Philippe Bilger est né en 1943, il n’a quasiment pas connu l’annexion allemande et son père était en taule pendant son enfance.
Outre le fait qu’aucun enfant ne puisse être tenu pour responsable des exactions de ses parents, Joseph Bilger n’était nullement Mengele.
Et Philippe Bilger n’est aucunement Max Mosley - du moins on ne l’a pas entendu glorifier les états de service paternels ni même se promener nu sous une tenue nazi dans une boite de nuit sulfureuse !
La loi est ainsi fait que rappeler à quelqu’un qu’il est fis/fille de nazi ou collabo ne peut constituer une isulte ou une diffamation puisque c’est la vérité. Ainsi vivent des centaines de millier de personnes, je ne me souviens plus qui évoquait ce poids infiniment lourd dans son autobiographie, évoquant également Marie-Chaix et sa soeur Anne Sylvestre, ou bien Richard Bohringer, Edith Cresson et d’autres encore qui ont en quelque-sorte subi la double peine d’une enfance saccagée et de rappels insidieux de leurs origines.
Encore récemment quelques bonnes âmes daubaient sur le « pacifisme » du père de Lionel Jospin, on n’a pas encore entendu rappeler les états de services du grand-père boulonnais d’une de nos jeunes ministres mais il est vrai que l’un de ses grands-pères fut compagnon de la libération ceci compensant peut être cela.
C’est d’autant plus révoltant que certains membres du CRIF à l’inverse se parent des plumes de leurs aieuls disparus mais au fond ils ne montrent en rien qu’ils soient dignes de porter le nom de leurs ainés.
A-t-on choisi de naitre d’une famille déportée ou d’une famille collabo ?