Parler des conséquences ne sert à
rien si l’on ne va pas plus loin en observant la genèse des
affaires. Dans les trois que vous citez, après décision des parents
de se séparer, cela commence par un éloignement (enlèvement ou
rapt) des enfants par la mère.
Dans le premier cas, madame ne veut
plus vivre à la campagne, elle part en ville et le juge impose au
père 1 We par mois, qui n’est autre qu’un enlèvement d’enfant
légalisé, même si dans la majorité des cas cela se passe comme
cela. Vous avez décrit la suite.
Dans le cas Devaux, la mère part à
Caen à partir d’Aix en Provence soit à 1000 km et fait légalisé
l’enlèvement par le juge. Puis non contente, elle va ajouter des
non-présentations d’enfant, qui sont une forme évidente
d’enlèvement d’enfants et de maltraitance.
Dans le dernier cas, vous oubliez de
dire que cette histoire commence aussi par un enlèvement d’enfant
par sa mère qui va ensuite faire légaliser l’enlèvement en Russie,
mais pas en France.
Au niveau judiciaire, aucun des trois
enlèvements d’enfants initiaux n’a été puni. La justice française
a même soutenu les deux premiers en étant un acteur actif et un
déclencheur dans les conséquences qui vont suivre.
Pour les trois femmes, les fortunes
sont diverses :
La première a beaucoup perdu.
La deuxième semble être arrivée à
son but.
La dernière n’a pas réussi dans son
entreprise.
Pour les enfants les dégâts sont
énormes. Et c’est pourtant en leur nom que la justice agit. Et trois
affaires n’aurait pas existé si la pratique judiciaire qui a pour
conséquence l’élimination complète du parent qui n’a pas la garde
pour 35 % des enfants et sa mise sur la touche pour 30% d’enfants
supplémentaires qui voient leur parent éloigné que 48 heures par
mois.
Au passage, dans le langage judiciaire
un week-end par mois c’est un droit de visite normal. Un
week-end sur deux, c’est un droit de visite étendu. Tout est
dit.
Ce ne sont pas les lois qui sont à
changer, elles sont plutôt bien faites si elles sont appliquées
sans sexisme et si les juges aux affaires familiales ne tordent pas
les faits pour les faire coller à leurs objectifs, créant ainsi
toutes les conditions d’un embrasement du conflit ou allumant même
les hostilités comme dans les deux premiers cas que vous citez, au
lieu de faire un vrai travail d’apaisement.
Dans le premier cas, si l’on avait
interdit à la mère de s’éloigner parce que cela supprimait aux
enfants le droit d’avoir deux parents et que cela empêchait la mise
en place d’une garde alternée, comme le veut la loi Ségolène Royal
de 2002, rien de ce qui s’est passé ensuite ne serait arrivé. Idem
dans le cas Devaux. Idem pour le troisième cas.
Au final, il faudra bien un jour se
poser la question des conséquences et des responsabilités de telles
pratiques judiciaire :
Les femmes, les enfants qui sont tués
dans conflits familiaux parce que le système actuel dans sa pratique
est injuste et qu’il engendre des effets pervers. Certaines femmes
étant promptes à faire chanter leur mec à partir du moment ou
elles ont accouché. Mes deux ex m’ont dit une fois maman : de toute
façon, tu sais que c’est moi qui aurait la garde de l’enfant, donc
maintenant tu fais ce que je veux, sinon tu ne le reverras plus. Dans
les deux cas, vu que je n’ai pas fait ce qu’elles voulaient, elles
ont mis en place des enlèvements d’enfants avec soutien judiciaire.
J’ai eu la chance moi de ne pas craquer et de ne pas commettre
l’irréparable, mais d’autres n’ont pas les moyens de résister face
à cette violence sournoise et inhumaine qui n’existerait pas si le
comportement judiciaire n’était pas systématique et si la justice
familiale était plus équitable.
Si mes deux ex avaient su quelles
risquaient de perdre la garde dès le départ, elle n’aurait jamais
agi ainsi.
Il faut rajouter à ses meurtres les
nombreux suicides sur lesquels tout le monde se tait, mais qui font
aussi des orphelins et sont dramatiques pour les enfants. De nombreux
hommes père de famille finissent ainsi, accédant à la volonté
d’élimination mise en œuvre par la partie adverse.
Il a aussi les suicides sociaux.
L’attitude de Fabrice Devaux est en soi une forme de suicide.
L’alcoolisme, la drogue en sont d’autres. J’ai entendu dire que 30%
des SDF à Paris était des hommes mis à la rue suite à un divorce.
Certains travaillent, mais non simplement plus les moyens d’assumer
financièrement les décisions de justice (je suis moi même passé
par là).
Dans tout cela, où est le respect de
l’article 9 de la convention des droits de l’enfant que la France a
signée et l’intérêt qu’un enfant a à avoir des liens avec ses
deux parents et ses deux familles parentales ?
La justice familiale par son
dysfonctionnement crée elle-même le terreau des conflits. Il serait
temps de mettre tous ces juges intouchables et irresponsables devant
le constat de leur action et des dégâts qu’ils font sur le court et
le long terme.
Car tout cela à un cout immense et pas
seulement humain même si c’est le plus important. Un cout direct et
un cout collatéral que personne ne s’amuse à estimer tant il est
important. Les moyens de la justice familiale c’est plus de 60% du
budget de la justice. Il faut y rajouter une partie des moyens de la
justice des mineurs. Les défaillances des mineurs étant souvent des
conséquences collatérales du travail médiocre de la justice
familiale. Dans mon cas je récupère la garde de mes ainés via un
juge pour enfant alors que le juge aux affaires familiales refusait
d’agir.
Ne comptez pas sur les avocats pour
agir dans l’intérêt de leurs clients collectifs en faisant évoluer
le système. Ils vivent grassement du dysfonctionnement actuel (70%
du revenu des avocats) et on les voit promptement descendre dans la
rue, si une réforme vise à améliorer les choses, mais qu’elle
touche à leurs deniers. En France c’est sur le nombre de conflits
qu’un avocat gagne sa vie, et non sur le fait qu’il gagne ou qu’il
perde. Ils n’ont donc aucun intérêt à ce que les conflits
s’apaisent ou qu’ils soient moins nombreux. La justice familiale,
c’est leur pain blanc.
Mon combat pour que les enfants aient droit à deux parents
Ce qui est clair pour moi, c’est que
quand un système fonctionne aussi mal, il est impossible d’attendre
que ses acteurs principaux le fassent évoluer. Surtout s’ils gagnent
tous plus dans le dysfonctionnement du système.