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Commentaire de fredleborgne

sur Vive la crise de 2009 ! Menteurs ou visionnaires de l'après-crise ?


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fredleborgne fredleborgne 19 juillet 2009 12:18

Tout le monde peut se tromper, surtout abusé par des moyens infos ambiants. La crise américaine, comme le nuage de Tchernobyl, n’a pas contourné nos frontières. Peut on en vouloir à l’auteur ?
La bonne remarque, selon moi, c’est sa lapallissade. ceux qui ont encore un boulot, déjà une maison ... peuvent se contenter de plier l’échine un peu plus.
Quant aux autres, c’est l’intérim, la précarité, la flexibilité d’emploi car tout le monde ne se résout pas à aller pointer pour le RSA. Et dans ce cas-là, ce sont les boulots ingrats, aux horaires bien décalés, et bien sûr payés au minimum, d’où l’intérêt de bien faire gaffe au niveau du SMIC pour que les gens ne perdent pas d’argent en allant bosser (Déplacements, manque de temps pour faire des économies en lisant durant 3 heures les prospectus des supermarchés pour savoir : je vais acheter la saucisse à pas cher là, les conserves ici etc etc) par rapport à celui qui attend la fin de la crise chez lui.
Seulement, les vieux retraités, et les quadras bien en place ne peuvent comprendre la difficulté que les jeunes ont pour obtenir un boulot décent qui leur permette de vivre une vraie vie d’adulte, ne serait-ce aussi pour obtenir un simple permis de conduire qui permet de trouver du travail plus facilement.
Enfin, il y a le drame de ceux qui après 45 ans perdent leur boulot. Pour eux, il faut revenir à la case départ, et clairement, en dehors de courtes périodes où ils doivent suer sang et eau pour tenir la cadence comme les jeunes, on en veut pas. Ils sont moins malléables, et un retour au SMIC, alors qu’ils sont bien dans les crédits, est insupportable. De plus, ils risquent commencer à couter cher en absentéisme et en arrêt maladie. Et puis, c’est gênant quand on est soi-même un quadra de savoir que celui qu’on va avoir en face de soi sera « le petit jeune qui vide les poubelles ». Quelque part, on se projette à sa place, donc on préfère le jeune qui donne moins de malaise...
Mais les infos qui permettent aux dirigeants actuels de ne rien changer, à part de créer des réformes qui assoient plus solidement les multinationales, ne parleront pas des laissés pour compte qui n’ont rien à voir avec le SDF ou le jeune des cités, déjà très dérangeants. Car les vrais chômeurs se cachent eux-mêmes.
Dans un sens, 53% d’entre eux ont voté Sarko. je dirais, c’est bien fait . Car si Sarko n’est pas responsable de la crise, sa réponse n’est pas celle utopique du rédacteur, et l’optimisme dans l’activisme ne peut concerner que ceux qui peuvent encore se concentrer sur un travail intéressant, et permet la politique de l’autruche pour tout ce qui n’est pas dans le champ de son boulot.. Et ça, en 2007, même en lisant les promesses électorales non tenues, on pouvait le deviner. La droite de Sarko, c’est « Malheur aux exclus »


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