Pour le serbe et le russe j’en ai parlé au conditionnel.Si j’arrive à trouver le temps en bouclant certains projets je m’y mettrais.
J’aurais d’ailleurs préféré apprendre l’ancien slave sans avoir à me préoccuper de choisir entre le russe ou le serbe.
Pour revenir à cette idée du latin je remarque une crispation à propos de l’église catholique. Si on doit éviter tout ce que l’église catholique à touché et bien nous ne sommes pas sortis de l’auberge étant donné que cette religion a façonné durant des siècles la civilisation européenne.
Au cours d’une réunion informelle à la Cour de Cassation, Robert Badinter (pas spécialement catholique) regrettait lui même auprès de Guy Canivet l’abandon du latin en Europe. A son époque, donc il n’y a pas si longtemps, les personnes cultivées communiquaient couramment dans cette langue. Dans le milieu du droit tout avocat qui se respectait parlait latin et R Badinter trouvait cela fort pratique et plus commode que l’anglais. Par ailleurs le latin représente aussi la langue du droit romain duquel découle en partie notre système juridique.
Donc l’idée du latin est moins farfelue qu’elle n’en a l’air car elle repose sur de solides bases et une tradition ayant déjà existé il y a à peinne quelques décénnies. L’espéranto amusera sans doute beaucoup de monde, et tant mieux, mais je n’entrevois aucun avenir sérieux à cette langue.
Par exemple les espérantistes sont préoccupés de pouvoir parler une langue neutre dans un état d’esprit égalitaire. Mais ça ne marche pas ainsi. Tout pôle dominant exporte sa langue, cela a fonctionné ainsi depuis la nuit des temps et ce n’est pas près de s’arrêter.
Le vrai danger qui nous guette n’est pas l’anglais en tant que tel mais l’uniformisation du monde. Si parler l’anglais ne me dérange pas je serais en revanche atristé de voir la langue française s’appauvrir progressivement pour devenir au fil du temps pour devenir une langue de deuxième catégorie. Quand j’entends Sarkozy massacrer le français et lécher les bottes à l’oncle sam j’ai froid dans le dos.
Si un chef d’Etat maitrisait le latin, une langue réputée difficile, cela signifierait qu’il a aussi le niveau pour s’exprimer correctement dans sa propre langue. Voila aussi pourquoi je trouve intéressant qu’une langue internationale ne soit pas si facile d’accès. Un peu de barrières permet aussi de se prémunir contre les fumistes, ce qui n’est franchement pas plus mal.