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Commentaire de Naja

sur Le très controversé Syndrome d'aliénation parentale


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Naja Naja 31 juillet 2009 14:39

@ Jondegre,

" Pourtant la justice n’a aucun problème à condamner le viol, l’état à mobiliser forces de polices pour investiguer et attraper ces criminels."

Si, précisément !
La justice a beaucoup de problèmes à condamner le viol et les agressions sexuelles dans la mesure où ce sont des faits qui bien souvent ne laissent aucune trace physique.
Cela pose à la justice la question de ce qui doit être considéré comme preuve : seulement des preuves dites matérielles, sachant que l’on pourra toujours arguer, sauf cas très particulier, que telle ou telle lésion peut être due à autre chose ? Un témoignage appuyé par des analyses psychologiques établissant l’existence d’un traumatisme ? Des déclarations corroborées par d’autres personne se disant victime du même accusé ? Le portrait psychologique de ce dernier ?

Quant à mobiliser les forces de police pour investiguer et attraper les criminels... pardon, mais permettez moi de grincer des dents. Peut-être est-ce ce que certaines déclarations de propagande politique laissent penser quand il s’agit d’un enlèvement d’enfant par un inconnu, mais dans le quotidien des affaires courantes de pédocriminalité et inceste, il en va tout autrement.
Déjà, l’accusé est à 80% un proche du plaignant (dans cet article, il s’agit du père), nul besoin de l’attraper, il est tout désigné. Ensuite, police et justice, faute de moyens financiers et humains - et parfois aussi par négligence - laissent trainer des mois, voire des années, les affaires de ce type. La durée moyenne d’une procédure pour viol sur mineurs de moins de 15 ans est de... 7 ans et 9 mois. Je conçois qu’une instruction bien menée implique un travail fouillé et consciencieux, mais près de 8 ans... ça donne une idée de l’écart qui sépare les priorités annoncées par démagogie et la réalité.

"Alors pourquoi monter en épingle trois affaires pour décrédibiliser un article qui dénonce ces pratiques de destruction des pères. Sous entendre à force de dialectique (*) que lutter contre ses pratiques est renoncer à poursuivre les violeurs est manipulateur, et c’est tout le sens de votre post. "

Mon commentaire ne vise pas à décridibiliser l’article. Il apporte un complément d’information en revenant sur un point de l’article : celui qui dit que la justice n’accorde aucun crédit au SAP.
Cela ne veut pas dire que dans le cas de séparation de conjoints, les enfants ne soient jamais l’objet de tractations de la part d’un parent ou de l’autre. Comme je l’indique à la fin.
C’est manifestement vous qui tenez à voir les choses seulement en termes de tout ou rien. Au point de taxer les nuances que j’apporte de procédés rhétoriques manipulatoires... voilà qui s’appelle décridibiliser !
Je vous retourne donc la question : pourquoi ce besoin de déformer, amplifier ou extrapoler mon propos afin de décridibiliser mon intervention, et donc balayer du revers de la main les cas où les enfants pâtissent de l’aveuglement de la justice ?


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