Shoah... Holocauste...
Suis-je négationniste ?
Je nie la banalisation qu’apporte le
mot shoah au forfait qu’il veut désigner. Je récuse le ridicule que
donne le mot holocauste au drame qu’il souhaite stigmatiser.
Même avec une majuscule, le mot shoah (catastrophe, en Hébreu) ne
rend pas compte de la spécificité de ce que l’on veut désigner.
Depuis l’origine de notre planète, il y a eu des quantités de
« shoahs » : extinction des dinosaures, la Grande Peste, Hiroshima et
Nagasaki, etc...
Banalisation de l’horreur !
L’Holocauste :
Étymologiquement, culturellement et cultuellement, utiliser ce mot
revient à vouloir faire croire, nolens volens, que les nazis étaient de
fervents croyants qui offraient des sacrifices humains à leur(s)
dieu(x).
Stupidité du concept !
La Solution finale à la question juive :
Cette locution, froidement administrative et technique, créée par
les nazis eux-mêmes, rend bien mieux compte de la spécificité et de
l’horreur de ce qui fut imposé au peuple juif : l’extermination.
La Solution finale à la question juive ôte toute humanité à ceux qui l’imaginèrent.
Par ailleurs, elle rend parfaitement compte de la négation, par
les bourreaux, de l’humanité des victimes. En effet, cette solution
finale pourrait tout aussi bien concerner les poux, les cafards, etc.
Pour toutes ces raisons, je me refuse à désigner le génocide des
Juifs par les mots de Shoah ou/et d’Holocauste et n’utilise que la
locution « Solution finale à la question juive » ou, plus brièvement,
« Solution finale » qui me paraît, et de très loin, rendre bien plus
parfaitement l’horreur qui fut imposée à tout un peuple.