« Il semble certain selon vous que l’éducation nationale ne dispense qu’un enseignement erroné »
Si vous vous intéressiez a minima à l’histoire dans sa richesse et sa globalité, vous n’écririez rien de pareil.
Il est bien évident que l’education nationale sélectionne dans la masse des faits historiques ceux qui correspondent le plus à son idéologie (elle ignore ou sous-estime notamment la production scientifique des religieux catholiques ou protestants). C’est pourquoi, lors de l’affaire Louis Chagnon, elle s’est empressée d’entreprendre des mesures diciplinaires ; à l’encontre de cet enseignant ; celui-ci avait osé, dans son cours d’histoire, préciser un certain nombre de faits dérangeants à l’égard de Mahomet (pillage, massacre d’une tribu juive) ; rappeler les crimes catholiques, c’est bien sûr autorisé ; revenir sur les crimes de l’islam ou de l’athéisme, c’est blasphématoire.
J’ai l’impression de me retrouver au niveau du débat d’hier concernant la possibilité de la critique de l’islam par l’occident. Oui, le catholicisme et les crimes commis en son nom sont critiquables. Oui l’islam et les crimes en son nom sont critiqubles. Et enfin, oui, l’athéisme et les crimes commis en son nom (qui, bien que s’étalant sur une période plus courte, sont certainement plus nombreux que les précédents) sont critiquables.