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Accueil du site > Actualités > Economie > L’argent dette et le « monde d’aprés »

L’argent dette et le « monde d’aprés »

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D’ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d’argent à preter ?

La réponse est... qu’il n’y en a pas.

De nos jours, L’ARGENT S’EST FAIT DETTE.

S’il n’y avait PAS DE DETTE
Il n’y aurait PAS D’ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n’etes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d’animation, dynamique et divertissant, de l’artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D’ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous
Nous vous présentons le chef d’oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais !
Voici la vidéo :

 

 LA TRIBUNE dans sa série de l’été « LE MONDE D’APRÈS ». Chaque jour cet été, un grand témoin livre sa vision de l’après-crise. Version intégrale accessible sur Latribune.fr ( j’ai les doubles) .

Passablement énervé par les premières visions publiées et aussi par le titre qui est celui d’un livre parut en février 2009, avec comme sous titre « une crise sans précédent ».

J’ai décidé de vous donner l’introduction du livre de Matthieu Pigasse et Gilles Finchelstein.

http://emile1111.kazeo.com/Opinions-Points-de-vue/Le-Monde-d-apres-de-Matthieu-Pigasse-et-Gilles-Finchelstein,a943169.html#undefined ( même raison que la vidéo, la ce sont des images)

Mais aussi de faire le compte des « buts » :

 

Scénario ROSE /Changement : 2 à 0

Evolution du score :

1. « Les bulles sont la contrepartie de l’innovation » interview Marc de Scitivaux
Pour lui la crise c’est encore la destruction créatrice de Shumpeter et le scénario « rose ».
2.. « La fin d’un certain monde ultralibéral » interview André Comte-Sponville.
Un philosophe familier de l’espoir et du désespoir nous enjoint de nous ressourcer dans les valeurs que nous avons reçues. Pas de but. Mais important à lire.
3. « La crise va marginaliser plus encore le vieux monde » interview Alain Minc
Les changements qu’elle apportera, de ses leçons qui n’auront pas été tirées, et des nouveaux risques qui émergeront. Pas de changement radical du système.


Moyenne des avis sur cet article :  4.14/5   (14 votes)




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13 réactions à cet article    


  • emile1111 21 juillet 2009 15:39

    je suis aller sur ton site très sympa et des choses intéressantes , je retournerais voir un plus en détail.
    A bientôt


  • chantal 21 juillet 2009 14:27

    Pourquoi la vidéo est-elle couverte par des pubs impossible à fermer ?


    • emile1111 21 juillet 2009 15:36

      Bonjour,
      merci pour la version complète. J’adore internet pour ce coté entraide.
      Je ne peut répondre ( question vidéo) , car je n’ai même pas mis la vidéo j’ai indiqué le lien vers mon blog, c’est Agora qui a mis la vidéo.
      De plus comme il publie les articles avec retard le match des scénarios à déjà évolué et il évoluera tous les jours mais hélas que sur le blog, ici je serais obligé d’écrire un nouvel article tous les jours.
      Merci de votre compréhension, mais cela ne vous empêche pas d’aller sur mon blog et de laisser vos commentaires ou ici, je répondrais.


      • plancherDesVaches 21 juillet 2009 16:25

        Haaaa... Ok, c’était pour vendre le blog...

        Pas seulement les pubs....


      • yvesduc 21 juillet 2009 20:04
        J’ai décidément du mal à comprendre cette histoire de création monétaire (j’ai vu le film de Paul Grignon). Je n’ai pas réussi, pour commencer, à me faire confirmer l’idée directrice du film, à savoir que plus aucun argent n’est créé (= tout l’argent « nouvellement » injecté est une dette qu’il faudra rembourser). Je me suis livré à une petite simulation dans un tableur qui montre qu’un tel système semble néanmoins viable : l’économie ne s’étouffe pas. Chaque année, on emprunte un peu plus à la banque centrale de façon à payer les intérêts ET à permettre à la masse d’argent en circulation de croître et d’accompagner ainsi le développement économique. Ensuite, je ne vois pas pourquoi et à qui cela profite de ne plus créer d’argent. Ça dépend de ce que deviennent les intérêts remboursés à la banque centrale. Sont-ils détruits ? Ou pas ? Si l’absence de création monétaire est une pure convention économique qui ne prête pas à conséquence, puisque frappant indistinctement l’économie toute entière, il faut alors s’interroger sur cette « dette » publique dont on nous rabat les oreilles et dont une partie est dès lors rien moins que le reflet de la bonne santé de l’économie, puisque plus l’économie se porte bien, plus elle emprunte pour augmenter sa masse monétaire. Nous « payons » notre croissance. Il faudrait donc déduire de la « dette » la partie servant à « financer » l’accroissement de la masse monétaire avant de faire peur aux gens et de leur expliquer qu’il faut urgemment réduire les dépenses publiques... En conclusion, je ne suis pas convaincu à ce stade que l’on trouvera dans cette question de création monétaire l’explication des disparités de richesse à l’échelle du monde et à l’intérieur des pays, ni d’ailleurs qu’on expliquera le fabuleux privilège accordé au dollar d’être la monnaie de réserve mondiale.

        Alors, si une bonne âme peut répondre à ces questions qui devraient être simples, je suis preneur ! Il est étonnant comme même les gens du métier ne semblent pas savoir d’où vient l’argent (Cf. ci-dessous Paul Jorion).

        Par contre, le contrôle démocratique de la banque centrale, et de sa politique des taux directeurs notamment, est un sujet à ouvrir et qui me semble nettement scandaleux.


        • Proto Proto 21 juillet 2009 21:29

          "Nous vous présentons le chef d’oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais !"

          Disons qu’elle circule en français depuis plus d’un an, référencée ici même de très nombreuses fois, mais bon c’est un chouette docu.

          J’en ai placé plusieurs autres dans ma malle à docu qui complètent assez bien le sujet.

          Bien à vous,


          • King Bounty 21 juillet 2009 21:32

            moi ausi je vois une pub et j entend une voix ^^


            • emile1111 21 juillet 2009 22:02

              Beaucoup de choses, en simplifiant (à l’ extrême, pour la question deux.) et en essayant d’être concret.

               

              Question 1 : l’intérêt ?

              Effectivement il s’ajoute a la masse monétaire pour les possédant (patrimoine) et s’enlève pour les emprunteurs (l’état y compris). C’est comme cela que certains économiste et hommes politiques explique que l’emprunt « Sarkozy » et in fine un transfert de richesse de l’Etat vers le possédant.

              Question 2 : Effet richesse
              j’ai 100 en monnaie j’achète une maison pour 100, mais la banque avec 100 de monnaie peut théoriquement « créer » 92 ( les 8 sont les fonds propres, il y à quelque frictions ). Donc si j’emprunte la masse monétaire est de 192 .
              Maintenant nous avons un excédent de 92 qui vont servir a acheter/ produire/créer etc..( en se démultipliant avec la Vitesse de circulation de la monnaie-donc d’une manière exponentielle- , avec un léger ralentissement du à l’épargne – destruction de monnaie-)

              De deux choses l’une ou l’offre suit cet accroissement ou alors il y a inflation. Nous voyons qu’il est impossible a l’offre (en gros le PIB) de suivre cet accroissement de la monnaie.

              Il y a une dizaine d’année c’était l’inflation des biens et services qui réglait le problème. Mais aujourd’hui, c’est aussi l’inflation mais celle des actifs (la valorisation de l’immobilier et les Bourses).

              Donc cette crise ne fait qu’ajuster la valeur des actifs a la création de monnaie.

              Comme cela on peut l’accepter sauf que l’ajustement se fait par la sphère réelle (récession, chômage, etc.…) et de plus nous sommes en économie ouverte donc entrée/sortie de capitaux et ajustement de la devise. Pas trop de soucis si tous acceptent la « valeur » de la devise, mais sinon ajustement et évidemment conséquence sur la sphère réelle (destruction et/ou augmentation de monnaie).

              Donc d’un point de vue théorique pas trop de problème sauf qu’il y a destruction et transfert de richesses. Et c’est la le problème, mais aussi destruction de monnaie, donc le moindre création etc….
              Nous sommes sur le débat : entre Keynes et les monétaristes ( Milton Friedman) entre croissance et emplois ( dans un premier temps, puis inflation et…) contre maitrise de l’inflation (et in fine moins de croissance et d’emplois ).

               

              Relations entre indicateurs macro-économiques, déséquilibre et paramètres de gestion

              le dessin ne passe pas laisse moi un mail ou je peut te l’envoyer.
              Extrait d’un Manuel de Gestion de Patrimoine dont je suis Coauteur.

              J’espère avoir était assez clair.

              En novembre Paul Jorion sort deux livres dont un entiérement consacré à la monnaie.

              PS : le lien pour son article ne fonctionne pas.

               


              • emile1111 28 juillet 2009 17:23

                J’ai mis a jour le score est maintenant de 3:2, mais on cherche le changement vers quoi ?


                • François M. 28 juillet 2009 20:35

                  Merci pour cet article !

                  Ceux qui ont dénié jusqu’en septembre 2008 que nous étions en récession et qui disaient ne pas l’avoir vu venir, nous assurent maintenant que la récession touche à sa fin. Alors ne paniquez pas, vous pouvez maintenant respirer, recommencer à aller magasiner et dépenser de l’argent que vous n’avez pas. Endettez-vous, nom de Dieu. Soyez patriotes. Dans un système de Ponzi basé sur la création de l’argent en tant que dette, nous avons toujours besoin de plus de dettes pour que ce système puisse continuer de fonctionner. Comme toute bonne arnaque financière pyramidale. Mais cette fois, nous en avons fait notre nouveau Dieu. L’argent. Celui qui ne vaut plus rien et qui est basé sur rien de valeur ou de tangible, qui plus est.

                  Ce serait une bien terrible erreur que de confondre la solvabilité temporaire du secteur financier – achevée à grands coups d’assouplissement quantitatif et par l’appropriation massive d’argent public - et la santé à long terme de nos économies. La seule chose qui s’est réellement passée est un massif transfert des obligations des banques privées vers le public avec des dettes montantes pour les générations futures. Un baume temporaire qui ne fait que repousser l’inévitable écroulement du système financier et du système fractionnaire bancaire basé sur la dette.

                  Comment les blâmer ? La Fed s’est enfoncée dans un trou financier gigantesque d’environ 13.9 trillions de dollars sur le dos des payeurs de taxes américains pour financer ses plans de sauvetage de l’économie en moins d’un an (Rapport financier de la FDIC en PDF). Cela a eu pour effet de doubler la dette extérieure des États-Unis en moins d’un an ! Sous l’administration Obama, cette dette nationale risque fortement de doubler encore, selon leurs propres projections.

                  Voir ce lien pour trouver tous les détails.



                    • Daniel Tourre Ziberal 25 novembre 2009 21:22

                      Une partie du film est bien faite (la première), juste et pédagogique.

                      La seconde part en vrille complète.

                      Jorion semble s’inspirer de l’Ecole Autrichienne d’économie (libérale) sans en avoir compris les conséquences :

                      Pour une présentation de l’école autrichienne :
                      http://www.dantou.fr/banques.html


                      • Casaria 12 décembre 2010 20:12

                        Bonjour, je ne suis pas du tout d’accord avec le message de ce documentaire. Autant la première partie est très intéressante sur l’évolution historique ayant mené aux banques autant la deuxième partie sur l’état du système financier actuel me semble totalement partisane. La vraie question de fond que l’on sent poindre mais qui n’est jamais abordé frontalement dans le documentaire reste celle du maintien ou non du système capitaliste. Dans le même ordre je préfère plutôt la vidéo « la crise expliquée » de Jonathan Jarvis. J’en parle d’ailleurs sur un article concernant l’argent dette. Au final, l’aspect historique du documentaire est vraiment instructif et permet de comprendre le passage des orfèvres aux banquiers, mais la critique et l’absence de solution n’êtes pas vraiment à faire avancer le sujet sur la partie « moderne ».

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