A Norbert Gbriel
Pourquoi les assurances n’assurent plus ?
c’est très simple, les assurances n’assurent que les RISQUES CONNUS dont les OCCURRENCE sont CONNUES statistiquement par le travail des actuaires. Par exemple « l’automobile » dont on connait les « risques » : blessures/morts/dégats matériels etc.. et aussi « les occurrences » : env. 5000 morts par an etc...
Bref : Il suffit aux compagnie d’assurances d’ajouter leur marge à ces couts et elles ne peuvent jamais perdre d’argent.
On peut remarquer que si pour l’automobile les assurances connaissent parfaitement risques et occurrences, personne par contre ne peut dire « QUI » parmi les 30 millions d’automobilistes fera partie des 5000 morts par an ? C’est là seulement que réside « l’inconnu », pas dans le risque lui même.
On peut lire dans le livre de Patrick Peretti Watel : « la société du risque » page 10 :
« Sur 100 000 femmes de 50 ans, on peut certifier qu’en moyenne 1172 seront décédées d’ici 365 jours : c’est là une précision largement connue pour que les assurances réalisent des bénéfices à coups sûrs. Et cependant, pour aucune de ces 100 000 »têtes« personne ne peut dire si la mort la frappera.
Avec les antennes relais c’est tout le contraire. L’inconnu serait le risque lui même, et pourtant celui ci est seulement suspecté ! Sauf qu’au lieu d’employer le terme »suspiscion de risque« , on emploie le mot »risque« alléguant ainsi de l’existence d’un »danger réél« . Pour faire bonne mesure on ajoute parfois »Potentiel« pour renforcer le terme sans l’argumenter davantage. Conclusion, pour les assureurs, la téléphonie mobile n’est ni bonne ni mauvaise, elle est floue statistiquement du fait des incertitudes supposées, et ce flou ne permet pas de calculer des primes d’assurances, ca n’a pas d’autre signification.
Les compagnie d’asurances qualifient le risque électromagnétique de »risque fantome". Il semble qu’on n’assure pas les fantomes !
http://www.swissre.com/resources/56692000455c7cd9b724bf80a45d76a0-electrosmog_fr.Paras.0005.File.pdf