Beaucoup de choses, en simplifiant (à l’ extrême, pour la
question deux.) et en essayant d’être concret.
Question 1 : l’intérêt ?
Effectivement il s’ajoute a la masse monétaire pour les
possédant (patrimoine) et s’enlève pour
les emprunteurs (l’état y compris). C’est comme cela que certains économiste et
hommes politiques explique que l’emprunt « Sarkozy » et in fine un
transfert de richesse de l’Etat vers le possédant.
Question 2 : Effet richesse
j’ai 100 en monnaie j’achète une maison pour 100, mais la banque avec 100 de
monnaie peut théoriquement « créer » 92 ( les 8 sont les fonds
propres, il y à quelque frictions ). Donc
si j’emprunte la masse monétaire est de 192 .
Maintenant nous avons un excédent de 92 qui vont servir a acheter/
produire/créer etc..( en se démultipliant avec la Vitesse de circulation de
la monnaie-donc d’une manière exponentielle- , avec un léger ralentissement du
à l’épargne – destruction de monnaie-)
De deux choses l’une ou l’offre suit cet accroissement ou
alors il y a inflation. Nous voyons qu’il est impossible a l’offre (en gros le
PIB) de suivre cet accroissement de la monnaie.
Il y a une dizaine d’année c’était l’inflation des biens et
services qui réglait le problème. Mais aujourd’hui, c’est aussi l’inflation
mais celle des actifs (la valorisation de l’immobilier et les Bourses).
Donc cette crise ne fait qu’ajuster la valeur des actifs a
la création de monnaie.
Comme cela on peut l’accepter sauf que l’ajustement se fait
par la sphère réelle (récession, chômage, etc.…) et de plus nous sommes en
économie ouverte donc entrée/sortie de capitaux et ajustement de la devise. Pas
trop de soucis si tous acceptent la « valeur » de la devise, mais
sinon ajustement et évidemment conséquence sur la sphère réelle (destruction
et/ou augmentation de monnaie).
Donc d’un point de vue théorique pas trop de problème sauf
qu’il y a destruction et transfert de richesses. Et c’est la le problème, mais
aussi destruction de monnaie, donc le moindre création etc….
Nous sommes sur le débat : entre Keynes et les monétaristes ( Milton
Friedman) entre croissance et emplois ( dans un premier temps, puis inflation
et…) contre maitrise de l’inflation (et
in fine moins de croissance et d’emplois ).
Relations entre indicateurs macro-économiques,
déséquilibre et paramètres de gestion
le dessin ne passe pas laisse moi un mail ou je peut te l’envoyer.
Extrait d’un Manuel de Gestion de Patrimoine dont je suis Coauteur.
J’espère avoir était assez clair.
En novembre Paul Jorion sort deux livres dont un entiérement consacré à la monnaie.
PS : le lien pour son article ne fonctionne pas.