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Commentaire de François VAN DE VILLE

sur À propos des nouveaux discours


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François VAN DE VILLE François VAN DE VILLE 19 juillet 2009 10:03

« Bonne politique économique », dites-vous ? Il est possible d’affirmer ou d’infirmer beaucoup de choses sur la gestion économique de Mr Sarkozy, mais lui décerner une telle médaille de « bonne gestion », c’est vraiment franchir toutes les barrières des contre-vérités.
Avec une dette qui s’est encore alourdie de près de 400 milliards d’euros depuis l’arrivée de Mr Sarkozy aux affaires (elle avoisine maintenant les 1.500 milliards d’euros qu’on va laisser le soin à 2 ou 3 générations de français encore à naître pendant ± un demi-siècle de régler en les obligant à se serrer la ceinture et de réduire drastiquement leur pouvoir d’achat !), un déficit public qui va dépasser cette année les 7% de notre PIB, le train de vie de l’État qui ne s’est guère réduit en nombre de fonctionnaires (qui reste le plus important d’Europe par tête d’habitant), même les plus hautes autorités économiques internationales s’en inquiètent et se questionnent sur la solvabilité financière de la France. Le Président de la Banque Centrale Européenne évoque même publiquement aujourd’hui (en termes très « diplomatiques ») le « gaspillage » français« et affirme que cela pose désormais un »problème de confiance« . »Confiance«  : cela veut dire, en matière économique et financière, que la France ne pourra désormais plus continuer d’emprunter généreusement sur les marchés et avec des taux préférentiels : elle devra payer désormais au prix le plus cher du marché.
On objectera bien sur la récession économique actuelle Mais celle-ci frappe tous les pays européens et du monde de la même façon. Et dans cette compétition, c’est la France qui est le plus »mauvais élève" de tous ses partenaires.
Alors les slogans partisans de l’UMP pour tenter de masquer cette gabegie ne trompent personne. Même les aveugles.
Quant à l’indemnisation des chomeurs que vous évoquez comme argument suprême, ceci n’est pas un critère recevable de bonne gestion économique, à moins de tomber dans le ridicule.


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