Un âne bâté en plus (certainement un flic du syndicat Alliance,la garde prétorienne de sa majesté Nabot Léon 1er) car s’il était un citoyen lambda il se rendrait compte que les gardiens de la paix se sont transformés en forces de l’ordre uniquement au service de la grande bourgeoisie pratiquant la finance (et d’autres traffics) qui profitent de la crise pour s’enrichir encore plus et mettre au chômage des centaines de millers de français d’un claquement de doigts...
Appel - Pour l’interdiction immédiate du Flash-ball
Mercredi 8 juillet, Joachim
Gatti, 34 ans, cinéaste, a perdu un œil touché au visage par l’un des nombreux
« flash balls » tiré par des policiers contre un groupe de
manifestants pacifiques qui protestaient contre l’expulsion d’un bâtiment
occupé à Montreuil. Selon de nombreux témoignages, tous les tirs visaient
au-dessus de la taille.
Nous ne saurions recenser
l’ensemble des blessures irréversibles dues à l’utilisation de plus en plus
fréquente de ces armes dans le « maintien de l’ordre », tant lors de
manifestations que dans le quotidien des interventions des forces de police.
Rappelons toutefois qu’en moins d’un an, au moins trois manifestants ont été
grièvement atteints à l’œil : ce fut le cas de Pierre, 17 ans, un lycéen
Nantais lors d’une manifestation à l’automne dernier et Joan, 25 ans, un
Toulousain qui participait à une autoréduction dans un supermarché ce
printemps.
En 2002, lors de la dotation en
flash ball de la police le gouvernement et les syndicats de policiers s’étaient
voulus rassurants ( ?) affirmant que ces armes étaient « non
létales » et que leur usage resterait exceptionnel et rigoureusement
encadré (suivant le principe de « proportionnalité de la
riposte »)... Les faits démontrent qu’il n’en est rien.
Assurée de son impunité, la
police utilise quotidiennement ces flash ball de façon offensive, ignorant
délibérément ces fameux principes supposés régler leur utilisation et sans
hésiter à s’en servir de manière à occasionner le maximum de dégâts (tirs à
bout portant, tirs délibérés à la tête, etc.).
Ce qui c’est passé à Montreuil,
Toulouse ou Nantes, s’inscrit dans une logique d’utilisation croissante et
quotidienne d’une répression expéditive pour faire régner l’ordre :
arrestations et interrogatoires d’enfants, multiplication des gardes à vues,
criminalisation du syndicalisme, dispersions brutales et violentes de
rassemblements « non encadrés » (manifestations, rassemblements,
fêtes, concerts), etc.
Parce que nous ne pouvons
accepter une telle surenchère de la violence policière ; parce que nous ne
pouvons nous résoudre à accepter une société où la réponse à tout conflit ou
tensions sociales soient les « tirs tendus » de flash ball :
nous demandons l’interdiction immédiate de cette arme, avant que l’irrémédiable
ne se produise.
Pour signer en ligne http://petitions.samizdat.net/001-p...
Le dossier d’information http://petitions.samizdat.net/flash-ball