à MJM
Et oui, c’est criant.. ;criant de mauvais goût.. ;criant de foutage de gueule.. ;comme les images quand elle se pavane habillée en « Galliano » au milieu des jeunes enfants Tchadiens...
Je vous poste un coup de gueule du woueb :
J’ai donc lu qu’elle était partie en mission
au Tchad, pour France 2, que l’Armée de terre, ou les Nations Unies,
avaient mis à sa disposition un gros zélicoptère russe pour promener
son postérieur au-dessus de la misère des Tchadiens (un encore plus
gros que celui d’Arthus-Bertrand — l’hélicoptère, pas le postérieur).
J’ai appris avec effroi qu’elle avait
souffert de la chaleur. Normal : moi, déjà, pour aller au Tchad,
j’aurais pas mis un sous-pull à col roulé, et un gilet par-dessus. Et
qu’elle avait tenu trois jours en dormant dans un container réfrigéré. Vous voyez-ça d’ici : un container réfrigéré.
Les Tchadiens, et même les biffins, c’est pas trois jours qu’ils y
passent, dans la fournaise, et pas dans des conteneurs réfrigérés. Mais
aussi, ont-ils sans doute moins peur pour leur fond de teint et rouge à
lèvres : c’est vrai, ça doit pas être garanti pour ces températures. Et
quid du Botox ?
Enfin, le truc qui m’a quand même
rassuré, c’est que pour visiter les camps de réfugiés, des petits
orphelins, des petits sidéens (on n’en parle pas dans l’article, mais
on sait bien que l’Afrique en crève), des affamés, des crève-la-faim,
la poupée Barbie blette, était habillée en Galliano (c’est même écrit
sur son futal, en gros sur les photos, combien elle a touché, de
Galliano, pour cette pub à la télé, le matin du 14 juillet juste avant
le défilé ?)
Alors moi, je vais vous dire : que les
people jouent au people, dans leurs jets, leurs yachts, leurs villas
piscines et soirées privées, ça ne me dérange absolument pas et même je
n’en ai rien à foutre. Et s’ils claquent du fric comme ça, que ça fait
travailler des gens qui nourrissent leur famille grâce à eux, et bien
vive les riches. S’il n’y avait pas eu de richous et de people
autrefois, on n’aurait pas Versailles, Chambord, et autres belles
petites choses que c’est pas ces salauds de pauvres, qui auraient pu
les payer (même si, au final, c’est avec leur sueur, leur pognon, et
même leurs vies, qu’on les a construits).
Que les pauvres en Afrique crèvent de
leurs guerres, de la famine, du Sida, ça me désole sincèrement. Mais
j’ai quand même le sentiment que ça n’est pas ma faute directement à
moi, et que je n’y peux pas vraiment grand chose non plus, à mon niveau.
Mais qu’une people aux babines
siliconées, au QI équivalent à celui d’un petit pois, une starlette sur
le retour, aille faire de la pub pour Galliano dans les camps de
réfugiés Tchadiens, aux frais de l’Armée française et des Nations Unies
là ça me débecte, ça me déboussole, ça m’écœure, ça me révolte.
Sous couvert d’humanitaire, la forme la
plus dégueulasse, indigne, indécente, abjecte de néo-colonialisme. Que
tout ça soit projeté à la télé sur une chaîne de service public le jour
de la fête nationale, liberté-égalité-fraternité, ça passe
difficilement. Quel est donc l’abruti de communiquant qui a eu cette
lumineuse idée, pour donner au bon peuple une image positive de son
armée ? Qu’on le rétrograde au grade de caporal et qu’on le mette de
corvée de chiottes jusqu’à sa retraite à 67 ans.
Quant à moi, je lance une fatwa pâtissière sur Arielle Dombasle : Entartons ! Entartons ! La poupée cornichon !
Et qu’on l’envoie dans son container réfrigéré, faire de la pub pour
Galliano sur Vénus, là où paraît-il il fait bien chaud aussi.
Ça ne donnera pas à bouffer aux petits
Tchadiens, et ça laissera quelques traces douteuses sur le treillis
Galliano. Mais bon, au moins, ça nous rendra peut-être un peu de
dignité, dont les gens comme ça semblent tellement dépourvus.