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Accueil du site > Actualités > Economie > Crise systémique : le trou noir

Crise systémique : le trou noir

Nous sommes plusieurs à vous le dire, le répéter, insister lourdement, nous ne sommes pas en 1929, c’est bien plus grave ! Il s’agit ici d’une crise systémique, un système de captation du capital par quelques-uns, basé sur la consommation à partir de dettes et donc, parler seulement de dettes revient à occulter le problème de la consommation. Or, il faut le rappeler, sans consommation il n’y a pas de travail.

De plus, l’histoire nous apprend que ce n’est pas en 1929 que la crise a touché le fond mais en 1932 soit 3 ans plus tard.

Nous sommes très peu à informer sur l’ampleur du désastre (Paul Jorion, le LEAP, Abderrahmane Mebtoul moi même ou Pierre Jovanovic entre autres).

Ce dernier, avec humour résume notre avenir : Koh-Lanta pour tous ! Paul Jorion, plus sobre indique que c’est la fin du capitalisme.

Stiglitz, Krugman et Roubini avaient peut-être prévu la crise mais sont passés à côté de son ampleur.

Le LEAP parle de 3 vagues scélérates, il faudrait plutôt parler de tsunami. Voici donc un petit tour d’horizon qui devrait vous éclairer.

Le 24 juin 2009, « Lepoint.fr » indiquait que les exportations japonaises ont baissé de 40,9 % sur un an. Le commerce mondial est sinistré et l’on assiste à l’effondrement du secteur du transport maritime (- 21 %) et du fret aérien (-28 %)  : FOCUS/Panalpina en baisse après résultats semestriels

Pour le secteur aérien, on est au bord du gouffre (voir le blog de Pierre Jovanovic : www.jovanovic.com, truffé d’infos à ce sujet) avec selon l’ IATA (l’Association internationale du transport aérien ) une baisse de 16,5% pour le fret et de 7,2% pour les passagers en juin par rapport à l’an dernier et donc neuf milliards de dollars de pertes estimées pour 2009.

On le voit ici, 16,5 % déclarés et 28 % réels, voilà comment on triche avec les chiffres.

Si l’on prend en compte, les accidents récents (impact psychologique), la hausse du carburant, la grippe et l’aggravation de la crise, il faudra multiplier par 3, voire 4 ce chiffre. De très nombreuses faillites sont pour bientôt, ce que j’avais annoncé l’année dernière, le 23 octobre 2008 dans mon article Cessation de paiement.

L’industrie automobile est dans un état encore pire. Par exemple aux USA, les ventes de voitures se sont effondrées en juin 2009 :

Ford : - 10,9 %, General Motors : - 33,6 %, Toyota : - 31,9 %, Chrysler : - 42 %, Honda : - 29,5 % - Nissan : - 23,1 %.

C’est vrai, j’oubliais, la crise est terminée !

Bien sûr, mon calendrier a été repoussé de quelques mois car on a injecté dans l’économie des sommes faramineuses. En effet, la Fed la (banque centrale US), le 18 mars 2009 (le jour où le dollar est mort), a décidé de racheter des bons du trésor, ce qui revient à monétiser la dette, et, le 29 avril 2009, a confirmé qu’elle se portait acquéreuse de 1700 milliards de dollars soit 12,5% du PIB de titres émis par le privé et d’obligations :

http://www.federalreserve.gov/newsevents/press/monetary/20090429a.htm

Ils devraient d’ailleurs écrire plus petit pour mieux cacher la réalité ! Sélectionnez le texte et copiez-le, le chiffre exact apparaîtra.

Pour les retraites, par exemple, 15 millions de britanniques n’auront pour vivre que 560 livres par mois et pour le reste de l’Europe, l’exemple Letton sera le modèle avec 20 à 30 % de baisse des pensions.

Mais le pire concerne le chômage qui explose et le moment est venu de vous démontrer comment les chiffres sont tronqués. Jacques Freyssinet, économiste français né en 1937 dont les travaux font autorité sur l’emploi et le chômage a démontré que le chômage réel était plus de 1,5 fois supérieur à celui déclaré par le BIT (Bureau International du Travail) car le calcul ne tient pas compte des demandeurs d’emploi en formation, des cessations anticipées d’activité et de ceux qui sont dans l’absence de recherche d’emploi : 2.5 Le halo du chômage

Par exemple, en France, le chômage a augmenté de 18,7 % sur un an et l’Insee prévoit un taux de chômage de 10,5 % à la fin de l’année (9,1 % au premier trimestre) ce qui signifie, si l’on tient compte de la réalité que nous aurons un taux réel de chômage de 16 % en décembre.

Pour les ÉTATS-UNIS, on atteindra aussi 10,5 % et donc là aussi un taux réel de chômage de 16 % en décembre.

En fait, c’est bien simple, tous les chiffres sont totalement faux et je vous invite à lire ou relire Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l ... concernant la recapitalisation des banques à l’aide de magouilles comptables. Vous comprendrez ainsi pourquoi tout va mieux.

Cette crise est donc bien une crise systémique, un système basé sur le travail (dont l’essentiel des revenus sont captés par quelques-uns) qui dépend de la consommation, qui elle-même dépend de dettes.

Selon Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 « L’économie mondiale tout entière repose aujourd’hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. »

Pour rappel, depuis 2000, la dette totale des ménages américains a augmenté de 22 %, une catastrophe !

Bernard Lietaer (qui a mis en place l’euro et spécialiste des questions monétaires) avait donné une image exacte de l’ampleur de la crise aux USA, dans son livre blanc en novembre 2008 :

« L’opération de sauvetage américaine coûtera plus que la somme de toutes les activités historiques suivantes du gouvernement américain, ajustée pour l’inflation : prix de l’achat de la Louisiane, le New Deal et le Plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam, la débâcle de S&L, la NASA et la course à la lune réunis. »

En effet, le montant total des dérivés (des produits financiers qui lors d’une crise majeure ne valent plus rien), est évalué par la BRI (Banque des règlements internationaux) à 591 963 milliards de dollars au 30 décembre 2008, ce qui représente plus de  10 fois le PIB mondial  : http://www.bis.org/statistics/derstats.htm cliquez sur « Amounts outstanding of over-the-counter (OTC) derivatives by risk category and instrument » en pdf ou directement sur http://www.bis.org/statistics/otcder/dt1920a.pdf.

Pour ceux qui croient que ces chiffres sont du vent, voici les preuves du crime.

Essayez d’emprunter 10 fois la valeur de votre maison ! La finance, elle, contrôlant l’ensemble de la classe politique du monde, peut tout se permettre.

Or, il faut le rappeler, les entreprises, la finance, les banques sont interconnectées et littéralement infectées par ces produits financiers que Paul Jorion nomme « les métastases  ». Les premières grosses défaillances ont commencé ( Chrysler, General Motors par exemple) et nous assistons en ce moment, par effet domino, à l’implosion du système. Les sommes en jeu sont tellement énormes que tel un trou noir, elles font disparaître l’ensemble des Etats-nations et au passage, nos emplois, nos retraites et toutes nos protections sociales.

D’ailleurs, Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex Commissariat Général au Plan), en mai 2009 a estimé le coût de la crise à 103 % du PIB mondial soit 55 800 milliards de dollars : La crise mondiale : une ardoise de 55 800 000 000 000 de dollars américains.

C’est vrai, tout va mieux !

J’ai donc encore une fois de plus essayé de vous informer, de vous donner des preuves irréfutables de l’ampleur du désastre à venir et j’espère qu’une prise de conscience collective est en train de naître. Un autre modèle économique est à bâtir, qui ne doit pas être celui de la Banque Mondiale ou du FMI, une constitution pour l’économie (ecce - home) car l’origine de tous les problèmes est là. Pour conclure je vous laisse méditer sur ces paroles qui résument à elles seules la façon dont les choses se passent.

« D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... ». Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l’Eurogroupe. Jean-Claude Juncker dans une interview Der Spiegel n°52/1999 p136 : Wikipedia ou Democratie . Nu - Witte Werf januari 2000

 Gilles Bonafi

 

 


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66 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 11:16

    à l’auteur

    "J’ai donc encore une fois de plus essayé de vous informer, de vous donner des preuves irréfutables de l’ampleur du désastre à venir et j’espère qu’une prise de conscience collective est en train de naître. Un autre modèle économique est à bâtir"

    Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ?


    • paul muadhib 6 août 2009 11:56

      De mon point de vue plutôt joli, je crois pouvoir affirmer que proposer un autre système quelconque sans avoir compris et vu les aberrations du présent système, ne serait pas une démarche intelligente. avant de reconstruire une maison mal bâtie , il faut comprendre ce qui ne va pas d’abord..la prise de conscience est donc la première étape..
      Sans comprendre la racine du ou des problèmes, créer ex-nihilo autre chose ne donnera jamais rien , cela fait partie d’un argumentaire systématique dont le but est d’empêcher le développement de toute critique par des techniques mises au point par des cabinets de conseillers en communication....quelques exemples utilisés..démocratie, libéral , sont des mots pseudo positifs sensés faire adhérer, alors que antisémite, islamisme radical,complotistes , terroristes,bolcheviques, communistes, collectiviste, etc..sont des mots sensés faire taire toute contestations...en l’absence d’arguments fondés et réels..
      De mon cote je remercie l’auteur pour ce post..


    • Talion Talion 6 août 2009 11:58

      « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »

      Je pense que vous n’avez pas compris (ou plus probablement que mauvaise foi aidant vous n’avez pas voulu comprendre) : répondre à cette question n’est absolument pas l’objet de l’article !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 12:09

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 11:58 

      Je pense que vous n’avez pas compris (ou plus probablement que mauvaise foi aidant vous n’avez pas voulu comprendre) : répondre à cette question n’est absolument pas l’objet de l’article !

      Je remarque surtout la profusion des diagnostics et la carence en matière de propositions. Je remarque également que beaucoup s’accommodent facilement de l’un et de l’autre. Je fais partie des importuns qui interrogent les diagnostiqueurs :
      « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »


    • Talion Talion 6 août 2009 12:38

      « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »

      Si cette question vous parait centrale, vous savez ce qu’il vous reste à faire : Écrivez un article à ce sujet plutôt que de d’en exiger la réponse dans l’article d’un tiers.


    • Walden Walden 6 août 2009 12:39

      Bien qu’étant profane en matière d’économie, le constat semble être qu’il ne s’agit pas simplement d’une crise financière, mettant en cause le capitalisme, mais d’une crise systémique, mettant en question le consumérisme : c’est la course folle à la croissance par la consommation qui mine ce système.

      Une proposition alternative consiste à changer de paradigme économique et adopter la décroissance comme phase de transition vers une société qui privilégie les équilibres collectifs, et non plus les « réussites » individuelles des uns au détriment de la misère des autres, cela sur fond de déprédation de l’environnement. 

      http://www.decroissance.org/?chemin=accueil2


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 13:00

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 12:38 

      "Si cette question vous parait centrale, vous savez ce qu’il vous reste à faire : Écrivez un article à ce sujet plutôt que de d’en exiger la réponse dans l’article d’un tiers".

      Croyez-vous que je sois en capacité (voire en droit) d’écrire un article (ou plus) de propositions à partir du diagnostic réalisé par un tiers ?
      En revanche, il m’apparaît parfaitement légitime de demander à un tiers quelles sont les propositions qu’il envisage à partir de son propre diagnostic.


    • Talion Talion 6 août 2009 13:46

      "En revanche, il m’apparaît parfaitement légitime de demander à un tiers quelles sont les propositions qu’il envisage à partir de son propre diagnostic.« 

      Et s’il vous dit qu’il n’en a pas ou que ce n’était pas l’objet de son intervention, vous allez faire quoi ?...
      Le traiter de fumiste et lui dire qu’il  »ferait mieux de fermer sa grande gueule au lieu de jouer les oiseaux de mauvaise augure, de prôner le communisme, le terrorisme et l’anarchie" ?

      Je suspecte votre question de n’être qu’un cheval de Troie pour décrédibiliser l’auteur à défaut de pouvoir répondre à ses arguments...

      Vous excuserez ma paranoïa, mais avec tous les crabes de rivières qui trainent en ce moment, je préfère prendre les devants et exposer à chacun le genre de discours foireux que je lis chaque jour de la part de partisans de la pensée unique sur Internet.

      Si par contre votre question témoignait d’une volonté sincère, je vous présenterai alors mes excuses, mais entretemps l’expérience me pousse à la prudence... J’ai toujours eu horreur des lobbyistes et chargés de relation-publique qui venaient se perdre sur Internet. Ils n’ont rien à foutre ici !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 14:02

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 13:46 


      Vous avez parfaitement raison : vous êtes un paranoïaque ! ! !
      Et, de plus, vous vous y entendez en matière de procès d’intentions...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 14:07

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 13:46

      P.S. :
      Bravo également pour votre bonne foi qui vous a fait passer sous silence la moitié de ma réponse précédente, à savoir :
      Croyez-vous que je sois en capacité (voire en droit) d’écrire un article (ou plus) de propositions à partir du diagnostic réalisé par un tiers ?


    • Talion Talion 6 août 2009 14:14

      Mieux vaut être paranoïaque que pris au dépourvu...

      Quant au procès d’intention, c’est dans ce pays un sport national.

      J’ai eu au moins la franchise de vous éclairer sur mon point de vue. Au moins on ne pourra pas m’accuser d’être un faux jeton. A mes yeux c’est tout ce qui compte.

      Par contre je tiens tout de même à vous préciser que vous n’avez pas dissipé mes doutes quant à vos intentions. Je perçois également un certain énervement dans vos propos et votre réponse...
      Aurais-je appuyé là ou ça fait mal ?...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 14:26

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 14:14

      « vous n’avez pas dissipé mes doutes quant à vos intentions »

      Croyez-vous que vos états d’âme soient en mesure de m’intéresser ?
      Vous vous haussez par trop du col.
      Avec des personnes de votre acabit, il n’est qu’une chose sage : le silence...


    • Talion Talion 6 août 2009 14:50

      « Avec des personnes de votre acabit, il n’est qu’une chose sage : le silence... »

      J’aurai effectivement trouvé cette réponse plus intelligente et plus à même de me convaincre que j’avais fais fausse route...

      Au lieu de cela j’ai eu droit à une réponse outrée, véhémente voire presque insultante... (je visualisais presque vos gesticulations)
      Je ne pense pas que vous aillez servi votre cause...

      Si comme vous le prétendez vous n’avez pas de message à faire passer, alors pourquoi m’apostropher d’une manière aussi agressive ?... Ignorez-moi dans ce cas là... Vous souhaitez juste obtenir des infos complémentaire pas vrai ?... Et non pas attaquer la crédibilité de l’auteur de l’article n’est-ce pas ?... N’est-ce pas ?...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 14:55

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 14:50

      Maintenant, vous délirez. La camisole vous guette ! ! !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 15:09

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 14:50 


      P.S. et FIN :
      « Je ne pense pas que vous aillez (ayez) servi votre cause... »

      "Si comme vous le prétendez vous n’avez pas de message à faire passer, alors pourquoi m’apostropher d’une manière aussi agressive ?..."

      Rappel en guise d’apostrophe :
      Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 11:58 

      « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »
      (Cette question s’adressait à l’auteur, Gilles Bonafi) et j’ai reçu cette réponse de vous :
      "Je pense que vous n’avez pas compris (ou plus probablement que mauvaise foi aidant vous n’avez pas voulu comprendre) : répondre à cette question n’est absolument pas l’objet de l’article !"

      Quand vous m’accusez de mauvaise foi, de prime abord, c’est moi qui suis agressif ! ! !


    • Talion Talion 6 août 2009 15:26

      « Quand vous m’accusez de mauvaise foi, de prime abord, c’est moi qui suis agressif ! ! ! »

      Ben c’est bien vous qui finissez par me menacez de me mettre en camisole non ?...

      Mais bon, j’ai quand même de forte raison d’être suspicieux... Il faut dire que vous avez vendu la mèche sur vos intention juste après mon premier message. Je vous cite :

      "Je remarque surtout la profusion des diagnostics et la carence en matière de propositions. Je remarque également que beaucoup s’accommodent facilement de l’un et de l’autre. Je fais partie des importuns qui interrogent les diagnostiqueurs« 

      Ouais, bon en gros le but de votre intervention était juste d’essayer de le faire passer pour un con en déviant du sujet et en lui calquant l’étiquette d’un guignol incapable de faire mieux que ceux qui sont aux commandes et qui ferait mieux de la fermer s’il n’a rien de constructif à dire.

      C’est bien ça non ?...

      Quand je vous ai lancé le  »ou plus probablement que mauvaise foi aidant vous n’avez pas voulu comprendre" j’avais en fait tendu une perche pour voir comment vous alliez réagir car je vous soupçonnais de ne pas avoir été sincère dans vos intentions.

      Je dois dire que vous ne m’avez pas déçu...

      Si j’ai un conseil à donner à l’auteur c’est d’ignorer ce troll et de ne pas lui donner la satisfaction d’entrer dans son débat. Laisser le pourrir il s’épuisera tout seul.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 15:35

      à Talion (xxx.xxx.xxx.204) 6 août 15:26 

      Si j’ai un conseil à donner à l’auteur c’est d’ignorer ce troll et de ne pas lui donner la satisfaction d’entrer dans son débat. Laisser le pourrir il s’épuisera tout seul.

      L’auteur, avec des « amis » comme vous, n’a pas besoin d’ennemis.


    • Talion Talion 6 août 2009 15:47

      Mais qui a dit que j’étais son ami ?...


    • goc goc 6 août 2009 17:43

      Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique 

      quelle que soit la solution future, elle devra passer par le retour de l’argent comme outil et sa disparition en tant que finalité.

      l’argent devra etre gartuit :
      Par exemple. un credit devra etre au taux zero, hors frais de dossier (c’est a dire le cout d’un scribouillard qui aurait a remplir une dizaine de formulaires).

      De plus il serait souhitable de n’avoir qu’une monnaie unique mondiale

      Enfin les marchés dont les cours fluctuent en fonction de l’offre et de la demande (marchés speculatifs) devront disparaitre. Les cours des matieres premieres mondiales devront etre fixés une fois pour toute (tous les 5 ans par exemple) par un organisme mondial


    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 6 août 2009 20:36

      @ Talion, petit conseil, ne perd pas ton temps avec JP...
      Me posant exactement la meme question sur mon article, en partant du même constat idiot « vous avez un diagnostique, vous avez forcement une solution » je lui ai repondu comme toi..
      La reponse ultime du bonhomme fut la suivante
      « Vous êtes un esprit ratiocineur, illogique, irrationnel et de mauvaise foi, etc., etc. »

      Llabrés n’apporte rien au débat, fini par insulter ceux qui à son gout, n’auront pas eclairé sa petite lanterne...
      A éviter


    • Amadeus 6 août 2009 23:02

      @ GOC

      « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique
       

      quelle que soit la solution future, elle devra passer par le retour de l’argent comme outil et sa disparition en tant que finalité.

      l’argent devra etre gartuit :
      Par exemple. un credit devra etre au taux zero, hors frais de dossier (c’est a dire le cout d’un scribouillard qui aurait a remplir une dizaine de formulaires).

      De plus il serait souhitable de n’avoir qu’une monnaie unique mondiale

      Enfin les marchés dont les cours fluctuent en fonction de l’offre et de la demande (marchés speculatifs) devront disparaitre. Les cours des matieres premieres mondiales devront etre fixés une fois pour toute (tous les 5 ans par exemple) par un organisme mondial »


      Une monnaie unique mondiale ? Cela nous priverait de toute l’utilité des politiques monétaires propres à chaque pays. Ce qui est bon pour A ne l’est pas nécessairement pour B. 

      Une disparition des marchés dont les cours fluctuent en fonction de l’offre et la demande ? C’est la base même du mécanisme auto-correcteur des prix des produits. Sans lui, on n’est plus très loin d’une économie dirigée à l’ex-URSS. Le capitalisme est loin d’être parfait, mais le dirigisme est probablement encore pire, car il fausse le message et la perception. Ceci dit, le point important à retenir et qu’il est fort dangereux et inconscient de vanter haut, fort et sans aucune retenue ce genre de solution économiques miracles et drastiques sans avoir la moindre idée des implications. La macro-économie est infiniment plus complexe que cela, et croire aux solutions miracles est risqué. D’un autre côté, l’idée reprise ici par certains de passer à un autre modèle économique que le nôtre, qui prend ses bases uniquement sur la croissance, encourageant donc consommation et sur-consommation, est cependant pleine de sens.
      David O. Économiste


    • SALOMON2345 7 août 2009 10:16

      On peut être le découvreur scientifique d’une maladie sans pour autant posséder le médicament, immédiatement, et ce manque thérapeutique ne remet pas en cause votre probité scientifique parce que vous n’avez pas la réponse au « désordre » découvert !


    • iris 6 août 2009 12:08

      votre article fait fraoid dans le dos ??
      d’urgence appliquer etienne chouard-
      mais n’est ce pas un génocide des pauvres qui se prépare depuis longtemps ??
      et asservissement de ceux qui auront résisté ??


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 12:16

        à iris (xxx.xxx.xxx.174) 6 août 12:08

        « d’urgence appliquer etienne chouard »

        Iris, vous qui semblez connaître Étienne Chouard, pouvez-vous nous dire ce que seraient ses remèdes à appliquer ?


      • Alpo47 Alpo47 6 août 2009 16:14

        Félicitations Llabrès, vous avez réussi à troller un post, de manière à « introduire », surement un peu plus tard, votre message.Allez je le fais pour vous, le voici
        Tout d’abord, bravo pour votre créativité et votre souci de trouver des solutions. Il est effectivement plus facile de lister les problèmes que d’y apporter remède.

        On y apprend donc qu’aux environs de 2300, nous aurons tous droit à 5000€ de rente de l’Etat (?). Un doute m’effleure, n’y aurait il pas là, comme un petit « flottement » ? Sommes nous réellement suffisamment désintéressés pour investir pour un avenir très, très lointain ? Suis pas sur ...
        Appelons cela « Utopie », et classons le dans les idées généreuses sans suite. Je pense que c’est , hélas, leur sort.
        Dommage, mais persévérez, Llabrès. Félicitations encore.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 16:41

        à Alpo47 (xxx.xxx.xxx.194) 6 août 16:14 

        "Félicitations Llabrès, vous avez réussi à troller un post, de manière à « introduire », surement un peu plus tard, votre message« .
        Il n’était pas dans mon intention de le faire ici (sauf, bien entendu, si l’occasion s’en présentait).
        Croyez-moi ou pas, c’est en toute innocence que j’ai posé la question : »Iris, vous qui semblez connaître les idées d’Étienne Chouard, pouvez-vous nous dire ce que seraient ses remèdes à appliquer ?"

        "Allez je le fais pour vous, le voici « 
        Merci de l’avoir fait pour moi. Mais j’aurais préféré cette version :
        Le Parti Socialiste (PS) et le Parti Capitaliste Français (PCF)
        http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-parti-socialiste-ps-et-le-parti-57430

         »Tout d’abord, bravo pour votre créativité et votre souci de trouver des solutions. Il est effectivement plus facile de lister les problèmes que d’y apporter remède« .
        Je doute fort qu’il me faille prendre ce compliment au premier degré. Mais, je ferai semblant. Pour vous être agréable.

         »On y apprend donc qu’aux environs de 2300, nous aurons tous droit à 5000€ de rente [per capita] de l’Etat (?) [absolument pas : relisez & comprenez]. Un doute m’effleure, n’y aurait il pas là, comme un petit « flottement » ? Sommes nous réellement suffisamment désintéressés pour investir pour un avenir très, très lointain ? Suis pas sur ...« 
        Vous n’êtes nullement un cynique et avez une foi et une confiance aveugles en la nature humaine. Comment vous départir de votre Hu-ma-nis-me ?

         »Appelons cela « Utopie », et classons le dans les idées généreuses sans suite. Je pense que c’est , hélas, leur sort« .
        Cette utopie, comme vous le dites si justement, est basée sur un mécanisme de fonctionnement financier que la Fondation Nobel met en oeuvre depuis plus d’un siècle.

         »Dommage, mais persévérez, Llabrès. Félicitations encore."
        Je compte bien persévérer. Et je vous remercie de m’avoir généreusement invité à m’exprimer.


      • HELIOS HELIOS 6 août 2009 13:09

        Reconstruire... oui
        Garder le systeme economique actuel quii marche malgrés tout... oui

        Mettre de l’ordre... comment, voila ce que je pense :


        --- premièrement il faut redonner le « pouvoir » aux etats nations
        --- deuxiemement il faut redonner a l’economie « vraie » la préponderance sur l’economie financiere

        1) le pouvoir aux etats nations :

        ----- 2 aspects a cette soluton... aspcet 1 : c’est clair, cela veut dire qu’il ne DOIT PAS y avoir un organisme quelconque incontrolable plus puissant qu’un etat !
        Nous avons mis en place des lois antitrusts, il est urgent de mettre en place des lois pour limiter cette puissance. Si, par hasard il existait un secteur où la taille critique est necessaire, alors, l’etat (les etats) devraient le controler. fini les banques richissimes, fini les « Total » qui dictent leurs loislà ou ils veulent...
        donc premiere mesure qu’un « G20 » devrait mettre en place c’est de definir d’abord la taille maximum d’un acteur economique indépendant et ensuite la procedure de demantellement pour ceux existants.
        aspect 2 : c’est a l’etat (aux etats) que doit revenir le pouvoir de battre monnaie. les banques centrales representent les nations et la monnaie est le parfait miroir de leur economie... cela au passage redonne des objectifs clairs et sains a un organisme comme le FMI.

        2) l’economie vraie / economie financiere
        de nombreux aspects sont a examiner, mais les principaux sont les suivants :
        L’argent n’est pas une marchandise comme une autre...
        il doit exister un secteur bancaire public, majeurs, chargé de gerer les masses monaitaireset l’acces aux populations aux services bancaires, dont les petits credits. Le secteur bancaire privé peut exister dans la mesure ou il apporte des services complementaires et doit, comme pour l’enseignement, rendre des compte et respecter des programmes.
        La banque technique, c’est a dire la finance ne peut pas rapporter plus que ce que rapporte le travail sur lequel elle se base ou la richesse générée. cela au passage favorise le travail et l’emploi...
        pour mieux comprendre... une entreprise qui fait 500 euros de marge beneficiaire nette ne peut pas distribuer plus de 250 euros comme rémuneration du capital (les autres 250 euros devant aller a la rémuneration du travail, dans, par exemple, des interressements)
        Ou bien, un pret bancaire, par exemple pour la construction d’une maison (rien a voir avec un pret pour l’achat d’un bien existant) ne peut rapporter en interet plus que la plus value faites sur le prix estimé de la maison terminée diminuéee de ses couts (tous services, travails et materiaux inclus).

        Vous voyez, il existent beaucoup de solutions pour rendre de l’intelligence au systeme sans tout casser out opter pour une vision communiste. Il faut simplement etre clair, l’argent de doit pas servir autrement que comme un vecteur de valeur et non pas de pouvoir. le pouvoir, ce sont les etats qui l’ont, pas les banques !


        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 6 août 2009 15:16

          @ Hélios,

          Il me semble, pourtant, que l’argent est bien une marchandise comme une autre et doit être traitée comme tel : Sa valeur devant être fixée par le marché, et non par une décision politique d’une quelquonque banque centrale. On voit où cela nous mène.

          De même, les banques doivent respecter les mêmes contraintes que n’importe quelle entreprise : imagine-t-on un boulanger vendre cent fois plus de pain que ce qu’il achète de farine !

          Le résultat d’une telle crise, est soit une véritable prise de conscience du danger de confier trop de pouvoir aux états, en particulier en matière financière, et donc une société plus libre et où les citoyens sont responsables de leur devenir et de leurs choix (exemple démocratie suisse) ; soit nous allons vers quelques sombres tyrannies, que certains semblent appeller de leur voeux, avec repliement sur soi (rejet de la mondialisation), retour à de supposées valeurs ancestrales et pureté originelle, nationalisme, étatisme (augmentation des contrôles dans tout les secteurs d’activité), bref, un retour vers les années de plomb.

          Friedman avait obtenu son prix Nobel d’économie en démontrant que l’interventionnisme d’Etat était la cause de la crise de 1929 et avait ralenti la reprise. Les mêmes causes, produisent les même effets.


        • HELIOS HELIOS 6 août 2009 17:01

          ... bien, ben nous attendons celui qui ecrira un livre pour expliquer que la crise de 2009 est justement due au non-interventionisme de l’etat qui a abandonné toutes ses prerogatives et tout son pouvoir au marché. Aura-èt-il le prix Nobel ? nous verrons bien.

          Pour le reste de votre propos (au passage je vous remercie de participer) l’argent ne peut etre une marchandise comme une autre sauf a supprimer la monnaie scripturale.
          Toutefois, si vous pensez qu’on peut parfaitement le mettre a disposition sur des « marchés » comme cela se passe actuellement, il faut imperativement que l’etat en controle la production... vous voyez, on y arrive, les banques ont une forme d’illegitimité qui nous a conduit là ou nous en sommes (entre autres).


        • SALOMON2345 7 août 2009 16:36

          Jesuisunhommelibre

          - Dire que ce sont les « Etats » qui sont responsables de la crise, alors que ceux-ci pratiquent, justement, les incantations des Chicago’boys, dont Friedmann fut le roi du désengagement des-dit « Etats », relève soit de la mauvaise foi soit d’une cécité grave !
          - Par ailleurs, votre pseudo affirme votre état d’homme libre mais vous pensez réellement ne dépendre de rien, n’être qu’un insulaire sur un atoll entouré de personne, un peu comme ces chefs d’entreprise du BTP qui claironnaient - voilà peu - être les rois du monde et qui supplient aujourd’hui le collectivités territoriales de lancer d’urgence les travaux dont ils ont votés les crédits publics, constitués par l’impôt...des autres !


        • Daminos 6 août 2009 13:10

          Pour pouvoir appliquer une solution, quelle quelle soit, il faut d’abord que les gens prennent conscience que des personnes sans aucune conscience sont au pouvoir.

          Si vous arrivez à changer le système, mais que de telles personnes restent, vous pouvez être sûr qu’elles le détourneront à nouveau à leur profit.


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 6 août 2009 15:21

            @ Daminos

            Entièrement d’accord avec vous :
            « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument »
            Cette célèbre sentence de Lord Acton est le meilleur commentaire qu’on puisse faire.

            Seule la subsidiarité est une solution viable et enviable.


          • chourave 6 août 2009 13:40

            Bien sur la crise est systémique, c’est la crise du systeme économico financier.

            Au dela du seul mot « systémique » que beaucoup utilisent pour qualifier, à raison, quelque chose de complexe, il faut aussi en voir les consequences.

            D’abord le monde économico financier, est par essence un systeme complexe car il y a une multitude d’intervenants ( Hommes, Politiques, entreprises, banques....) et ces intervenants sont de plus en plus nombreux du fait de la mondialisation. Il y a énormément d’interactions de forme et de nature très différentes entre les acteurs. Ceci défini bien un système au sens de la systémique (science des systèmes) (pour ceux que cela interesse http://jfa04.chez-alice.fr/gensyst.html).

            Cette science bien que très interessante ne nous apprend pas grand chose en fait.
            Tout de même d’abord : le fondement de cette discipline est que : même si on connait tout les composants d’un systeme et le comportement indifviduel de ces composants, il est impossible par une démarche déterministe de connaitre le comportement de l’ensemble. La systemique se donnant somme gageure d’y parvenir.

            Ceci veut dire dans le cas qui nous occupe, que même si on met en place une nouvelle règle (par exemple interdire les produits dérivés ou supprimer quelques acteurs comme des banques) personne n’est capable de dire quelles seront les conséquences. Cela veut dire aussi que personne ne sait quelles vont être les effets de telle ou telle décision politique.

            La systémique nous apprend aussi qu’il y a deux techniques pour maitriser un systeme qui devient incontrolable. La première est d’élaborer des règles draconienne pour réguler les échanges. La deuxieme est de subdiviser le systeme en sous systemes devenus controlables, le systeme chapeau devenant lui même controlable.
            La subdivision peut être géographique mais aussi fonctionnelle, par exemple isoler la sphère financière ou autre.

            Ce n’est que lorsque le systeme est devenu controlable que l’on peut choisir et débattre des orientations, avant c’est peine perdue.


            • SALOMON2345 7 août 2009 16:49

              Chourave
              Merci de souligner à beaucoup la complexité qui ne peut recevoir - lors d’une crise - une réponse simple ou univoque. Lorsqu’il est fait allusion au château de cartes pour l’activité globale d’un pays, d’un continent et plus du monde, l’image est valable mais assez explicite encore. En effet, c’est l’assemblage d’ensembles et de sous ensembles qui font « la machine », et bouger un « boulon » ne garanti pas le dépannage recherché et peut conduire au désastre plus grand que la volonté initiale. La passion contenue, la raison doit de nouveau gouverner et il n’est pas idiot de croire que - à l’émergence d’une catastrophe - le Politique (avec P majuscule) gouverne enfin pour le bien commun et décide par un moyen nouveau (monnaie recrée) de laisser pourrir les lessiveuses et de rembourser au compte goutte les anciens billets planqués et moisis....je rêve ?


            • kdb 6 août 2009 14:20

              merci pour cet article ont peut entendre Pierre Jovanovic tout les mercredi 14H-16H sur radio-ici et maintenant sur 95.2 FM et aussi en streaming sur le web il y fait une bonne intervention en revue de presse et donne les dernières infos sur le sujet


              • kdb 6 août 2009 14:36

                je crois que des agents payer pour... pullulent souvent sur les forums
                 dés qu’ont parle de:Pierre Jovanovic,etienne chouard,le site Banckster,Bakchich « il y a des hauts cris » : de paranoïaques,voir même etre taxé d’ d’extrême drOATEeee
                et autre complotisme du 11/9
                cette technique de culpabilisation devient lassante et ne prend plus !


                • Talion Talion 6 août 2009 17:10

                  « cette technique de culpabilisation devient lassante et ne prend plus ! »

                  Tout à fait et il est vital d’exposer cette stratégie dès qu’elle pointe le bout de sont nez sur un forum ou un site d’information comme Agoravox.


                • marie 6 août 2009 14:58

                  on est coincés. etats nations ? ah bon : on nous a bombardé que c’est pas bien de croire en son pays, alors quekl état nation, quels peuples ? peuples et nations : Ce sont de gros mots dégueulasses ; allez faire quelque chose avec çà.

                  pieds et poings liés aux marchands ert aux banques ; allez vous défaire de çà en sachant que la majorité de nos concitoyens ne s’en rendent même pas compte de ce décervalage opéré depuis 30 à 40 ans sur les consciences : ils y sont arrivés : on ne lit plus, on se gave de people, la nature on s’en fiche, on veut nos voitures et procréer sans entraves.
                  allez bonnes vacances.


                  • PhilVite PhilVite 6 août 2009 15:57

                    « Pour ceux qui croient que ces chiffres sont du vent, voici les preuves du crime. »

                    Ce lien ne marche pas, serait-il possible de l’activer ?


                    • Claude nachin Claude nachin 6 août 2009 16:06

                      Voici un article qui montre l’étendue du désastre. Il est temps d’en revenir à Keynes : entre le Charybde du capitalisme financier et le Scylla de l’étatisation, trouvez le chemin d’une économie mixte régulée.


                      • Kalki Kalki 6 août 2009 16:30

                        Est si on revenait encore plus loin, est ce que vous savez ce qu’est la liberté humaine ?

                        Le modele de keynes, porté en lui - la dérive actuelle du systeme - dans sa forme


                      • Kalki Kalki 6 août 2009 16:28

                        Quand un système montre a plusieur reprise ses défaillance - c’est qu’il ne peut etre réglée, régulé, mais que son déraillement est encré dans la forme - dans la structure, dans l’esprit du systéme !

                        Alors dans ce il faut changer de système complétement, car il ne sert à rien de continuer avec celui ci.

                        C’est à dire repartir de ZERO - et s’écarter de tout préconception ou tout souvenir du systeme.

                        Voulez vous d’un systeme hierarchique, non humain, donc autoritaire, donc pouvoir, donc totalitarisme, donc société de controle et société de pillage et d’abettissement. Société d’esclavage ? Est ce que vous voulez cela.

                        Vous le signez au moment meme ou vous désirez que quelqu’un prenne les décisions pour vous.

                        C’est l’individu qui fait la société , pour que sa liberté existe, pour que cette individu et ces enfants pense donc existe.

                        Si c’est la société qui dit faire la liberté, alors ce n’est plus la liberté - car il y a controle, donc mafia donc etc, etc, etc ...

                        Est ce que c’est clair ?


                        • tchoo 6 août 2009 17:16

                          Mais c’est quoi ces prévisionnistes à la petite semaine,
                          alors que Goldman Sachs et BNP PARIBAS entres autres, renouent avec des profits faramineux, il faudrait croire ces mauvaises augures.

                          Un peu d’optimisme que diable, tout va bien Mme La Marquise !


                          • Gilles Bonafi 6 août 2009 17:32

                            Bonjour à tous,
                            tout d’abord, merci de me lire.
                            Certains me demandent quelles solutions je propose. Voici mon analyse.

                            - Tout d’abord, quelles solutions vont-ils nous apporter ? Je vous invite pour cela à lire ou relire ma série d’article "Crise systémique : les solutions" du n° 1 à 5.

                            - pour ma part,, je pense que le capitalisme touche à sa fin car il possède des tares fondamentales, les voici :
                            *un système basé sur la croissance continue et donc au final exponentielle. Or, comment faire de l’infini dans un monde fini ?
                            *un système d’accumulation du capital, ce que je nomme l’effet Monopoly". Par accumulation, les plus riches que riche finissent par détenir la réalité du pouvoir, ce que Keynes lui-même a dénoncé. Est-il un théoricien du complot ?
                            *le travail est lié à la consommation qui est elle-même liée à la dette. Ubuesque.

                            Bien sûr, le communisme a échoué car il a non seulement nié l’individu (dictature de l’Etat) mais aussi échoué sur le plan économique.Von Mises a résumé pour nous :
                            « Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu’il est impossible d’y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l’on dénomme économie planifiée n’est pas une économie du tout. C’est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. »
                             — Ludwig von Mises, Socialisme

                            En effet, comment planifier la production agricole en tenant compte des aléas du climat ?

                            Donc, pour faire simple, il n’y a que 2 solutions :
                            -une dictature avec une énorme réduction de la population mondiale
                            -une troisième voie, avec un nouveau système économique

                            En ce qui concerne la deuxième solution, je me suis énormément engagé au sein du projet ECCE (ecce - home) car ce n’est pas à moi, ni à personne d’imposer des solutions. Ce projet doit être collectif.
                            En ce qui concerne, les critiques, j’ai l’habitude et j’ai été copieusement insulté lorsque j’ai annoncé la faillite de Chrysler et général Motors l’année dernière. L’avenir me donnera malheureusement raison et très bientôt. Je vous signale au passage que les dirigeants des grandes banques vendent leurs stocks options en ce moment même. Les rats quittent le navire.


                            • Talion Talion 6 août 2009 17:53

                              Merci pour ces précisions complémentaires ainsi que pour cette article. J’ai pris plaisir à le lire et à étudier votre point de vue.

                              J’apprécie beaucoup les analyses de Mondialisation.ca, bien qu’il m’arrive de ne pas toujours les partager.

                              Malheureusement je crains fort que votre pessimisme concernant cette crise ne soit pas exagéré et que la première solution que vous voyez à celle-ci soit celle qui risque d’être retenue par beaucoup de nos responsables politiques.

                              Le tour de vis sécuritaire est dores et déjà sensible en France, sans parler des USA...


                            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 août 2009 18:28

                              à Gilles Bonafi  (xxx.xxx.xxx.189) 6 août 17:32

                              « Certains me demandent quelles solutions je propose ».
                              Effectivement.

                              "Donc, pour faire simple, il n’y a que 2 solutions :

                              - une dictature avec une énorme réduction de la population mondiale

                              - une troisième voie, avec un nouveau système économique« 

                              Vous indiquez qu’il n’y a que deux solutions mais vous citez une »troisième voie« . Ne manque-t-il pas »la seconde voie" ?


                            • Gilles Bonafi 7 août 2009 01:00


                              La première voie est le capitalisme, la seconde, le communisme. Thèse, antithèse.Donc, la seconde solution est la troisième voie qui reste à trouver. Le cerveau collectif que constitue le net n’est-il pas capable de relever ce défi ? C’est en cela que le projet ECCE est révolutionnaire.


                            • Kalki Kalki 7 août 2009 14:38

                              Heureusement que Les sciences humaines et que le maletre humain et aujourd’hui connus !

                              Ce n’est plus un méchant diable qui l’habite.

                              TOut est chiffré est ce que l’on vise une société humaine et libre ?

                              Cela ne sortira jamais de la tete d’un dirigeant. La liberté est contraire a la soumission.

                              Ce qui se joue aussi finalement c’est - la lutte de l’individu - contre l’empire totalitaire ( quelqu’il soit d’ailleurs).

                              Ce n’est pas en étant dans la masse que l’on pense à la masse, quand on est conforme on ne pense pas donc, on ne pense pas a la totalité ou a soi reellement.

                              C’est la lutte de l’individu contre ce qui n’est plus individu - indivisible - la masse est divisible - mais elle est une , une sous un pouvoir. C’est la monstruosité des totalitarismes pourvu qu’une idéologie nous sauve tous dis la masse - et elle tombe dans son propre schéma systémique.


                            • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 8 août 2009 00:21

                              à Gilles Bonafi (xxx.xxx.xxx.189) 7 août 01:00

                              À votre invitation implicite, je me suis rendu sur le site de ECCE.
                              La première phrase de la page d’accueil est :
                              « Proposition de site collaboratif en articulation avec le Blog de Paul Jorion »

                              Je me suis donc intéressé à Paul Jorion en me rendant sur son blog où il se présente ainsi :
                              "Paul Jorion est Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles. Il est diplômé en sociologie et en anthropologie sociale. Il a enseigné aux universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et à l’Université de Californie à Irvine. Il a également été fonctionnaire des Nations-Unies (FAO), participant à des projets de développement en Afrique.
                              Paul Jorion a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il avait préalablement été trader sur le marché des futures dans une banque française. Il a publié un ouvrage en anglais relatif aux répercussions pour les marchés boursiers de la faillite de la compagnie Enron : Investing in a Post-Enron World (McGraw-Hill : 2003). Il a publié plus récemment, Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007), L’implosion. La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce “la crise des subprimes” (Fayard : 2008) et La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard : 2008).
                              Paul Jorion est « Visiting Scholar » du Programme Interdépartemental Human Complex Systems de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA)« .

                              De son côté Wikipédia apporte les informations suivantes :
                               »Paul Jorion né le 22 juillet 1946, est anthropologue et sociologue, spécialisé dans les sciences cognitives et l’économie.
                              Il a enseigné dans les universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et l’université de Californie à Irvine. Il a également été fonctionnaire des Nations Unies (FAO), participant à des projets de développement en Afrique« .

                              À 63 ans, Paul Jorion semble avoir conduit une carrière honorable.

                              C’est donc une surprise de découvrir sur son blog un appel à la générosité financière de donateurs :
                               »Faire une donation
                              Vous avez la gentillesse de louer mon indépendance : je ne travaille en effet pas pour une entreprise, je n’enseigne pas non plus, ni ne veut (veux) bénéficier de la publicité – qui n’est pas ma tasse de thé ! Je vis exclusivement de mes droits d’auteurs et de vos contributions. Je pourrai continuer d’écrire comme je le fais aujourd’hui tant que vous m’y aiderez.
                              Je refuse d’opérer parmi vous une sélection par l’argent : je veux que l’accès à mes textes reste gratuit parce que j’entends continuer de m’adresser à ceux pour qui tout ce qui n’est pas gratuit est trop cher. Et il me faut du coup compter sur d’autres qui pourraient contribuer davantage – mais sur une base strictement volontaire.
                              Pour qu’il n’y ait pas d’abus de ma part, je publierai mes comptes tous les six mois, ce qui vous permettra de juger la manière dont j’utilise ces fonds. Si la formule produit plus que le nécessaire – on peut rêver ! – les sommes seront redistribuées dans le même esprit : pour le développement d’une presse « alternative » : en faisant monter à bord d’autres « journalistes presslib’ » (et pourquoi pas vous ?)« .

                              Il ajoute :
                               »Donation : objectif
                              Avec 2.000 € je peux me débrouiller – qui ne pourrait ? – la somme est un peu arbitraire et, franchement, a été déterminée en fonction des dons qui furent effectivement versés au cours des mois d’avril et de mai («  La liberté est l’amour de la nécessité », Kant).
                              Alors voici : pour mai : 2.374 €
                              Pour juin : 3.099 €
                              Pour juillet : 2.022 €
                              Somme (brute) reçue à ce jour (7 août) : 1381 €« 

                              Arrivé à ce stade, il est difficile de comprende qu’à 63 ans, Paul Jion ne soit pas parvenu, pendant sa belle carrière (d’écomiste), à se constituer un patrimoine ou, au pire, des droits à retraite par répartition ou par capitalisation, qui seraient les garants de son absolue indépendance financière, et qu’il doive en quelque sorte s’en remettre à la quasi mendicité pour remédier à son imprévoyance financière...

                              Cité en toute première page d’accueil du site ECCE, il est donné à penser que Paul Jolion constitue une pièce maîtresse du Projet ECCE, à savoir :Espace Collaboratif vers une Constitution pour l’Economie
                              Cet ensemble de considérations, comme par exemple la »rare efficience" de la FAO, bien connue de ceux qui l’ont pratiquée, génère une immense perplexité quant à la crédibilité des objectifs et des modalités du Projet ECCE en matière d’élaboration d’une Constitution pour l’Économie.

                              Personnellement, je ne manquerai pas d’approfondir les informations du site ECCE afin que leur pertinence puisse effacer cette immense perplexité.


                            • donfredo donfredo 6 août 2009 17:33

                              Pourquoi personne ne parle de Lyndon LaRouche ?


                              • Talion Talion 6 août 2009 17:58

                                C’est vrai que cela aurait pu être opportun...

                                Pour ceux qui ne savent pas qui est ce Monsieur, voici un petit résumé :
                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyndon_LaRouche


                              • King Bounty 6 août 2009 18:48

                                quote :

                                Je remarque surtout la profusion des diagnostics et la carence en matière de propositions. Je remarque également que beaucoup s’accommodent facilement de l’un et de l’autre. Je fais partie des importuns qui interrogent les diagnostiqueurs :
                                « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »

                                L atititude même du troll ( qui profite du systeme et que le vérité met mal a l aise ) : auriez vous demander a un medecin qui aurait decouvert les symptomes de la rage chez un patient avant pasteur comment il comptait le guerir ??


                                • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 8 août 2009 09:42

                                  à King Bounty (xxx.xxx.xxx.130) 6 août 18:48 

                                  quote : citant :
                                  Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 6 août 12:09
                                  Je remarque surtout la profusion des diagnostics et la carence en matière de propositions. Je remarque également que beaucoup s’accommodent facilement de l’un et de l’autre. Je fais partie des importuns qui interrogent les diagnostiqueurs :
                                  « Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »

                                  Je persiste, signe et tente de m’en expliquer ci-dessous.

                                  Professionnellement, depuis des dizaines d’années, je me rends dans les entreprises privées ou/et publiques ainsi que dans les administrations, en France et à l’étranger. J’y analyse les fonctionnements et, surtout, les dysfonctionnements. Au terme de l’analyse, j’établis un diagnostic argumenté.

                                  Mais, là ne s’arrête pas mon travail car mes mandants ne me consultent pas pour que je leur indique simplement quels sont leurs problèmes. Ils veulent que je leur propose des solutions et, logiquement, que je leur présente des recommandations.

                                  Aussi, lorsque je me trouve face au diagnostic d’un tiers, il me paraît donc également logique, légitime et non insultant de demander à son auteur quelles sont ses recommandations pour remédier au(x) problème(s) qu’il a identifié(s) (dans l’hypothèse où il ne les aurait pas présentées dans la suite immédiate de son diagnostic).

                                  En l’occurence, ici, j’ai interrogé l’auteur, Gilles Bonafi, qui, lui, au contraire d’autres personnes non concernées par ma question, ne s’en est pas offusqué :
                                  Par Gilles Bonafi (xxx.xxx.xxx.189) 6 août 17:32
                                  « Certains me demandent quelles solutions je propose. Voici mon analyse ».

                                  Ceci dit, sur AgoraVox, et sur bien d’autres sites similaires, je constate que nombre d’auteurs se livrent à des diagnostics, parfois pertinents et remarquables, mais que, trop souvent, ils omettent la conclusion logique de leur diagnostic, à savoir : proposer des recommandations pour résoudre les problèmes qu’ils ont identifiés.

                                  Et je suis également navré de constater que nombre de leurs lecteurs se contentent du diagnostic et ne s’interrogent pas sur les recommandations sans lesquelles un diagnostic demeure lettre morte. Même si, ultérieurement,il est très souvent extrêmement difficile de faire accepter les recommandations.

                                  Enfin, pour reprendre votre métaphore médicale, il me semble que, si vous consultez un médecin et qu’il vous donne son diagnostic, vous vous attendrez, fort logiquement, à ce qu’il vous propose des remèdes, des solutions, des recommandations.

                                  Certes, il peut arriver qu’il se trouve face à une pathologie inconnue. Dans ce cas, hélas, il n’y aura pas lieu de lui reprocher de ne pas pouvoir conclure son diagnostic par des recommandations.


                                • BA 6 août 2009 18:56

                                  PIB des Etats-Unis au 3 août 2009  : 14 089,7 milliards de dollars.

                                  Source  : F.6 Distribution of Gross Domestic Product.

                                  http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1r-3.pdf

                                   

                                   

                                  Déficit public des Etats-Unis  : 1 800 milliards de dollars, soit 12,77 % du PIB.

                                  «  Le déficit cumulé ne cesse de franchir des records depuis le mois de février. Selon les projections du Bureau du budget du Congrès, il devrait dépasser la somme pharaonique de 1.800 milliards de dollars à la fin de l’exercice, le 30 septembre 2009.  »

                                  http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-deficit-budgetaire-americain-depasse-les-1-000-milliards-de-dollars_190317.html?xtor=RSS-115

                                   

                                   

                                   

                                  Dette publique des Etats-Unis au 3 août 2009  : 11 648 548 144 569 dollars, soit 82,67 % du PIB.

                                  http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np

                                   

                                   

                                   

                                  Dette totale (publique + privée) des Etats-Unis  :

                                  Domestic nonfinancial sectors : 33 931,9 milliards de dollars.

                                  Domestic financial sectors : 17 021 milliards de dollars.

                                  Foreign : 1 907 milliards de dollars.

                                  Dette totale (publique + privée) des Etats-Unis : 52 859,9 milliards de dollars, soit 375,16 % du PIB.

                                  Source  : D.3 Debt Outstanding By Sector.

                                  http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1.pdf


                                  • Talion Talion 6 août 2009 21:04

                                    Troll detected !...

                                    C’est bien payé au fait le boulot d’« harmonisation » du web ?...


                                  • kdb 6 août 2009 21:23

                                    bien vu le troll :)


                                  • Talion Talion 6 août 2009 23:47

                                    Et ben voilà !... Vous voyez quand vous voulez.... C’est déjà beaucoup plus constructif et argumenté comme réaction.


                                  • Gilles Bonafi 7 août 2009 01:06


                                    Ce sont les pertes qu’il faudra multiplier par 3 ou 4, non les pourcentages.Donc, 9 milliards de pertes X 3 ou 4.
                                    De nombreuses faillites bientôt.


                                  • ykpaiha ykpaiha 7 août 2009 00:05

                                    Ah les propositions...
                                    Mais en fait de quoi parlons nous ? Si faillite il y a, et pas besoin d’etre devin pour la voir arriver, meme en se cachant derriere son petit doigt, ou son clavier a postilloner, donc si faillite il ya donc elle va lentement s’enfoncer dans les brumes et les meandres collectives et on va s’éveiller nu, un beau matin, sans plus nulle part ou se tourner.
                                    Je pense malheureusement que ce systeme monté artificiellement, tiendra encore un petit peu avec ses artifices avant de s’éteindre de sa propre entropie.
                                    Les collifichets sont de sortie, les métaphores pleuvent comme autant d’écran de fumée ou chacun essaie de se reconnaitre, perversion ultime d’un cas désepéré, avec le secret espoir qu’en ne se faisant pas remarquer, les coups passeront a coté.
                                    Tel le va nu pied en bas de chez soi dont on s’est accoutumé et sert de paliatif a l’éducation que l"on n’ose meme plus offrir a ses enfants.
                                    Car avant l’offre, il faut avoir conscience d’une necessité, et faire naitre une conscience a 30 ans d’endormissement, c’est dur, voire impossible.
                                    Aucun de ceux qui se sont fait pretre d’une évangile aussi diabolique, ni ses subsides d’ailleurs, ne viendront s’accuser de commercer avec le vilain, non, et c’est en cela qu’il restent humains, lache et tellement humains.
                                    Non, je n’attends rien ni des pourvoyeurs ni des postillons de saintes croisades, car il vivent et prolifèrent l’un et l’autre sur la crédulité, et surtout font en sorte que cela dure.
                                    Aucun autre remede a ce mal que celuil funebre d’une mort definitive, sans cela rien ne pourra se creer, et les merles seront encore moqueurs.


                                    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 7 août 2009 06:25

                                      "Donc, pour faire simple, il n’y a que 2 solutions :

                                      - une dictature avec
                                      une énorme réduction de la population mondiale

                                      - une troisième voie, avec un nouveau système économique"

                                      Pas forcement le sujet de votre article, mais puisque vous y faites allusion, et que je me suis moi même penché sur ce sujet mais sous un autre angle, sur quoi se base votre certitude d’une réduction de la population mondiale a l’issue d’une crise économique qui se poursuivrait sur les mêmes rails ? 

                                      L’utilisation de « l’Arme alimenaire » pour dépeupler les pays en vois de developpement, et aujourd’hui la classe moyenne des pays développés est une vieille recette mise en application depuis pas mal de temps... Mais la, vous parlez d’un potentiel genocide a tres court terme.
                                      Suivant quel mecanisme ?


                                      • iris 7 août 2009 09:21

                                        RELIRE LA FERME DES ANIMAUX D’ORWELL
                                        il faut trouver une autre voie-


                                        • Zord Zord 7 août 2009 11:32


                                          « Préparez vous individuellement avec vos proches, c’est le mieux, à mon avis.

                                          Une maison, un jardin, une source. »

                                          Oubliez pas votre fusil pour défendre le potager...

                                          Ce qui sur et certain,c’est que si on se met à penser comme vous monsieur sauvequipeutchacunpoursagueule on va vite se retrouver dans une zone de non-droit, un endroit entre harlem et bagdag...


                                          • Zord Zord 7 août 2009 12:45

                                            C’est bien vous allez pouvoir subsister dans votre cocon douillet, tout en regardant par la lorgnette les autres qui se taperont dessus pour les derniers bout de pain... alala les cigalles...
                                            Mais quand même vous avez du mérite de prôner l’autarcie (ou bien plutôt l’individualisme) à un moment ou on n’a peut-être le plus besoin de se mobiliser pour s’en sortir.
                                            Et pour ceux qui n’ont pas de maison, de jardin, de source ? C’est balo tiens, tant pis pour eux !


                                          • Zord Zord 7 août 2009 14:20

                                            Ce choix de vie, vous avez pu le faire parce que vous en aviez les moyens, ce n’est surement pas le cas de tout le monde.
                                            Si c’est le seul choix que vous avez à proposer pour notre avenir, c’est que vous avez déjà tournez le dos à la communauté...


                                          • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 août 2009 00:40

                                            Je suis très étonné que l’auteur puisse faire ce constat pragmatique sans évoquer les hommes politiques qui ont fait et qui font encore le même constat et s’acharnent dans leur coin à essayer de faire changer les choses. Dans l’urgence il peut être sage de se concentrer sur des objectifs communs, même si l’on ne partage pas la totalité des propositions d’un programme politique. 


                                            Si l’on devait être d’accord à l’unanimité sur chacun des points d’un projet d’action (les virgules aussi ?) jamais rien ne serait entrepris, la divergeance d’opinion est une chose saine, mais elle ne doit pas empêcher ou reporter les modalités de l’action en cas d’urgence. 

                                            Bien entendu la solution de réduction de la population est celle qui a toujours eu les faveurs des puissants (une bonne guerre, une bonne famine ou une belle épidémie...), mais c’est une solution barbare et inhumaine qui ne concernera que les plus faibles et les plus démunis, dans la plus pure tradition du nazisme (les sous hommes et les races inutiles). 

                                            L’utopie de vouloir recréer un système à partir de rien, ou en démolissant le système actuel parce que certains groupes ont faussé les règles du jeu, recèle en elle la même violence et revient de fait à promouvoir la guerre et la violence, ce qui en fait une solution du même genre que la première. 

                                            Il serait tout de même très étonnant que le genre humain qui à réalisé tant de prouesses scientifiques, culturelles, sociales, artistiques, etc, baisse les bras devant des défis certes de taille mais pas insolubles. 

                                            • lechoux 14 août 2009 13:39

                                              « Il vaut mieux ne rien dire et passer pour con que de parler et ne laisser aucun doutes là-dessus ». Coluche.

                                              Cela ne s’adresse pas à l’auteur. Merci à Gilles Bonafi pour cet article, ainsi que l’article sur « Obama dernier président des EU », continuez. Il est important d’avoir les bon chiffres et les bonnes sources, car on va de surprises en surprises. Il n’est pas utile d’être reconnu par le gotha médiatique pour avoir crédit auprès de l’auditoir. Il n’est pas utile d’être qualifié es-science en économie pour émettre une idée de solution à cette crise, c’est le principe du brainstorming.
                                              Ce qui me gène de donner une solution à cette crise, c’est justement le fait de donner gratuitement ; croyez-vous que ceux qui nous gouvernent sont bénévoles ? Q’ils dégagent s’ils sont trop corrompus et surtout trop incompétents. Ce qui m’énerve c’est l’imposture et la bovinité. La Banque de France a analysé les CDO en 2007 et a expliqué leurs risque. Cela me rassure qu’ils en étaient conscients à cette époque. Pas vous ?
                                              Ce qui me surprends le plus dans cette évolution ou révolution économique actuelle, c’est que la solution à cette crise est très proche de la banque islamique.

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