Un bon sujet qui ne tient toutefois absolument pas compte de la mondialisation de la langue française :
Le français est avec l’anglais l’une des deux seules langues parlées
sur tous les continents. Il est en outre la 9e langue la plus utilisée
dans le monde. 200 millions de francophones, dont 72 millions de francophones
partiels : telle est l’évaluation à laquelle parviennent les auteurs du
rapport, non sans avoir précautionneusement rappelé qu’il ne pouvait
s’agir que d’estimations et appelé de leurs voux la constitution
d’instruments de mesure plus scientifiques. Par rapport aux données
précédentes, le nombre de locuteurs capables de faire face aux
situations de communication courante a augmenté de même que le nombre
de locuteurs ayant une compétence en français plus limitée ... / ...
« Les pays où l’on trouve le plus de francophones et francophones
partiels pour l’Afrique du Nord, sont le Maroc en nombre et la Tunisie
en pourcentage de la population totale ; pour l’Afrique subsaharienne,
la République démocratique du Congo en nombre et le Gabon en
pourcentage ; pour l’Europe centrale et orientale, la Roumanie en
nombre et en pourcentage. Au Moyen-Orient, le Liban devance largement
l’Égypte en pourcentage ; dans l’océan Indien, Madagascar passe devant
les Comores en nombre mais pas en pourcentage ; en Extrême-Orient, avec
des valeurs très faibles, si le Viêt Nam est premier en nombre, le
Cambodge l’est en pourcentage ; en Europe de l’Ouest, les pourcentages
atteignent, bien sûr, quasiment les 100 % en France et en Communauté
française de Belgique, et s’en rapprochent au Luxembourg. Le Québec,
quant à lui, recense plus de 6 millions de francophones, soit 83,1 % de
sa population. Pour l’ensemble du Canada, le nombre de locuteurs est en
progression et se situe à plus de 9,2 millions. »
Source : Dossier de presse, OIF, « La Francophonie dans le monde 2006-2007 », Nathan, 2007, 328 p. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/francophonie/francophones-monde.shtml
Mais si nous même n’y croyons pas, il est en effet grand temps de devenir des anglophones ... et de faire partie du « monde mondialisé » que nous propose l’auteur