelez « le projet sioniste (mais aussi islamiste) et la république française »


                                                            Le sionisme, c’est un Etat pour les juifs seuls. C’est fait. Et cet Etat est reconnu dans ses frontières de 67 par la communauté internationale.

                                                            Si incompatibilité il y a (et cette incompatibilité n’est vraiment pas le sujet principal de mon billet), elle concerne celles et ceux qui, en France et en Europe, soutiennent (et souhaitent nous solidariser avec) la politique d’un Etat qui fait courir un risque de mort (assassinas, meurtres, bombardement civil) sur quiconque tente de s’opposer à son occupation et son humiliation du peuple Palestinien, et ce en toute impunité ; et bien que cette politique viole toutes les lois internationales.


                                                            • Bulgroz 18 juillet 2009 11:52

                                                              Encore un article anti juif. 


                                                              Il est clair qu’avec 600 000 juifs en France (0,9% de la population), la communauté juive est un gros problème alors que la communauté musulmane avec ses 15, 20, 25, 30 (? ??) milions de membres a une influence discrète et très réduite.

                                                              De la même manière, au niveau mondial, 16 miilions de juifs pour 1,3 milliards de gentils musulmans.

                                                              Pareil, Israel, avec ses 5,6 millions de juifs entouré de 350 millions de gentils musulmans.

                                                              Un article antijuif par jour, c’est bien le moins.

                                                              Pensez y les gars, 0,9% de la population Française, cela mérite qu’on s’y attarde.

                                                              Merci de continuer à nous édifier sur les turpitudes de ces 600 000 juifs.

                                                              • Monsieur,

                                                                Manigestement, vous ne savez pas lire ( cad : vous ne comprenez pas ce que vous lisez).

                                                                Et comme un malheur n’arrive jamais seul : sans doute est-il trop tard pour vous pour apprendre

                                                                Aussi, je vous demanderais de « vous » faire la faveur de passer votre chemin et de nous oublier.


                                                              • Duralex Duralex 18 juillet 2009 13:55

                                                                @ Bulgroz

                                                                Je suis sans doute mal réveillé, mais aprés avoir lu et relu cet article, je n’arrive pas à voir en quoi il serait « anti juif », ni où il serait question des « turpitudes » des 600.000 français juifs.

                                                                Quand on prononce des accusations graves, voire même diffamatoires, la moindre des choses serait de les étayer par quelques arguments...


                                                              • Bulgroz 18 juillet 2009 14:42

                                                                Duralex,

                                                                Tout comme celui d’Emil Red le 14 Juillet, cet article a pour effet d’instiller le doute quant à la bonne justice de France car la victime est juif et les juifs ne peuvent qu’influencer en mal la bonne justice de France.

                                                                La parallèle avec le fait que « la France défende mordicus Israël » est clairement établi, pour l’auteur, il est donc clair que tout cela est fortement entaché de pression de lobby sioniste et de soumission à un clan juif. etc...

                                                                Quand l’auteur dit « défendre mordicus la politique d’un Etat pourtant étranger à la France et à l’Europe par ces mœurs politiques ; et notamment, l’utilisation de sa force armée. » Cela n’a rien à faire avec le procès de l’horrible crime de la bande Fofana mais cela montre clairement l’amalgame et le procès d’intention anti juif.

                                                                D’ailleurs, c’est quoi la thèse de cet article : quand la France cessera de soutenir Israël, la justice de France sera mieux rendue ?

                                                                Voilà Duralex, ce qui est insupportable, parler de la politique de la France vis à vis d’Israël à propos d’un crime horrible commis en France à l’encontre d’un citoyen Français.


                                                              • Duralex Duralex 18 juillet 2009 19:45

                                                                Effectivement Israel et la politique étrangère de la France n’ont rien à faire ici.

                                                                Ceci étant c’est l’histoire de la poule et de l’oeuf.

                                                                Quand on soutient en permanence que toute critique de la politique Israélienne alimente l’antisémitisme en France, il ne faut pas s’étonner si en retour toute dénonciation de l’antisémitisme, y compris en cas de crime, est interprêtée comme une manoeuvre de la propagande pro-israélienne.

                                                                D’autre part et pour en revenir à l’affaire Fofana, il faut être sérieux : qui a distillé le doute sur la justice française sinon ceux qui ont mis en cause le huis-clos, l’avocat général Bilger, l’« indulgence excessive » des jurés et qui ont réclamé un appel ? 


                                                              • pigripi pigripi 18 juillet 2009 12:53

                                                                @Bulgroz

                                                                Encore un article anti juif.

                                                                Hé oui, Bulgroz, et ce n’est pas fini.

                                                                Agvx comme Le Monde surfent sur la vague de ce pratique bouc émissaire qu’est LE Juif, sauf que je soupçonne Agvx d’être lié financièrement et/ou idéologiquement alors que pour Le Monde, c’est idéologique, ll’origine catho du journal et ses liens avec la presse catholique du groupe Le monde et opportuniste parce que leurs lecteurs bobos sont « antisionistes » et que les lecteurs, ils en perdent tous les jours ....


                                                                • Monsieur,

                                                                  Personne ne vous sauvera. Vous êtes très certainement perdu pour la raison.

                                                                  (Qu’est-ce que ça rend bête d’être bête ! C’est incroyable !)


                                                                • Serpico Serpico 18 juillet 2009 13:56

                                                                  L’auteur « Foin des bocks et du huis clos »

                                                                  *****************

                                                                  Que vient faire Rimbaud dans ce cloaque ?


                                                                  • Bravo ! Vous avez gagné. Il s’agit bien d’un poème de Rimbaud : « Foin des bocks et de la limonade... etc...
                                                                    Pour info... et dans l’espoir que ceci répondra à votre question...

                                                                    ____________

                                                                    L’ introduction de mon billet (les dix premières lignes) est à prendre au 2è degré, bien évidemment.

                                                                    J’ai pensé aux propos de « café du commerce » au sujet de ce que j’ai pu lire après l’annonce des verdicts du procès Fofana et de ses complices. 

                                                                    _________________

                                                                    Cordialement
                                                                    Serge ULESKI


                                                                  • Bulgroz 18 juillet 2009 14:07

                                                                    La façon dont répond cet auteur montre bien la limite de sa liberté d’expression : tous ceux qui ne sont pas de sa crémerie sont invités à passer le chemin. : « Dégage Ducon, suppôt des juifs, c’est moi qui ait raison ».

                                                                    On est tellement mieux entre soi, entre anti juifs , n’est ce pas ?

                                                                    et puis, de quoi vous plaignez vous ? votre ami anti juif, votre idole, Fofana, a fait appel, vous n’en parlez pas, cela ne vous dérange pas ?.

                                                                    Lui, il a le droit, mais la garde des sceaux, dument appointée par un premier ministre lui même nommé par un Président de la République élu démocratiquement par une majorité de citoyens Français, lui (ou elle) n’ a pas le droit. et oui, c’est la théorie de l’auteur du jour. Question : le garde des sceaux est il habilité à faire appel d’une décision de justice ?

                                                                    Oui, me répondez vous alors qui êtes vous pour prétendre contester ce droit ? Un esprit supérieur ?

                                                                    Pour cet auteur, la justice doit être rendue en son nom et non pas au nom du peuple dans lequel se cachent de tristes individus qui ne partagent pas son point de vue.

                                                                    Le problème est que la justice a été inventée par la civilisation afin que les victimes ne se fassent pas justice eux mêmes. Alors, les victimes, il faut bien que la justice y pense un peu, non ? C’est pour cela qu’elle existe.

                                                                    Alors, vos élucubrations pseudo intellectuelles vous les réservez exclusivement à votre club, aux anti juifs, c’est à ce titre, que vous nous invitez à passer notre chemin. La pureté de vote club doit être absolue.

                                                                    Dernière question : qui êtes vous pour nous inviter à passer notre chemin ?


                                                                    • Vous écrivez « qui êtes vous pour nous inviter à passer notre chemin ? »

                                                                      ________

                                                                      Dans mon invitation il n’y a pas de « nous » mais un « vous » : VOUS êtes invité...
                                                                      .

                                                                      Je suis l’auteur d’un billet publié sur AGORAVOX et l’auteur que je suis de ce billet souhaite que ce dernier soit lu pour ce qu’il dit et non pas pour ce qu’il ne dit pas.

                                                                      Aussi, il est tout à fait légitime de la part d’un auteur d’attendre de ceux qui commentent les textes qui sont retenus par la rédaction du site un minimum de bonne foi, un minimum de compétences et un minimum de respect de la chose écrite.

                                                                      Dans le cas contraire, encore une fois, je ne peux que vous inviter  très fortement à aller voir ailleurs si cela se fait que de commenter un billet qui n’existe pas.


                                                                    • sisyphe sisyphe 18 juillet 2009 15:33

                                                                      Un article qu’on croirait écrit par le maire de Champignac, qui se prendrait pour Victor Hugo !

                                                                      Tout ça pour dire des choses déjà maintes fois répétées, mais d’une façon alambiquée et ambigue.

                                                                      Faut dire que, pour l’auteur, Alain Soral est l’alpha et l’oméga de la pensée contemporaine ; ceci explique cela...

                                                                      Donc, on n’aura aucun mal à discerner derrière ce discours confus, une sorte d’antisémitisme latent qui ôte tout crédit à la (pourtant juste) dénonciation de l’instrumentalisation des médias et du pouvoir par les lobbies sionistes.

                                                                      Un pas en avant pour deux pas en arrière : voilà un article qui ne risque pas de faire avancer le débat...


                                                                      • Je suis l’auteur d’un billet publié sur AGORAVOX et l’auteur que je suis de ce billet souhaite que ce dernier soit lu pour ce qu’il dit et non pas pour ce qu’il ne dit pas.

                                                                        Aussi, il est tout à fait légitime de la part d’un auteur d’attendre de ceux qui commentent les textes qui sont retenus par la rédaction du site un minimum de bonne foi, un minimum de compétences et un minimum de respect de la chose écrite.

                                                                        Dans le cas contraire, je ne peux que vous inviter  très fortement à aller voir ailleurs si cela se fait que de commenter un billet qui n’existe pas.


                                                                      • sisyphe sisyphe 18 juillet 2009 16:18

                                                                        Je vous rassure : il est normal que vous ne m’ayez pas compris. J’écris pour ceux qui partagent mes analyses, ou du moins pour ceux qui les portent en eux sans le soupçonner et qui le découvre en me lisant ; ou bien alors, ceux qui peinent à formuler par écrit leurs opinions et leurs sentiments.

                                                                        Ah !
                                                                        Ceci ressemble étonnamment au discours d’un gourou plutôt qu’à celui d’un citoyen soucieux d’échange...
                                                                        Ô grand Uleski, dévoilez nous la vérité cachée en nous autres, pauvres ignorants privés de votre lumière...


                                                                        • Vous écrivez : « Donc, on n’aura aucun mal à discerner derrière ce discours confus, une sorte d’antisémitisme latent qui ôte tout crédit à la (pourtant juste) dénonciation de l’instrumentalisation des médias et du pouvoir par les lobbies sionistes.
                                                                           »

                                                                          ___________


                                                                          Monsieur ,

                                                                          Vous cessez de prétendre à un dialogue quel qu’il soit lorsque vous insultez ou bien, lorsque vous tentez de nuire à votre interlocuteur en tentant de l’associer à des idées (sanctionnées par loi ou non) qui ne sont pas les siennes.

                                                                          Le dialogue,... ça se mérite Monsieur.

                                                                          Et dans ce domain- là, vous ne méritez (et vous n’êtes pas le seul sur ce fil) déjà plus grand-chose de ma part.

                                                                          __________

                                                                          Merci d’aller voir ailleurs si cela se fait de commenter un billet qui n’existe pas.


                                                                        • sisyphe sisyphe 18 juillet 2009 16:41

                                                                          Mais non, mon brave ; aucune insulte dans mon intervention ; juste une analyse critique de vos écrits.
                                                                          Si, pour vous, ça exclue le dialogue (dialogue que vous avouez, dans mon extrait suivant de votre texte, exclure vous-même, en affirmant : "J’écris pour ceux qui partagent mes analyses...), faites un blog, ou fondez une secte, où les fidèles viendront se prosterner devant votre parole sacrée ; ne venez pas écrire sur un média où les gens peuvent intervenir ; manifestement, le dialogue est un concept qui vous est totalement étranger. 


                                                                        • Reinette Reinette 18 juillet 2009 16:57

                                                                          les commentateurs - qui n’ont rien compris - sont prévenus

                                                                          inutile d’embêter l’auteur avec des réflexions et des questions si vous ne partagez ses analyses (ou du moins ceux qui les portent en eux)


                                                                          Encore en gland auteur incompris !


                                                                        • Reinette Reinette 18 juillet 2009 16:41

                                                                          Aussi, il est tout à fait légitime de la part d’un auteur d’attendre de ceux qui commentent les textes qui sont retenus par la rédaction du site un minimum de bonne foi, un minimum de compétences et un minimum de respect de la chose écrite. Serge ULESKI


                                                                          oui, d’accord avec vous d’avoir un minimum de bonne foi, mais dès le titre il y a, comment dire, « obscurité » de l’expression

                                                                          vous dites :

                                                                          Pour un nouveau PROCES HALIMI exemplaire...

                                                                          1) Faire le procès à quelqu’un, le poursuivre en justice comme criminel. (donc Fofana)


                                                                          2) Faire le procès à la mémoire de quelqu’un, agir en justice afin de le faire condamner après sa mort. (? ??)


                                                                          difficile ensuite de lire l’article sans avoir un doute sur la bonne foi de l’auteur !!!

                                                                          _________________________
                                                                          Les brèves (plus ou moins brèves) de Serge ULESKI

                                                                          « Il faut s’armer de patience. »

                                                                          Certes ! Mais avec du gros calibre alors ! Celui qu’on utilise pour le sanglier.

                                                                          _______________________________________


                                                                          ça c’est du lourd !


                                                                          • Bon. Puisque vous insistez tant... tous...
                                                                            .

                                                                            Articles de journalistes avec pour entête : « Procès Halimi »
                                                                            .

                                                                            http://www.slate.fr/story/4451/proc%C3%A8s-halimi-fofana-et-le-gang-des-barbares

                                                                            http://www.slate.fr/story/5151/la-france-black-blanc-beur-dans-le-box


                                                                            L’avocat général du procès Halimi défend le verdict

                                                                            Samedi 11 juillet, 15h10

                                                                            Procès Halimi : une autre victime de Fofana témoigne

                                                                            Créé le 18/05/09 - Dernière mise à jour le 19/05/09 à 8h06
                                                                            Europe 1

                                                                            Alors que le procès du « gang des barbares » est entré dans sa quatrième semaine, la cour d’assises des mineurs de Paris va entendre mardi un témoin particulièrement attendu. Cet homme avait été violemment agressé à peine deux semaines avant Ilan Halimi et dans des conditions similaires. Il s’est confié au micro d’Europe 1.

                                                                            ©


                                                                            ETC....

                                                                          • La presse utilise alternativement les noms « Fofana » ou « Halimi ».

                                                                            Tout dépend de la personne que vous souhaitez mettre en avant : l’assassin ou la victime.

                                                                            On peut aussi raisonner en ces termes : « l’affaire Halimi ».

                                                                            Dans tous les cas...

                                                                            Merci d’éviter le procès d’intention à ce sujet car, personne ne sort grandi d’une telle manoeuvre, souvent plus bête que méchante.


                                                                            Cordialement
                                                                            Serge ULESKI


                                                                            • baska 18 juillet 2009 17:11

                                                                              Sisyphe and co, au lieu de jouer aux détectives sur AV allez vous préoccupez du cas de M. Prasquier, le dirigeant du crif.
                                                                              Dans un entretien accordé à Médiapart, ce personnage reproche à Philippe Bilger, l’avocat général qui a représenté l’accusation pendant le procès du gang fofana, d’avoir minimisé l’antisémitisme et trouve « très dommage d’avoir choisi cet avocat général pour un procès comme celui là où il y a de l’antisémitisme » avant d’ajouter qu’il y a « une suspicion, un malaise concernant M. Bilger ». Rien que ça !
                                                                              M. Prasquier non content d’avoir ordonné à MAM de faire appel du verdict rendu pourtant public par un jury populaire et que même l’avocat général a estimé « exemplaire », voilà qu’il veut maintenant choisir les membres chargés de juger l’affaire fofana. Comme ça je suppose que la soif de vengeance sera pleinement assouvie. Quelle justice !
                                                                              Voici ce que pense de cette affaire M. Régnard le président de l’union syndicale des magistrats : « si la simple motivation c’est que les peines prononcées sont inférieures de quelques années à ce qui a été requis, il va falloir faire appel dans les 3 quarts des affaires pénales de cours d’assisses. C’est la politique qui a repris ses droits sur la justice, je trouve ça assez triste. L’équilibre entre les parties civiles et la défense est en train d’être rompue. On est passé dans un système où la partie civile peut potentiellement exercer une sorte de vengeance privée ».


                                                                              • Une question en passant : comment se porte Mediapart ?

                                                                                Moi qui n’y suis plus abonné depuis janvier.


                                                                              • Reinette Reinette 18 juillet 2009 17:29




                                                                                Philippe Bilger ayant ces articles publiés régulièrement sur agoravox, on attendra donc son article sur la question...


                                                                                inutile d’être indigner et de penser à sa place !


                                                                              • sisyphe sisyphe 18 juillet 2009 17:41

                                                                                @ Baska : il faudrait également apprendre à lire.

                                                                                J’ai déclaré plus haut (je cite) :

                                                                                Donc, on n’aura aucun mal à discerner derrière ce discours confus, une sorte d’antisémitisme latent qui ôte tout crédit à la (pourtant juste) dénonciation de l’instrumentalisation des médias et du pouvoir par les lobbies sionistes.

                                                                                Je me suis, par ailleurs, suffisamment prononcé en ce sens, dans les autres articles portant sur cette affaire Fofana, pour m’éviter tout procès d’intention : merci.



                                                                                • baska 18 juillet 2009 17:43

                                                                                  Sacrée reinette, on a changé de picto ! que signifie le nouveau ? Fini le grenouillage ?

                                                                                  Uleski, médiapart un média à part qui se veut indépendant tout en comptant parmi ses soutiens la plupart de décideurs politiques, le monde syndical, le gratin de la haute finance, ..... Un journal indépendant made in France quoi ! 


                                                                                  • Reinette Reinette 18 juillet 2009 17:54

                                                                                    que signifie le nouveau ?

                                                                                    devinette !

                                                                                    une piste = philadelphie


                                                                                  • pigripi pigripi 18 juillet 2009 18:58

                                                                                    Extrait du blog d’Elsa vigouroux sur le site du nouvelObs.

                                                                                    Je souligne ce qui me paraît essentiel ...

                                                                                    07.07.2009 Procès d’intention et plaidoiries

                                                                                    Christophe M. était d’abord apparu dans le dossier comme un gros, une sorte de logisticien de l’affaire. Son avocat, maître Thomas Bidnic a plaidé hier lundi qu’il n’en était rien. Comme l’audience l’a finalement démontré, Christophe M. s’en est tenu à emmener une fois l’appât, Yalda, en voiture dans Paris. A conduire une fois Youssouf Fofana à l’aéroport. A lui donner deux fois une cinquantaine d’euros. Sur la tentative d’enlèvement de Michaël D., il a joué le rôle du taxi. Quant à son implication dans la tentative d’enlèvement d’Olivier Z., c’était une erreur : Christophe M. a pu prouver qu’il était en cours ce jour-là. Donc, Christophe M., n’est qu’une « petite main » comme en a lui-même convenu l’avocat de la famille Halimi, Me Szpiner. L’avocat de Christophe M., Me Bidnic, a donc rappelé ce que le commissaire avait concédé à la barre concernant le jeune homme : La police s’est bien trompé sur son compte.

                                                                                    L’avocat a ensuite raconté le travail qu’il a fait avec son client pendant l’instruction. Il lui a expliqué être convaincu de la portée antisémite du crime commis contre Ilan Halimi. Si Christophe M. a toujours soutenu que ni lui, ni son intention n’était antisémite, il a cependant reconnu que les horreurs infligées à Ilan Halimi étaient en effet comparables à d’autres dans l’Histoire. Et pendant ces deux mois et demi d’audience, Christophe M. s’est violemment opposé à Youssouf Fofana, au point qu’ils ont failli en venir aux mains. Christophe M. a aussi formulé de profonds regrets vis-à-vis de la famille Halimi. Posture qui, selon l’avocat général Philippe Bilger, ne serait pas très sincère, a rappelé maître Bidnic.

                                                                                    Ainsi l’avocat en est-il venu à régler un compte. Celui de l’avocat général, qui se serait « disqualifié » en présumant de "l’insincérité de Christophe M.". Alors que, toujours selon Me Bidnic, le même représentant de l’Etat, dans son réquisitoire, créditait Youssouf Fofana de « courage et de liberté que donne l’absence d’espérance ». A croire que « sa stature était proportionnelle à la gravité de son crime  ». L’avocat Thomas Bidnic a même considéré que Philippe Bilger avait ménagé le principal accusé, pendant toute l’audience.

                                                                                    La majorité des avocats présents à l’audience ont pensé que Thomas Bidnic avait été « trop loin ». Il a notamment reproché à Philippe Bilger son silence à l’audience du 19 mai dernier. Youssouf Fofana menaçait ce jour-là la cour de ne plus répondre aux avocats juifs : « J’aurais aimé, monsieur l’avocat général, que vous disiez qu’il n’y a pas d’avocats juifs ici, mais seulement des avocats », a lancé Me Bidnic, qui à l’audience a lu la lettre du sénateur et avocat Pierre Masse adressée au maréchal Pétain en 1941.

                                                                                    L’avocat assume avoir fait un véritable procès d’intention à l’avocat général Philippe Bilger. Il l’a accusé d’avoir osé une distinction lors de son réquisitoire entre « un antisémitisme banal et ordinaire » et un «  antisémitisme de fond, qui tue ». Il a donc lu à la cour les pages 60 et 61 du livre de Ruth Halimi. La maman d’Ilan y explique précisément qu’il n’y a pas de différence, que la haine n’est pas une histoire d’intellectuel, que la haine est viscérale, que son fils est mort d’un préjugé selon lequel les juifs sont riches.

                                                                                    Thomas Bidnic a même dit « avoir entendu » l’avocat général Philippe Bilger reprocher à Youssouf Fofana d’avoir « déshonoré l’antisémitisme », comme Georges Bernanos avait en son temps reproché à Hitler d’avoir "déshonoré l’antisémitisme« . Allusion qui a »gêné" certains avocats.


                                                                                    • pigripi pigripi 18 juillet 2009 19:44

                                                                                      Aurait-on pu sauver Ilan ?

                                                                                      Je viens de parcourir plusieurs articles où on apprend que la mère d’Ilan pense que son fils aurait pu être sauvé si la police avait correctement travaillé.

                                                                                      Son triste constat, partagé tardivement par le père, repose sur le fait que les policiers avaient demandé aux parents d’être inflexibles avec les geôliers, de refuser catégoriquement le paiement d’une rançon et même, vers l’épilogue du rapt, les contacts téléphoniques.
                                                                                      La police avait également ordonné aux parents de garder le silence et de ne pas lancer d’appel public par voie de médias.
                                                                                      Et alors que la mère s’était tout de suite interrogée sur le caractère antisémite de l’enlèvement, la police avait refusé de suivre cette piste.

                                                                                      Moi qui ai l’habitude de regarder « Les experts », série où les flics affirment leur détermination et leur passion à sauver les gens en danger et où on les voit suivre toutes les pistes, ne négliger aucun indice, même ténu, je me dis qu’il est dommage en effet que ce soit une fiction. Parce que, dans « Les experts », les gens sont sauvés et les crimes élucidés ...

                                                                                      On peut se demander pourquoi il n’y a pas eu « alerte enlèvement » -pourquoi ce n’est pas étendu aux majeurs- pour Ilan et pourquoi la famille n’a pas été autorisée à lancer des appels par la voie des médias.

                                                                                      La publicité de l’enlèvement aurait pu aider les geôliers et leurs complices, quelqu’un parmi la trentaine de personnes qui savaient, à alerter la famille et la police, à donner des infos pour retrouver Ilan et le sauver.

                                                                                      Si cette déplorable prise en main du drame par la police est vérifiée, alors on peut comprendre que le jury aie trouvé des circonstances atténuantes aux complices. Si c’est le cas, alors, il faudrait porter plainte contre la police. (qui aurait de plus tabassé les inculpés ...)


                                                                                      • Kim Kim 18 juillet 2009 20:10

                                                                                        « La lutte contre l’anti-sémitisme (tout comme la lutte contre le racisme) »

                                                                                        Ah bon, c’est pas pareil ? On croyait que l’anti-sémitisme n’était qu’une variante du racisme. Faut nous expliquer.



                                                                                        • pigripi pigripi 18 juillet 2009 20:56

                                                                                          @Kim

                                                                                          Ah bon, c’est pas pareil ? On croyait que l’anti-sémitisme n’était qu’une variante du racisme. Faut nous expliquer.

                                                                                          La haine du juif prend racine dans les religions, chrétienne et musulmane en particulier et elle est construite sur des arguments que l’on trouve dans la Bible et le Coran. Et bien que ce soit l’objet de discussions, le judaIsme est avant tout une religion et ne désigne pas une race.

                                                                                          De même, le sexisme, qui ne fait pas l’objet d’une loi, malheureusement, désigne une discrimination fondée sur le genre.

                                                                                          Le racisme se rapporte à une différence de traitement liée à l’apparence physique, en particulier la couleur de la peau.

                                                                                          J’imagine que lors de l’élaboration des lois antiracistes et celles sanctionnant l’antisémitisme, les législateurs ont longuement débattu des différences, que la définition de l’antisémitisme s’est appuyée sur l’histoire des juifs et que celle du racisme s’est fondée en particulier sur celle des africains.

                                                                                          Ces lois découlent des principes républicains, en particulier de la Déclaration des droits de l’homme « Les hommes naissent libres et égaux en droit ».


                                                                                          • Bulgroz 18 juillet 2009 21:04

                                                                                            Quelle est la thèse de l’auteur concernant le crime barbare de la bande Fofana, des voitures qui brulent et de la violence dans les banlieues ?

                                                                                            La réponse est là :

                                                                                            « l’anti-sémitisme qui n’est qu’un anti-sionisme exacerbé parce que… criminalisé par le cynisme de ceux qui, en secret, rêvent de faire de l’anti-sionisme un délit ; ceux-là mêmes qui n’ont qu’un souci : défendre mordicus la politique d’un Etat pourtant étranger à la France et à l’Europe par ces mœurs politiques ; et notamment, l’utilisation de sa force armée. « 

                                                                                            Je ne vois pas ce que la politique étrangère de la France fait là, mais si je comprends bien, l’auteur nous dit que si la politique de la France vis à vis d’Israël était différente, le crime de Fofana n’aurait pas existé, les voitures ne bruleraient pas et les banlieues seraient tranquilles, etc...

                                                                                            En quelque sorte, Fofana nous envoie un message politique : changez de politique ou je fais un malheur !!!

                                                                                            C’est cela qu’il faut comprendre ?



                                                                                            • Monsieur ,

                                                                                              Vous cessez de prétendre à un dialogue quel qu’il soit lorsque vous insultez ou bien, lorsque vous tentez de nuire à votre interlocuteur en tentant de l’associer à des idées (sanctionnées par loi ou non) qui ne sont pas les siennes.

                                                                                              Le dialogue,... ça se mérite Monsieur.

                                                                                              Et dans ce domain- là, vous ne méritez (et vous n’êtes pas le seul sur ce fil) déjà plus grand-chose de ma part.

                                                                                              __________

                                                                                              Merci d’aller voir ailleurs si cela se fait de commenter un billet qui n’existe pas.


                                                                                            • jaja jaja 18 juillet 2009 21:22

                                                                                              Votre lien est un tissu de conneries Péripate : "Peu importe qu’Israël soit effectivement le berceau national du peuple hébreu, et que ce peuple dispose d’un recueil de chroniques nationales, la bible, relatant cela en long et en large"

                                                                                              Berceau national du peuple Hébreu la Palestine, certifié par une bible écrite par Dieu lui-même... Permettez à l’athée que je suis de rigoler doucement et de rester antisioniste sans être le moins du monde ni antisémite ni anti-judaïque car ceux qui croient que les éléphants volent ont après tout bien le droit d’y croire et je ne me permettrais pas de les mépriser...

                                                                                              Le sionisme est une aventure coloniale et comme toute aventure de ce type finira lamentablement. Point barre...


                                                                                            • jaja jaja 18 juillet 2009 21:28

                                                                                              ou de musulmans, entre autres MCM


                                                                                            • Le péripate Le péripate 18 juillet 2009 22:11

                                                                                              @Jaja
                                                                                              Au milieu de cette avalanche de post suscité par le lien que j’ai proposé à la lecture, j’ai apprécié le votre. Vous dites, à peu près, « une Bible écrite par Dieu ». Je crois que vous confondez avec le Coran. C’est le Coran qui est écrit par Dieu, et non les textes de la Bible.

                                                                                              Déjà acculturé ?


                                                                                            • jaja jaja 18 juillet 2009 22:33

                                                                                              Péripate je vous laisse vous démerder avec vos nouveaux amis culs-bénis... vous trouverez ce genre de prose à profusion sur Internet.....

                                                                                              Vous vous doutez de ce que j’en pense... De mémoire la Bible fut écrite et remaniée sur plusieurs siècles pour voir sa version définitive achevée vers 700 après JC .. Mais je ne suis pas un spécialiste je vous le concède.... Voyez plutôt Mourey....

                                                                                              "Les apôtres, comme leur Maître, reconnaissaient l’autorité des Ecritures. Ils y faisaient sans cesse référence, et souvent pour étayer ce qu’ils affirmaient.

                                                                                              Les Ecritures sont considérées comme étant les Paroles de Dieu. L’Ecriture est même personnifiée en tant que Dieu s’adressant à Abraham et à Pharaon (Romains 9 : 17 ; Galates 3 : 8). Ce que David, Esaïe ou encore Jérémie ont écrit a été, en réalité, prononcé par Dieu et est par conséquent certain (Actes 1 : 16 ; 4 : 25 ; 13 : 35 ; 28 : 25 ; Hébreux 1 : 6-10  ; 10 : 15). Il est accepté que la loi de Moïse est le reflet de la pensée de Dieu (I Corinthiens 9 : 9). Le véritable auteur des Ecritures est Dieu (I Corinthiens 6 : 16 ; Romains 9 : 25)."


                                                                                            • Le péripate Le péripate 18 juillet 2009 22:41

                                                                                              Oui... Vous ne savez pas, en fait.

                                                                                              Vous ne pensez tout de même pas que le « Manifeste du Parti Communiste » a été écrit par Dieu ?


                                                                                            • jaja jaja 18 juillet 2009 22:44

                                                                                              Et en l’occurence il s’agit dans votre lien idiot de la bible Hébraique acceptée par les chrétiens comme partie de la bible....

                                                                                              La Torah qui fut, selon la tradition, dictée à Moïse par Dieu himself au mont Sinaï

                                                                                              « Pour les juifs, elle a traditionnellement été acceptée comme telle : la parole littérale de Dieu au peuple juif tout entier au mont Sinai. » (Wikipédia) et par conséquent cette légende adoubée par tout le monde chrétien...

                                                                                              Bon je m’arrête là....


                                                                                            • jaja jaja 18 juillet 2009 22:48

                                                                                              Dieu s’étant cassé le poignet droit en 1847 il est peu probable en effet qu’il ait pu écrire le Manifeste....


                                                                                            • Le péripate Le péripate 18 juillet 2009 22:51

                                                                                              Bien sûr. Mais vous ne pouvez ignorer le rôle de l’exégèse. Il ne fait aucun doute pour un juif ou un chrétien que ces textes ont été écrit de main d’homme. Et ce depuis, pfff, disons... mille ans. Au moins.


                                                                                            • jaja jaja 19 juillet 2009 11:52

                                                                                              « Il ne fait aucun doute pour un juif ou un chrétien que ces textes ont été écrit de main d’homme. »

                                                                                              Notez bien que je n’ai aucun doute non plus.... Aucun doute non plus sur l’absence totale d’une soi-disant inspiration divine qui aurait guidé leur main pour écrire cette fable....

                                                                                              «  »Il est aujourd’hui évident qu’un grand nombre d’événements de l’histoire biblique ne se sont déroulés ni au lieu indiqué ni de la manière dont ils sont rapportés. Bien plus, certains épisodes les plus célèbres de la Bible n’ont tout simplement jamais eu lieu".
                                                                                              Des conclusions qui bouleversent les anciennes visions de la Bible.
                                                                                              Israël Finkelstein directeur de l’Institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv.


                                                                                            • abdelkader17 18 juillet 2009 21:20

                                                                                              @péripate

                                                                                              L’antisionisme consiste en une opposition au sionisme, c’est-à-dire au mouvement politique ayant pour objet la constitution d’un État juif en Palestine et à l’idéologie politique qui affirme un droit à l’établissement d’un tel État juif et aux conséquences de cette idéologie dans les conflits du Proche-Orient. L’antisionisme apparaît en réaction aux mouvements sionistes lui-même apparu à la fin du XIXe siècle. L’affrontement sur cette terre du mouvement national juif moderne à la partie arabo-palestinienne remonte aux années 1880[1]. Outre l’antisionisme dans les pays arabes, l’antisionisme existe également dans les pays européens.

                                                                                              Alain Dieckhoff distingue quant à lui le non-sionisme de l’anti-sionisme pour désigner la non-adhésion des Juifs au projet sioniste[2].

                                                                                              L’antisémitisme (originellement écrit anti-sémitisme) est le nom donné à la discrimination, l’hostilité ou les préjugés à l’encontre des Juifs.

                                                                                              Les manifestations de l’antisémitisme peuvent aller de la haine personnelle à des persécutions populaires et violentes ou idéologiques et institutionnalisées. Outre les pogroms localisés, il y eut des formes de grande ampleur, à l’échelle d’un pays comme l’édit d’expulsion des Juifs d’Angleterre en 1290, l’Inquisition espagnole et l’éviction des Juifs d’Espagne en 1492. Il y en eut aussi à l’échelle d’un continent, lors de la Seconde Guerre mondiale, où la Shoah, Solution Finale d’Adolf Hitler à la « question juive » en Europe, causa la mort de quelque 6 millions[1] de personnes désignées comme juives. Ceux-ci représentaient les trois quarts des Juifs de l’Europe occupée, les deux tiers de ceux du Vieux Continent et plus du tiers de la population juive mondiale.

                                                                                              En dépit de l’étymologie du terme qui suggère que l’antisémitisme est dirigé contre tous les peuples sémites[2], Juifs et Arabes, en pratique il est utilisé pour faire référence à l’hostilité envers les Juifs comme groupe « religieux », « racial » ou « ethnique »[3],[4]

                                                                                              kif kif bien entendu


                                                                                              • Merci de tenir compte du sujet de mon billet : ce n’est pas le sionisme ni l’anti-sionisme.


                                                                                                • abdelkader17 18 juillet 2009 21:36

                                                                                                  @serge
                                                                                                  On est bien obligé de rappeler la définition de l’antisionisme , aux désinformateurs professionnels, défenseurs des intérêts de l’état colonial d’israheil


                                                                                                  • Bon d’accord.

                                                                                                    Cela dit, j’ai un post à envoyer ; impossible de le faire ; c’est du HTML qui s’affiche. Si quelqu’un ou quelqu’une peut me dire ce qu’il se passe ?

                                                                                                    Je ne peux plus envoyer de commentaires de plus de deux lignes ; au délà, c’est du HTML qui s’affiche.

                                                                                                    Sabotage ? Censure ? ’(lol)


                                                                                                  • Bulgroz 18 juillet 2009 21:43

                                                                                                    Uleski,

                                                                                                    L’abdel de service est de retour en direct d’Algérie où vous comptez de nombreux laudateurs.

                                                                                                    Tout comme vous et Abdel, je souffre pour ces 350 millions de gentils arabo musulmans encerclés par moins de 15 millions de méchants Israëlites.

                                                                                                    Je m’échappe et vous laisse entre vous. Vous vous sentirez beaucoup mieux.

                                                                                                    Quand vous aurez l’occasion, ne manquez pas de nous expliquer en quoi la politique étrangère de la France est responsable du crime horrible commis par le gang barbare de Fofana.


                                                                                                    • « Quand vous aurez l’occasion, ne manquez pas de nous expliquer en quoi la politique étrangère de la France est responsable du crime horrible commis par le gang barbare de Fofana. »

                                                                                                      Non mais, vous êtes vraiment un grand malade (lol) !

                                                                                                      Où est-ce que vous êtes allé chercher ça ?????

                                                                                                      (MDR)


                                                                                                    • abdelkader17 18 juillet 2009 22:01

                                                                                                      @Bulgroz
                                                                                                      Un état colonial soutenu par toute les puissances occidentales,les arabo musulmans sont sur leur terre que l’on colonise de nouveau et dont la tête de pont n’est que l’entité raciste et expansionniste israelienne, israel poste avancé du colonialisme occidental dans la région.
                                                                                                      les sionistes ont chassé les palestiniens de leur terre par un nettoyage ethnique en règle et des massacre réguliers des populations arabes depuis 1948, ces individus sont des usurpateurs ayant édifié un état sur les décombres et les cadavres de la société palestinienne,le sionisme est une idéologie raciste et colonial, si vous aimez tant ces colons libre à vous de leur donner votre territoire.


                                                                                                    • Non mais... sur AV, ils sont tous comme ça quand ils sont comme ça ?



                                                                                                      • L’attitude des parties civiles et des avocats de la famille Halimi ne fait pas exception dans un procès d’Assises dont les jugements sont chaque jour davantage, verdict après verdict, violemment contestés par ceux qui peuvent être directement ou indirectement concernés par les peines prononcées (les coupables, les victimes et leur proche).

                                                                                                        Pensons, à titre d’exemple -, aux procès autour « des tournantes » ou d’autres affaires touchant « les banlieues » ; au cours du procès du « Gang des barbares », on a pu retrouver cette même contestation et cette même violence, jusqu’à l’insulte à l’encontre des avocats de la défense ; et nombreux sont ceux qui ont ouvertement désiré la peine de mort ou la perpétuité pour tous les protagonistes (ils se sentaient liés à la famille de la victime du seul fait d’appartenir à la même communauté), et ce sans tenir compte de l’implication et de la responsabilité de chacun d’entre eux.

                                                                                                        Il serait bon de mentionner tous ceux qui ont entouré ce procès à des fins de vampirisation : identifications communautaire, religieuse, ethnique mâtinées d’idéologie et de politique : sionisme/anti-sionisme, racisme/anti-racisme, juifs/arabes, judaïsme/islam - sujets autour desquels des conflits tantôt larvés tantôt manifestes prospèrent dans une complète ignorance d’une grande partie de la société française.

                                                                                                        D’aucuns au moment de ce procès se sont revendiqués comme « militant juif »  ! Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? D’autres encore, sur le net, n’ont pas cessé de mettre l’accent sur le fait suivant : « … un juif c’est sacré ! Quiconque s’avise de lui ôter la vie n’a qu’un droit  : celui de mourir… et les complices aussi ! » Ou bien encore, une fois les verdicts tombés : « On veut un autre procès. On veut que les coupables aient les peines qu’ils méritent. »

                                                                                                        Comportement à la racine duquel on trouvera une exacerbation identitaire longuement murie, cajolée et entretenue, ainsi que l’ abandon, de la part des élites intellectuelles concernées par cette identité, de leur rôle émancipateur (1) au profit d’un tutorat vague et mou, démagogique et complaisant, ou bien, parfois, franchement communautariste ; exacerbation dont personne n’a souhaité mesurer et interroger, au fil des ans, le caractère dommageable pour notre société et pour les intéressés eux-mêmes : frustrations sans nombre face à la réalité « nationale » qui, elle, ne tiendra pas compte des particularismes communautaires, comme il nous a été donné de le voir à l’occasion d’un procès dont le jury populaire qui s’est bien gardé de rendre un verdict d’exception.

                                                                                                         
                                                                                                        1 - l’Homme sera toujours plus que ce qu’il croit savoir sur lui-même qui n’est  - le plus souvent -, que ce que l’on a daigné lui enseigner ou bien, ce qu’on lui a laissé espérer... pour lui-même.

                                                                                                        Sûrement, une mauvaise nouvelle cette contestation violente et récurrente, sinon systématique, sur des bases soit ethnique, soit sociale ou micro-géographique (le quartier, la cité) ! Car, c’est bien d’une recherche d’impunité dont il est question, là, des deux côtés ; pour ce qui est des victimes, à titre d’exemple : grande est la tentation d’exclure le droit pour mieux passer outre cette figure tutélaire et contraignante qu’est l’institution judiciaire.

                                                                                                        Manifestement, tous les moyens sont bons quand il s’agit de discréditer toute personne ayant « concouru » à ce qu’on estime être « une parodie de justice ».

                                                                                                         

                                                                                                         


                                                                                                        •  



                                                                                                          L’attitude des parties civiles et des avocats de la famille Halimi ne fait pas exception dans un procès d’Assises dont les jugements sont chaque jour davantage, verdict après verdict, violemment contestés par ceux qui peuvent être directement ou indirectement concernés par les peines prononcées (les coupables, les victimes et leur proche).

                                                                                                          Pensons, à titre d’exemple -, aux procès autour « des tournantes » ou d’autres affaires touchant « les banlieues » ; au cours du procès du « Gang des barbares », on a pu retrouver cette même contestation et cette même violence, jusqu’à l’insulte à l’encontre des avocats de la défense ; et nombreux sont ceux qui ont ouvertement désiré la peine de mort ou la perpétuité pour tous les protagonistes (ils se sentaient liés à la famille de la victime du seul fait d’appartenir à la même communauté), et ce sans tenir compte de l’implication et de la responsabilité de chacun d’entre eux.

                                                                                                          Il serait bon de mentionner tous ceux qui ont entouré ce procès à des fins de vampirisation : identifications communautaire, religieuse, ethnique mâtinées d’idéologie et de politique : sionisme/anti-sionisme, racisme/anti-racisme, juifs/arabes, judaïsme/islam - sujets autour desquels des conflits tantôt larvés tantôt manifestes prospèrent dans une complète ignorance d’une grande partie de la société française.

                                                                                                          D’aucuns au moment de ce procès se sont revendiqués comme «  militant juif  »  ! Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire  ? D’autres encore, sur le net, n’ont pas cessé de mettre l’accent sur le fait suivant : «   … un juif c’est sacré ! Quiconque s’avise de lui ôter la vie n’a qu’un droit  : celui de mourir… et les complices aussi !  » Ou bien encore, une fois les verdicts rendus : «  On veut un autre procès. On veut que les coupables aient les peines qu’ils méritent.  »

                                                                                                          Comportement à la racine duquel on trouvera une exacerbation identitaire longuement murie, cajolée et entretenue, ainsi que l’ abandon, de la part des élites intellectuelles concernées par cette identité, de leur rôle émancipateur (1) au profit d’un tutorat vague et mou, démagogique et complaisant, ou bien, parfois, franchement communautariste  ; exacerbation dont personne n’a souhaité mesurer et interroger, au fil des ans, le caractère dommageable pour notre société et pour les intéressés eux-mêmes : frustrations sans nombre face à la réalité « nationale » qui, elle, ne tiendra pas compte des particularismes communautaires, comme il nous a été donné de le voir à l’occasion d’un procès dont le jury populaire qui s’est bien gardé de rendre un verdict d’exception.

                                                                                                           
                                                                                                          1 - l’Homme sera toujours plus que ce qu’il croit savoir sur lui-même qui n’est  - le plus souvent -, que ce que l’on a daigné lui enseigner ou bien, ce qu’on lui a laissé espérer... pour lui-même.

                                                                                                          Sûrement, une mauvaise nouvelle cette contestation violente et récurrente, sinon systématique, sur des bases soit ethnique, soit sociale ou micro-géographique (le quartier, la cité) ! Car, c’est bien d’une recherche d’impunité dont il est question, là, des deux côtés ; pour ce qui est des victimes, à titre d’exemple : grande est la tentation d’exclure le droit pour mieux passer outre cette figure tutélaire et contraignante qu’est l’institution judiciaire.

                                                                                                          Manifestement, tous les moyens sont bons quand il s’agit de discréditer toute personne ayant «  concouru  » de près ou de loin, à ce qu’on estime être «  une parodie de justice  ».

                                                                                                           

                                                                                                           


                                                                                                          • Ali 19 juillet 2009 20:07

                                                                                                            selon que vous êtes musulman, juif, boudhiste ou chrétien, les jugements de cour vous font plus ou moins victime

                                                                                                            prouvez le contraire

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