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Commentaire de Gilles Bonafi

sur Crise systémique : le trou noir


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Gilles Bonafi 6 août 2009 17:32

Bonjour à tous,
tout d’abord, merci de me lire.
Certains me demandent quelles solutions je propose. Voici mon analyse.

- Tout d’abord, quelles solutions vont-ils nous apporter ? Je vous invite pour cela à lire ou relire ma série d’article "Crise systémique : les solutions" du n° 1 à 5.

- pour ma part,, je pense que le capitalisme touche à sa fin car il possède des tares fondamentales, les voici :
*un système basé sur la croissance continue et donc au final exponentielle. Or, comment faire de l’infini dans un monde fini ?
*un système d’accumulation du capital, ce que je nomme l’effet Monopoly". Par accumulation, les plus riches que riche finissent par détenir la réalité du pouvoir, ce que Keynes lui-même a dénoncé. Est-il un théoricien du complot ?
*le travail est lié à la consommation qui est elle-même liée à la dette. Ubuesque.

Bien sûr, le communisme a échoué car il a non seulement nié l’individu (dictature de l’Etat) mais aussi échoué sur le plan économique.Von Mises a résumé pour nous :
« Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu’il est impossible d’y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l’on dénomme économie planifiée n’est pas une économie du tout. C’est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. »
 — Ludwig von Mises, Socialisme

En effet, comment planifier la production agricole en tenant compte des aléas du climat ?

Donc, pour faire simple, il n’y a que 2 solutions :
-une dictature avec une énorme réduction de la population mondiale
-une troisième voie, avec un nouveau système économique

En ce qui concerne la deuxième solution, je me suis énormément engagé au sein du projet ECCE (ecce - home) car ce n’est pas à moi, ni à personne d’imposer des solutions. Ce projet doit être collectif.
En ce qui concerne, les critiques, j’ai l’habitude et j’ai été copieusement insulté lorsque j’ai annoncé la faillite de Chrysler et général Motors l’année dernière. L’avenir me donnera malheureusement raison et très bientôt. Je vous signale au passage que les dirigeants des grandes banques vendent leurs stocks options en ce moment même. Les rats quittent le navire.


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