Ce que l’on sait en tout cas c’est que Guéant, pourtant simple conseiller, non élu du peuple et non porte parole ni de l’Elysée ni du gouvernement mais pourtant bien bavard, n’en voit aucun. Comme il a décidé qu’il n’y aurait pas d’enquête parlementaire - et bien que notre parlement soit d’une indépendance à rendre jaloux les héros de Marvel - Delphine Batho, du PS, en sera pour ses frais, elle qui demande une commission d’enquête parlementaire. Il n’y en aura pas puisqu’un simple conseiller a le pouvoir de l’interdire pourtant sans mandat ni onction populaire pour ce faire.
Puisque monsieur Guéant ne voit aucun problème, je vais avoir la gentillesse de lui en soulever quelques-uns.
Tout d’abord une anticipation à ceux qui ne vont pas manquer de se targuer de la nouvelle transparence de l’Elysée (mais non celle du ministère de l’intérieur qui a interdit à toutes les préfectures de communiquer le nombre de voitures brûlées dans la nuit du 14 au 15 juillet) comme s’en targue un des conseillers qui disait que - comme une litanie - : avant il y avait des sondages commandés et payés par l’Elysée, et bien maintenant c’est transparent. Petit détour avec la transparence. Si ce qui hier était mal, ce n’est pas en disant qu’hier étant mal cela absout aujourd’hui. Ensuite si ce qui était mal hier et non transparent, la transparence n’a pas ce pouvoir magique de transformer telle une alchimie politique et médiatique, le mauvais en bon. Pour que mes amis comprennent bien je vais prendre cet exemple. Un chef de service se sert de son autorité pour abuser de sa secrétaire, mais le soir quand tout le monde est parti. C’est mal et c’est camouflé. Aujourd’hui, un autre cadre dynamique qui a eu droit à sa Rolex avant 50 ans, décide d’abuser de sa secrétaire dans la journée, dans la salle de réunion la porte ouverte à une heure de grand passage. Est-ce devenu une bonne action dans l’intervalle uniquement parce que cela est devenu visible ? Selon moi, ignorant de sous catégorie sociale sans Rolex, cette transparence-ci ajoute deux circonstances aggravantes : le sentiment d’impunité et l’arrogance. Compris ? Cette transparence-là en affaire de politique critiquable n’est que de l’arrogance mâtinée du sentiment orgueilleux d’Ubris et « d’intouchabilité » judiciaire.
Parmi les quelques accrocs à la justice et l’honnêteté on peut commencer par le fait que le cabinet qui a droit à 10 000 € d’honoraires mensuels pour choisir de son propre chef ce qu’il est bon de sonder réussit à facturer pour plus d’un million d’euros en 2008 sans mise en concurrence (1,5). Tout en notant que ce cabinet a comme actionnaire et dirigeant un ancien proche de Nicolas the first : La Cour a remarqué que le contrat avec Publifact avait été passé sans mise en concurrence, pourtant obligatoire, et qu’il avait généré au total cent trente factures en 2008, outre des honoraires mensuels fixes de 10 000 euros pour le cabinet. Le cabinet disposait en effet d’une totale liberté d’appréciation quant aux études et sondages à mener et à facturer, ce qui privait la présidence de tout contrôle.
On peut également se poser la question, alors qu’il y a eu une inflation de conseillers à la présidence et que tout ce monde est grassement rémunéré pourquoi faut-il trouver à l’extérieur ce qui peut se trouver à l’intérieur et dans l’attribution de ces dits conseillers ?
Une autre question d’éthique : en quoi les Français doivent-il payer des sondages pour savoir si les vœux présidentiels ont bien été reçus ? En d’autres mots, en quoi ce genre de sondage sert-il à faire avancer la France au milieu de ses difficultés et en quoi cela servira-t-il à prendre de bonnes décisions pour l’avenir de notre pays ? Pour moi la réponse est simple : en rien. Cela, en revanche, a une fonction bien particulière que rend pour moins cher une brosse et une boîte de cirage Kiwi à base de graisse de phoque (aïe BB pardon !).
Si Guéant ne trouve rien à redire ce n’est pas le cas de la rédaction du Figaro (Le Monde) : Au sein du Figaro, le malaise est également palpable. La société des rédacteurs du journal a demandé à sa direction, vendredi 17 juillet, "de mettre immédiatement un terme à ce type de ’coproduction’ qui nuit gravement à la crédibilité des titres du groupe". Dans un communiqué, elle fait part de sa "consternation" après le rapport, dans lequel "il apparaît que de nombreux sondages OpinionWay publiés, notamment, par Le Figaro, sont commandités par la présidence et que certains sont expurgés avant d’être diffusés au grand public".
Ce qu’il y a d’exécrable c’est que 15 sondages - non d’après moi l’antisarkozyste primaire, mais d’après la cour des comptes - sur les trente-cinq payées par la présidence ont été également publiées dans la presse, ce qui conduit à "mettre en doute l’intérêt de telles commandes", selon Philippe Séguin, le président de la Cour. Et que cela a coûté 392 288 euros alors que certains de ces sondages sont publiés gratuitement ! L’Insitut Opinon Sarkoway s’en défend en disant que la partie caché de l’iceberg avait sans doute fondu et que les questions spécifiques se rattachant à ce coût pharaonique n’étaient sans doute pas parvenues à la cour des comptes avec ce superbe argument à encadrer : Ou bien les CD qui contiennent plus de 60 pages de détail que nous avons remis à Publifact [le cabinet en contrat avec l’Elysée] ont peut être été perdus. Tout s’explique on paye près de 400 000 euros et on perd les cd ! Quant au coût Rue89 trouve que la note est un peu salée, y compris s’il s’agit de faire l’omnibus (une enquête payée par plusieurs commanditaires avec des questions spécifiques qui s’ajoutent au principal du sondage) arrivant à la somme déjà considérée comme très bien payée de 156 000 €. On soigne ses amis à l’Elysée. Au fait le responsable de ce cabinet a reçu (encore une) la légion d’honneur en 2007. En classe on avait les bons points, puis les images, en France depuis 2007 ce sont les légions d’honneur qui se distribuent par seaux entiers mais même à ceux qui n’ont pas eu de bons points et qui ne méritent rien.
Et Mougeotte, qui dit que c’est bien la Pravda qui paye, et Guéant, qui ne voit rien de répréhensible dans tout ce mic mac avec notre argent, gardent toute leur confiance à Opinon Sarkoway. Du reste Mougeotte affirme que le Figosky ne publie que ce qu’il paye, et pourtant, un sondage, payé par Publifact pour le compte du château et encore à ce jour sur le site du journal, sur l’intérêt stratégique évident de savoir comment les vœux de l’altesse communicante avaient été reçus par la populace et trouve place grâce à un article encore en ligne ici. La question qui est soulevée par ce fait indubitable est que cela fausse la concurrence car cet organe de presse bénéficie d’un sondage qu’il n’a pas payé, c’est de la concurrence déloyale, à laquelle s’ajoute de celle des Français qui payent pour le compte du Président de la République un sondage inutile pour leur bien et leur avenir qui se retrouve ensuite en propagande dans la presse au seul intérêt de son commanditaire. Ce n’est évidemment pas démocratique car c’est mettre les moyens financiers de la France au service d’un candidat potentiel à sa propre réélection.
Pour conclure, certains disent que les sondages ne peuvent être truqués, voici ma réponse. Tout d’abord il ne faut jamais oublier que la veille de l’élection présidentielle de 2007 un sondage donnait Le Pen devant Bayrou avec au résultat moins de 10 % pour l’un et plus de 18 % pour l’autre. Alors si là, malgré les incertitudes des sondages, il n’y a pas un problème qui permette d’avoir un doute, on peut certifier qu’Elvis n’est pas mort. Les autres moyens d’agir grâce à un sondage se situent dans la date choisie (après un événement planétaire comme Londres et ses carrosses et Carlita avec son bibi sur la tête et sa génuflexion à l’Alice au pays des merveilles) et comme les questions posées. La formulation, le nombre et l’étendue des questions, tout comme leur succession entraînent inéluctablement des réponses orientées. Un exemple, vous posez cette question devant la photo d’une magnifique villa : l’achèteriez-vous ? Oui, répondent en chœur la majorité des sondés. Si vous oubliez de poser la question : voici son prix en avez-vous les moyens ? On se rend à l’évidence que la première question isolée n’a pas de sens, du moins pour la vente possible de cette belle villa (à Cap Nègre, égouts raccordés ?). Il reste deux dernières façons de modifier la réalité d’un sondage : ne pas publier l’intégralité de celui-ci (je vous renvoie ici à cette déclaration des journalistes de la Pravda : que certains [sondages] sont expurgés avant d’être diffusés au grand public) et évidemment les titres et commentaires comme il a été prouvé de nombreuses fois où le Figosky a trahi la réalité par des titres complètement trompeurs ou par des articles qui dénaturaient la réalité des sondages.
Vignette : « Bayrou talonne Sarkozy et Royal » (Alibaba0/Flickr).
Moyenne des avis sur cet article :
4.58/5
(67 votes)
400 000 euros par ici, 400 000 euros par là et après on s’étonne de la dérive de nos finances publiques...La réponse de Guéant illustre l’arrogance du pouvoir actuel. Le même Guéant étant venu, au cours du week-end, au secours du PS, attaqué par Dray et BHL. Qui peut croire à la síncérité d’un mec pareil ?
Bonjour, Merci pour cet article. Viol des consciences si personne n’est au courant ou bien grande manipulation si tout le monde le sait et si l’UMP noie le poisson dans l’eau. A vous de choisir. Bonne journée. bv
Ce qui s’appelle « abus de bien social » dans une entreprise, quel nom cel prend-il quand l’abus se passe a la tête de l’état ?
Remarquez, et j’en arrete là, je connais au moins un autre président qui est rentré a l’Elisée avec ses casseroles, tout le monde attendait la fin du mandat pour pouvoir regler les comptes, Cette fin est enfin arrivée et, Anne, soeur Anne, ne voit toujours rien venir du coté justice.
A tous ceux qui ont voté pour Sarkozy, et qui ne sont pas satisfaits,, souvenez vous en pour la prochaine fois, on vous avait prévenu. Ceux qui sont contents, allez-y, rejouissez vous et continuez, la roue tourne toujours...
Pour tous les autres, faites le dos rond, la reconstruction sera difficile.
Coucou, me revoilou... juste j’avais oublié de préciser... Mr Gueant ne peut rien faire si... les députés ou sénateurs decident de cette commisssion... lire ici, au cas où...
Est-ce qu’on ne voit pas la question par le mauvais bout de la lorgnette ?
1. Les sondages sont et resteront un élément fondamental de la politique. Ce qui plus est, ils DOIVENT l’être. Il est bon dans une démocratie que l’État sache ce que pensent ses commettants. Il est bon qu’il en tienne compte. Il DOIT en tenir compte.
2. Il faut que les sondages soit réalisés par un organisme public, en toute transparence et sous contrôle des citoyens et du pouvoir judiciaire. Que des sondages privés existent pour les corroborer, mais qu’il ne fasse aucun doute que les sondages publics sont hors de tout soupçons. SIMPLE
Les technique de sondages, les « deep motivational surveys » et les panels longitudinaux permettent de prévoir les résultat à moins de 1,5% d’erreur. On ne vote que pour donner à la population le goût de la démocratie, qui est la méthode de controle la plus efficace.
D’ailleurs, on ne teste que pour une ultime vérification avant les scrutins ; on peut, par la manipulation médiatique, faire voter la population comme on veut. Maquiller les résultats est une mesure qui va tomber en désuétude
Et donc, qu’est-ce que tu en penses, de l’utilisation de l’argent public pour faire réaliser des sondages bidons à la gloire de Sarkozy ? Tu es satisfait de l’utilisation qui est faite de tes impôts ?
« cet organe de presse bénéficie d’un sondage qu’il n’a pas payé, c’est de la concurrence déloyale » Même les élections alors sont de la concurrence déloyale. Ce sont donc les banques qui ont financé tout ce manège, et en échange, l’Etat s’est cru obligé de leur voter immédiatement ces plans de relance. Souvenez vous, les sondages et les votes ne servent à rien, ce ne sont que les choix de consommation qui décident de tout et arment les plus forts. Plus vous voterez pour un gros, et plus vous lui donnez les moyens de vous marcher fort sur les pieds !
Un CD épuré à 4OO.OOO euros, c’est mieux que le top cinquante...
On s’est fait sonder profond sur ce coup-là encore !
L’Elysée achète les opinions, l’Elysée achète les idées (les socialistes d’ouverture). Après tout, le maître de l’Elysée a peut-être raison de penser que, dans ce monde cynique, il n’est rien que l’on ne puisse obtenir par l’argent...
C’est bien 53% de neus neus qui ont voté pour sarkygnol ! Oui le neu neu, il suit les sondages, il est comme ça le neu neu, il vote pour celui qui « va gagner ». Pire même le neu neu croit ce que les sondages lui demande de croire. C’est ainsi qu’aujourd’hui le neu neu pense que l’ump fait du bon travail, même si la dette de la France est passée de 800 MILLIARDS à 1400 MILLIARDS. Le neu neu du moment qu’il est du côté du nombre même si aujourd’hui il commence à avoir un peu mal au cul, il est heureux le neu neu. A+
En mai 2008, Nicolas Sarkozy avait demandé que la Cour des comptes contrôle son train de vie tous les ans. Lors d’une conférence de presse, Philippe Séguin a commenté la lettre qu’il a adressée à Nicolas Sarkozy (disponibleici en PDF, via LeFigaro.fr) pour synthétiser les remarques de l’institution.
Il y a 3 sortes de MENSONGES — Les Mensonges — Les Sacrés Mensonges — Et ...les Sondages
( j’ai « paraphrasé » Mark Twain qui lui , à l’époque , parlait de Statistiques)
Les données des sondages sont à leurs analystes ce que les Lampadaires sont ivrognes : Ils fournissent plus un appui qu’un éclairage.... !!!! ( m’excuse là j’ai paraphrasé « Jean Dion » )
Quant à moi je dis...
S ource O ligarchique N oyant (les) D érives A nti-sociale (des) N évrosés (qui nous) G ouvernent (en nous ) E mpapaoutant... !!!!
Bravo pour ce coup de gueule salutaire. A l’évidence, la collusion entre le pouvoir en place, les sondeurs et les grands médias devient insupportable et porte atteinte aux règles de base de la démocratie. Mais Sarkozy et ses amis se soucient-t-il encore de démocratie ?
Il n’y a pas que les sondages pour connaître l’avis des citoyens.
www.democrateek.fr est un site associatif et indépendant sur lequel ce ne sont pas les politiques, mais les citoyens font des propositions sur les sujets de société. Et les propositions les plus votées sont envoyées régulièrement au gouvernement.
Le site vient d’être lancé, alors n’hésitez pas à le faire vivre en postant vos propres idées, et en votant sur celles qui vous intéressent.
je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les sondages de la presse ecrite ne sont repris a la télé que quand sarko progresse, jamais quand il descend
depuis le temps que je vois ces sondages, nabot1er devrait etre a 350% d’avis favorables
J’ai été sondé une fois, de mémoire c’était pour un institut plus respectable style CSA ou IFOP. Mais déjà j’ai eu plusieurs points qui m’ont fait sérieusement douter de la méthode (d’accord, je doutais déjà, mais ça a confirmé). 1. sondage téléphonique. Et ceux qu’on pas le téléphone ? 2. l’heure de l’appel : c’est évident qu’en appelant au milieu de l’après midi, on aura que des chomeurs et des retraités. 3. durée du sondage : 10-15 minutes. Et oui ! parce qu’il faut savoir que vu le taux de réponses positives, quand on t’accroches on ne se contente pas de te poser la question « phare » du sondage, cette dernière est noyée dans une pluie d’autres questions beaucoup plus terre-à-terre du style « envisagez-vous d’acheter un lave-vaisselle dans les 12 prochains mois ? » 4. orientation de la réponse (comme le montre l’auteur dans son dernier paragraphe)
Pour le point 4 c’était beaucoup plus construit : contexte : je venais de répondre pendant 7 bonnes minutes à des questions du type « lave-vaisselle », quand est arrivé la question (n-2) : -Quelle activité préférez-vous dans la journée ? a. chanter sous la douche b. rentrer chez vous et enlever vos chaussures etc... bref, aucun intérêt, puis est venue la (n-1) : -Pourriez-vous dire pourquoi cette activité est votre préférée ? et là je suis tombé sur le cul. Une question ouverte ? pas de « oui-non » ou de « a/b/c/d » ? c’est tout simplement intraitable d’un point de vue statistique, c’est une vrai perte de temps. Le plus drôle c’est que le sondeur ne m’a pas laissé expédier la question en 3-4 mots, il fallait que j’en parle. Et puis la question (n), celle qui éclaire les 2 dernières : -Êtes-vous satisfait de l’action du gouvernement ? J’ai du lui répondre de renseigner ce qui lui donnerait la meilleure appréciation de ses chefs. Il a pas du comprendre...
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le pouvoir, tous les pouvoirs ! cherchent à savoir ce que « le peuple » pense de lui.
Agents se mêlant discrètement à la foule, Renseignements Généraux, ...
« en 1740 l’officierde maréchaussée Guillaute écrit que dans un »étatoù la police est bien entendue, il importe au magistrat desavoir quandil lui plait où Pierre ou Jacques couche,depuisquand, qui il est, d’où il vient, ce qu’il fait ...« Pour ce faireil imagine une immense machine à roues, portant sur 2 millionsde ficheslesinformationsrelatives au million deparisiensde l’époque. »
Alors je trouve qu’on fait beaucoup de vagues dans un verre d’eau, je rappelle pourtant qu’un million, c’est mille fois moins qu’un milliard.
Dans votre liste, il manque : -les avantages à vie des ex présidents et ministres : retraite confortable, allocations en nature d’un secrétariat, bureau, voiture de fonction, chauffeur, protection, etc.
-les abattements fiscaux dont les serviteurs de l’État-c’est-moi bénéficient d’office en sus de toutes les combines possibles étudiées avec leurs avocats fiscalistes pour parfois ne pas payer d’impôts du tout ...
-les faveurs de toutes sortes : invitations aux évènements nationaux comme la garden party de l’Elysée, Roland Garros, matchs au stade de France, premières aux concertts de Johnny mais aussi à l’opéra, au théâtre, voyages prestigieux à petits prix car subventionnés par le contribuable, réductions d’office sur toutes sortes de choses, faveurs bancaires, logements de fonction, etc.
-prestige du titre qui est éternel : un ex président reste Monsieur le Président, un ex ministre, Monsieur le ministre, avec toutes les prérogatives qui vont avec.
-népotisme : les enfants des hauts fonctionnaires ont toutes les chances de se retrouver « bien placés » comme les Debré, les Poniatowski, les Giscard d’Estaing, les Mitterrand, les Sarkozy, Panafieu, etc.
Pendragon, le parangon des sado-maso à boutons.. Le troll accro à la sportule, thuriféraire gratuit des homoncules de l’oligarchie.. Pendragon, c’est vous qu’aimez bien qu’on vous tape sur le carafon ? C’est bien, continuons.. Za nous vera pas zortir de nos cons.. Et comme Pendragon, crions tous en rond : « Vive Zébulon ! Vive la Finance ! ».
Le business plan sarkozyste est simple : on ouvre grand la vanne de l’argent public pour se payer un max de sondages, et on publie uniquement ceux qui nous mettent en valeur. Et ils considèrent çà comme imparable !
Question : combien de sondages payés par l’Etat n’ont pas été rendus publics, depuis l’arrivée de Nicolas ?
N’est-ce pas scandaleux, d’une part de refuser au citoyen une information (enfin si on peut appeler çà comme çà) qu’en plus il finance de ses propres deniers, et d’autre part, de biaiser complètement en filtrant l’information selon les intérêts du locataire de l’Elysée ?
Déni de vérité, doublé d’une manipulation de vérité ! Double scandale, je dis. Ne faut-il pas dénoncer le bail, quand le locataire ne remplit manifestement pas ses devoirs élémentaires ?
Ce qui m’agace le plus dans l’histoire, c’est que, comme tout le reste, on en parlera pendant une semaine ou deux, puis plus rien....
Ensuite, ça va se reproduire. On en reparlera pendant un jour ou deux...puis plus rien.
Et ce sera devenu normal...
<<-L’état utilise notre argent pour nous mentir à travers des sondages ! -Et ouais, je sais, mais bon ! Qu’est ce que tu veux, c’est comme ça ! Tu sais, les politiciens n’ont jamais été reconnus pour leur intégrité !>>
Et voila tout ! Comme dans l’allégorie de la grenouille, un fait scandaleux, qui aurait valu une révolte massive il y a 220 ans, ne sera plus qu’un fait divers...
toute cette histoire me fait penser aux révélations que devaient faire bayrou sur les manipulations des sondeurs en cas de bons résultats du modem...celui-ci s’était manifestement planté lors des européennes, il dut « fermer sa gueule »...hélas, on voit qu’à défaut d’avoir raison, il était très loin d’avoir tort...
Ce qui parait quand meme curieux, c’est qu’a croire les instituts de sondage et les medias, un français sur deux approuve la politique de sarko. Alors pourquoi ce meme sarko fait interdire l’acces au public, chacun des lieux ou il se deplace en province (A Nimes, par deux fois, le centre ville a ete interdit aux passants et aux vehicules)
soit il est accepté par beaucoup de gens, soit une grande majorité de gens ne le supportent plus et il en a peur
Mr Sarkosy est certainement moins un traitre que les précédents présidents. Puisque son avidité permet à son masque, de se découvrir chaque jour un peu plus.
Hier, les encyclopédistes ont influencé la révolution contre la monarchie. Peut-être qu’aujourd’hui, ce sont les internautes qui...