« Communiquer est un acte de combat »
Derrière les vocables toujours trompeurs et galvaudés d’opérations d’aide au retour à la paix, de stabilisation ou de normalisation, se cachent de véritables opérations de guerre.
Ce dernier avait déjà fait une déclaration lors de son audition sur le projet de loi de finances pour 2009 : « La mort de nos dix camarades dans la vallée d’Uzbeen a rappelé à nos concitoyens, et parfois dans nos propres rangs, que derrière les vocables toujours trompeurs et galvaudés d’opérations d’aide au retour à la paix, de stabilisation ou de normalisation, se cachaient de véritables opérations de guerre avec tout ce que cela comporte, et surtout qu’une fois choisi ce métier, on ne choisit plus ses missions. Mais elle a aussi rappelé que toute opération militaire comporte un volet médiatique qui va bien au delà de la simple relation des faits et devient partie intégrante du conflit, fût ce au prix de dommages collatéraux pour nos familles et nos soldats en opérations ou en cycle de préparation opérationnelle ».
C’est, peut-être, la seule fois que l’on ose parler de ce que représente l’engagement d’effectifs humains dans un combat. On peut noter toutefois que l’on ne parle pas de « l’adversaire ».
De l’importance de la communication :
Deux résultats de sondages datant de 2008 :
Celui de BVA sur « La décision d’envoyer de nouvelles troupes françaises en Afghanistan » datant de mars 2008 qui nous montre que :
-68% des personnes interrogées désapprouvent ce choix.
-18% des personnes interrogées approuvent ce choix.
Ce rapport souligne que « Au final, quelle est la portée de ces données ? C’est-à-dire, enregistre-t-on simplement une forme de bonne volonté générale des Français, voire un pacifisme hexagonal aussi atavique qu’un peu honteux ? Certainement pas. Lors d’autres conflits, et notamment lors de
Celui de CSA sur « l’opinion des français à l’égard de la présence de troupes en Afghanistan » datant d’août 2008 duquel ressort que :
-55% des personnes interrogées pensent qu’"il faut retirer les troupes car
-36% des personnes interrogées pensent qu"’il faut maintenir les troupes car elles participent à la lutte contre le terrorisme international".
A la suite d’un article sur ce sondage, JD Merchet nous rend attentif au fait que : « Maintenir le consensus sur la légitimité des opérations militaires est l’un des premiers devoirs de tout dirigeant politique. Un chef de l’Etat qui a l’opinion derrière lui (à des niveaux de 70% ou 80%) est d’autant plus fort sur la scène internationale. Manifestement, les opérations en Afghanistan, qui apparaissent comme étant liées au retour dans l’Otan, et nolens volens comme un alignement sur la politique américaine suscitent de fortes réticences, qui mettent à mal le consensus ».
Il n’y a plus qu’à attendre les résultats de l’impartial Opinion Way qui a été chargé par le ministère de
-Bixente Lizarazu, en otage exfiltré par les RAPAS du 1er RPIMa et baladé au bout d’une corde (la grappe) accroché à un hélicoptère…Cela a beaucoup plu au footballeur.
-Gérard Darmon en Afghanistan, où l’acteur a partagé le quotidien de nos soldats, qu’il a voulu « regarder de manière décalée » et les soldats lui ont chanté pour son départ ,de manière décalée, "La petite Piste" en allemand.
-Arielle Dombasle, en visite au Tchad. « Le pays est très pauvre, très pauvre, je n’imaginais pas cette misère et pourtant, des pays pauvres, j’en ai vu », témoigne l’actrice. Heureusement, comme en Afghanistan, au Liban ou au Kosovo, nos soldats interviennent pour soigner les habitants dans leurs hôpitaux militaires, rehausser le niveau scolaire, distribuer de l’eau dans les villages et assurer la bonne gestion des orphelinats. « L’aide des pays riches ici se fait criante », résume Arielle Dombasle, avant de chanter dans une magnifique robe.
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