Nous assistons tout simplement au repliement de la communauté musulmane sur des thèmes identitaires.
Il ne fallait pas oublier que cette communauté est naturellement endogamique, c’est à dire en fait raciste : un musulman doit épouser un musulman.
Mais dans une société ouverte et démocratique, les tentations d’unions en dehors de la communauté musulmane sont très fortes, notamment chez les femmes, qui savent qu’elles y gagneront une nouvelle liberté, ainsi qu’un statut social plus élevé.
Tandis que les hommes musulmans ont beaucoup de mal à se faire considérer comme des candidats valables par les femmes européennes, qui se soucient peu de quitter le statut dont elles jouissent dans les sociétés occidentales pour gagner le statut dont jouissent les femmes dans les sociétés musulmanes. Tout le monde le comprend.
Le résultat est que les échanges matrimoniaux ne peuvent pas s’équilibrer entre une société occidentale et une société musulmane.
D’où la réaction qui est en cours et qui consiste à boucler les femmes musulmanes, ou à les bacher, ou à les marier toute affaires cessantes avec des candidats de la même confession, parfois même de force.
C’est pourquoi nous assistons au retour du voile, à l’apparition de sites de mariages communautaristes, et au retour du mariage forcé des filles, parfois impubères.
Ceci doit être considérer comme la marque de l’échec définitif de l’intégration des communautés musulmanes en Europe et nous devrons en tirer les conclusions.
En passant, il est intéressant de constater que ce sont finalement les femmes européennes qui ont mis cette intégration en échec, en exprimant seulement un refus silencieux et sans aucune manifestation de quelle que sorte que ce soit.