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Commentaire de barbouse

sur Big Brother je te vois...


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 18:08

bonjour gabriel,

c’est gentil de me prévenir mais cela arrive un peu tard pour ce qui est du domaine de la souffrance et de la mort et même un peu aprés, si j’ai trouvé la force d’écrire un roman/ essai philosophique sur les douleurs masculines c’est parce que j’ai traversé bien des douleurs intérieurs qui m’ont permis d’en regarder lucidement d’autres, par un vécu, pas part l’effet d’exploration du lecture.

je te rejoind sur l’importance de faire le tri intérieur, mais c’est une forme de luxe, comme prendre du recul, qu’il n’est pas toujours aisé d’avoir et cela fait vivre parfois en disharmonie trop forte avec son entourage humain, et parfois encore, lorsqu’on est entouré de gens persuadés que la terre est plate, on finit par se dire qu’ils ont raison et qu’on est pas galilée.

merci pour tes citations, c’est toujours un art de savoir les placer pour faire sens, et pour ne pas petitement resté en reste, je te livre mes préférées du moment  :

« on est plus souvent dominé par le souci d’avoir raison que celui d’être juste » disait Paolo


 Malebranche « 

 »il y a encore un défaut de trés grande conséquence, dans lequel les gens d’études tombent ordinairement, c’est qu’ils s’entêtent de quelque auteur. S’il y a quelque de chose de bon et vrai dans un livre, ils se jettent aussitot dans l’excès : tout en est vrai, tout en est bon, tout est admirable. Ils se plaisent même a admirer ce qu’ils n’entendent pas, et ils veulent que tout le monde l’admire avec eux. Ils tirent leur gloire des louanges qu’ils donnent a ces auteurs, parce qu’ils persuadent par là aux autres qu’ils les entendent parfaitement, et cela est leur sujet de vanité.

Ils s’estiment au-dessus des autres hommes, à cause qu’ils croient entendre une impertinence d’un ancien auteur, ou d’un homme qui ne s’entendait peut etre pas lui même. Combien de savants ont sué pour éclaircir des passages obscurs des philosophes, et même de quelques poètes de l’antiquité ; et combien y a t il encore de beaux esprits qui font leurs délices d’un mot et du sentiment d’un auteur !« 

et un peu plus loin dans la recherche de la vérité, de l’imagination chapitre v :

 » mais ils sont bien plaisant de se mettre fort en peine pour décider ce qu’Aristote a cru. Il est, ce me semble, assez inutile à ceux qui vivent présentement de savoir s’il y a jamais eut un homme qui s’appelât Aristote, si cet homme a écris les livres qui porte son nom, s’il entend une telle chose ou une autre dans un tel endroit de ses ouvrages, : cela ne peut faire un homme ni plus sage ni plus heureux ; mais il est trés important de savoir si ce qu’il dit est vrai ou faux en soi ;« 

et une des miennes sans fausse modestie : »Lorsque le sot mépris s’amourache du préjugé, la colère les excite mais leur couche en vain s’agite "

au plaisir, amicalement, barbouse






 


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