Ah... ce bon vieux marronnier de l’homéopathie.
Comme souvent, cet article aborde le sujet avec ce qu’on appelle la « caution scientifique » : un déballage d’études, de théories, vérifiables ou pas, en rapport ou pas avec les causes supposées de l’homéopathie.
Et de finir a en appeler, face a l’adversité des preuves, a une forme de droit, de liberté a se soigner comme chacun l’entend.
En réalité, le problème se traite de manière beaucoup plus simple :
Effectivement, chacun est libre de croire en ce qu’il veut. Si tu penses que manger une pomme tous les jours te maintient en bonne santé, si tu penses que baigner ton cul dans une bassine « marche », ou encore de manger des granules de sucre « fonctionne », libre a toi, en effet.
En revanche, a quel moment ces pratiques doivent forcement passer au banc de jugement de la société ? Par deux fois :
1. Quand la pratique évaluée présente un risque externe, c’est a dire un risque pour la société, c’est a dire lorsque la santé publique est mise en danger par des pratiques inappropriées a des pathologies qu’il faut enrayer. Mais également si la pratique mets en danger les individus eux-même.
2. Quand la pratique prétend a être rembourser par la collectivité. Le budget santé n’est pas illimitée et doit forcement être dépenser de manière rationnelle. La collectivité ne peut pas subventionner aveuglement n’importe quelle pratique au prétexte que certains « y croit ». Elle doit donc, par nécessité, faire appel a la raison, a la démarche scientifique, c’est a dire, en l’occurrence, a un protocole sur lequel toutes les parties peuvent se mettre d’accord.
Et si tout ceux qui « y croit » sont également convaincus que « ça marche » alors ça ne devrait leur poser aucun problème. Car a partir du moment ou l’on dit « ça marche », c’est que l’effet est mesurable.
Dans ce cas, nul de besoin d’expliquer et de démontrer « pourquoi » ça fonctionne (l’étalage de caution scientifique de cet article). Il suffit juste de voir si ça fonctionne ou pas (c’est a dire mieux que l’effet placébo sur un test en double aveugle).
C’est la que l’aventure s’arrête pour l’homéopathie. Car les rares fois ou elle a acceptée d’être soumise a une mesure de son efficacité, elle s’est plante en beauté.
NOTA BENE :
Je ne prétends pas que l’allopathie soit la panacée, ni qu’elle n’est pas sujette a divers biais (lobbying). La preuve en est d’ailleurs que certains médicaments sont maintenant retires de la vente car leur efficacité (si ça n’est leur non dangerosité) n’est pas prouvée.
Mais dans tous les cas, allopathie ou tout autre pratique médicale, il faut passer un minimum de tests bien précis, permettant de conclure quant a l’efficacité de la pratique.
http://charlatans.info/homeopathie.shtml
http://www.unice.fr/zetetique/articles/index.html#medecines
"Des déclarations extraordinaires demandent des preuves tout aussi extraordinaires.
En d’autres termes, l’homéopathie est contredite par une quantité
impressionnante d’éléments tangibles dans un vaste ensemble de
disciplines, allant de la physique à la chimie, de l’anatomie à la
pathologie."