« Le juif international » (the world’s foremost problem), un recueil d’articles publié en 1920 dans le périodique de la ford motor compagny « the dearborn independant », est le fruit selon Ford des travaux d’une commission qu’il avait mise sur pied pour enquêter sur la « question juive ». Ford a été obligé de se rétracter publiquement, après une intense compagne du lobby juif qui a entre autres appelé au boycott de sa production, pour dit-il sauver du chômage ses dizaines de milliers d’employés.
Morice a passé sous silence la période « peace and love » de Ford. Il faut savoir que Ford a entreprit un voyage pacifiste en décembre 1915 en vue de mettre fin au conflit de 14-18, en vain. Il n’a pas été pris au sérieux par les grandes puissances de l’époque.
Et ce au cours de ce voyage que l’idée d’étudier la « question juive » lui est venue :
« Sur le navire voyageaient deux Juifs considérables. Nous n’avions pas fait deux milles en mer qu’ils commencèrent à m’entretenir du pouvoir de la race juive, à me dire comment ils tenaient le monde par le contrôle de l’or et que les Juifs seuls et nuls autres que les Juifs pouvaient arrêter la guerre. J’hésitais à les croire et le leur dis. Alors ils entrèrent dans des détails pour m’expliquer par quels moyens les Juifs manoeuvraient la guerre… argent… matières premières… tant et si bien qu’ils me persuadèrent. Ils affirmaient et ils croyaient que les Juifs avaient déclenché la guerre, qu’ils la continueraient aussi longtemps que bon leur semblerait et qu’elle ne s’arrêterait pas tant que les Juifs n’auraient pas décidé de l’arrêter ».