J’ai été sondé une fois, de mémoire c’était pour un institut plus respectable style CSA ou IFOP.
Mais déjà j’ai eu plusieurs points qui m’ont fait sérieusement douter de la méthode (d’accord, je doutais déjà, mais ça a confirmé).
1. sondage téléphonique. Et ceux qu’on pas le téléphone ?
2. l’heure de l’appel : c’est évident qu’en appelant au milieu de l’après midi, on aura que des chomeurs et des retraités.
3. durée du sondage : 10-15 minutes. Et oui ! parce qu’il faut savoir que vu le taux de réponses positives, quand on t’accroches on ne se contente pas de te poser la question « phare » du sondage, cette dernière est noyée dans une pluie d’autres questions beaucoup plus terre-à-terre du style « envisagez-vous d’acheter un lave-vaisselle dans les 12 prochains mois ? »
4. orientation de la réponse (comme le montre l’auteur dans son dernier paragraphe)
Pour le point 4 c’était beaucoup plus construit :
contexte : je venais de répondre pendant 7 bonnes minutes à des questions du type « lave-vaisselle », quand est arrivé la question (n-2) :
-Quelle activité préférez-vous dans la journée ? a. chanter sous la douche b. rentrer chez vous et enlever vos chaussures etc... bref, aucun intérêt, puis est venue la (n-1) :
-Pourriez-vous dire pourquoi cette activité est votre préférée ? et là je suis tombé sur le cul. Une question ouverte ? pas de « oui-non » ou de « a/b/c/d » ? c’est tout simplement intraitable d’un point de vue statistique, c’est une vrai perte de temps. Le plus drôle c’est que le sondeur ne m’a pas laissé expédier la question en 3-4 mots, il fallait que j’en parle.
Et puis la question (n), celle qui éclaire les 2 dernières :
-Êtes-vous satisfait de l’action du gouvernement ?
J’ai du lui répondre de renseigner ce qui lui donnerait la meilleure appréciation de ses chefs. Il a pas du comprendre...