@ plancherDesVaches :
Sans préjuger du fond, vos 2 déductions sont logiquement fausses :
« Soit, en résumé, il ne reste RIEN. »
« Et effectivement, Zen, dans ces cas-là, on ne peut parler QUE de psychosomatique. Mais à quel prix..... »
Il ne reste pas peut-être rien de ce que vous connaissez, et rien de physique, mais il peut rester quelquechose que vous ne connaissez pas (encore...) Et donc il peut y avoir autre chose que du psychosomatique, mais dont on ne peut pas encore parler parce que l’on ne le connait pas encore... et cela risque de durer si tous les chercheurs intéressés sont privés de financement.
En tout cas, un prix Nobel (donc au fait de la méthodologiee scientifique) a constaté des effets difficiles à expliquer avec les connaissances physico-chimiques actuelles.
Mais si vous pensez déjà tout savoir sur les interactions entre atomes voire entre molécules :
Et si vous savez tout sur l’eau, je serai ravi que vous nous expliquiez par exemple pourquoi la densité de la glace est inférieure à la densité de l’eau liquide...
En conclusion, dire que ce que l’on connait interdit des phénomènes qui sont pourtant constatés prouve seulement que l’on n’en connait pas assez : chassez cette Terre ronde que je ne saurais voir
Quand au fait que ces expériences ne sont pas toujours systématiquement reproductibles, cela prouve seulement que l’on ne maitrise pas tous les paramètres de l’expérience, ce qui serait logique si l’on ne connait pas les modes d’action en cause.
En particulier, il semble que des effets psychologiques sur des expériences de physique soient possibles, ce qui ne serait pas pour étonner après les progrès théoriques et expérimentaux en physique quantique, dans lesquels il faut tenir compte de l’effet de l’expérimentateur dans le système observé. Et les expériences sur des photons intriqués sont largement incompatibles avec le sens commun.
Restons ouverts aux découvertes futures : comme le reprenait Mr Montagnier, « l’absence de preuve n’est pas la preuve d’absence ».
Au passage, en médecine, souvenez-vous de l’ancien dogme « les cancers ne sont jamais causés par des bactéries » : on a maintenant depuis plus de 10 ans les preuves que le cancer de l’estomac est causé par des bactéries. Et pourtant l’idée que d’autres cancers soient liés à des bactéries est encore bien souvent refusée...
Bonnes réflexions !