Désolé Deneb, mais l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme existe de fait.
Quand un juif français se fait massacrer « à cause de la politique d’Israel », c’est bien de l’antisémitisme, parce qu’il n’y est pas en Israel, il a choisi (ou ses parents ont choisi) de ne pas y aller. Il se sentait plus français que juif.
N’oublions pas que le mouvement sioniste fut créé en réaction à l’affaire Dreyfus, à l’antisémitisme européen et que l’émigration massive vers Israel fait suite au plus grand génocide que l’humanité ait connu.
Ceci étant posé, on peut raisonablement se poser la question de savoir si les « juifs » ont réellement la Palestine pour patrie. On est « juif » parce que d’autres le décident pour vous, on est israélite quand on pratique la religion israélite, on est israélien quand on habite Israel (juif, ou arabe, ou autre). Les juifs ashkenazes européens parlaient le Yiddish, qui n’a rien à voir avec l’Hébreu.
Si l’on veut ramener les peuples de la terre au lieu qu’ils occupaient il y a 2000 ans, on n’a pas fini !
Mais quand les nazis ont décidé de la « solution finale », ils n’ont pas fait dans le détail !
Cela n’excuse en rien la politique israélienne, mais il est important de comprendre comment les mots en viennent à désigner autre chose que leur signification de départ.
Finalement je vous ferai remarquer que personne sur Agoravox n’a pensé à l’anniversaire du 16 juillet 1942, quand les policiers français arrêtèrent, regroupèrent, et envoyèrent à la mort 13 000 juifs, enfants compris.