• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de franc

sur Qui veut la peau du Parti Socialiste ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

franc 22 juillet 2009 17:44

Non ,l’idéal ne sera pas réalisable par un seul homme providentiel en politique ,qui l’a dit !,en tout cas pas moi -------------mais des hommes providentiels ,des génies ,sont nécessaires pour rassembler des hommes dans un but commun , pour mener un combat commun et construire un idéal commun ,--------------------------et chaque homme d’ailleurs est un petit génie à sa façon s’il accomplit, à sa place et selon son rôle en conformité avec sa vocation ,correctement son travail en toute honnêteté consciencieusement dans un esprit de rigueur et de perfectionnement qui aide à la bonne marche ,à l’harmonie et au progrès de la société ------------------------------------dans la construction d’une machine ,on a besoin de l’ingénieur qui conçoit d’abord en pensée le plan de la machine ,des collaborateurs maitres de chantier et contre-maitres pour diriger la mise en oeuvre et des ouvriers qui exécuteront des instructions pour réaliser concrètement le projet en constuisant effectivement la machine ----------c’est donc tout un groupe ,toute une collectivité unie suivant une hiérarchie organique et fonctionnelle qui est nécessaire et suffisante et non pas seulement un individu tout seul fût il un génie

en politique il faut parfois aller dans le sens contraire de l’opinion majoritaire et c’est possible ,ainsi l’appel du 18 Juin de DeGaule et même en démocratie ,l’appel à l’abolition de la peine mort de Mitterrand juste avant les élections contre la majorité du peuple qui y est favorable -----------------et d’ailleurs l’instauration de la Cour suprême ou du Conseil constitutionnel dans les démocraties est là montre qu’il est parfois légitime et même nécessaire de s’opposer à une opinion majoritairement exprimée par le peuple ------la voix du peuple peut être dans l’ignorance et se tromper ou être dans l’erreur 

la raison parfaite est aussi peu partagée partagée en politique qu’en tout autre domaine ,mais une raison élémentaire minimale est nécessaire à la survie de tout homme et de toute société ---------------et la passion est bien mieux partagé dans le domaine politique ,je vous l’accorde dans la politique politique comme ailleurs ,mais outre que la passion n’est pas une mauvaise chose en soi ,car elle apporte l’énergie de l’action ,mais comme elle est aveugle en soi elle a besoin de la raison pour la contenir et la diriger ,sans la raison la passion ,qu’elle soit positive ou négative ,est inopérante en étant insensée ou folle -----------------et donc un minimum de raison est nécessaire pour que la passion elle même puisse exister et ne pas être qu’une force aveugle et n’ayant aucun sens paticulier ---------------et c’est ainsi que la passion et la raison est et doit être un couple inséparable pour pouvoir exister chacune avec un ordre organique que c’est la raison qui dirige la passion------------------------------


bref on a autant besoin de passion que de raison et chacune a besoin réciproquement l’une de l’autre pour exister --------------------------------la raison et la passion sont simultanément et universellement répandue dans l’humanité et en proportion variable suivant les individus ,ceux qui en manquent de l’une ou de l’autre peuvent défaillir et ne pas survivre ,mais la majorité des hommes possèdent suffisament de raison et de passion pour subsister et ne serait-ce que pour exister

la monarchie philosophique est nécessairement conflictuelle ou dialectique ,je le concède mais elle est moins conflictuelle certainement et concrètement que d’autres systèmes politiques ,en étant une dialectique moins insensée et plus apaisée de par la garantie de la raison comme autorité et juge suprême ,alors que d’autres systèmes rejetant celle-ci tombent nécesairement sous le joug de la force et de violence comme seule autorité pour régler les conflits

 

Platon a raison 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès