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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Crise systémique : le trou noir


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 8 août 2009 09:42

à King Bounty (xxx.xxx.xxx.130) 6 août 18:48 

quote : citant :
Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 6 août 12:09
Je remarque surtout la profusion des diagnostics et la carence en matière de propositions. Je remarque également que beaucoup s’accommodent facilement de l’un et de l’autre. Je fais partie des importuns qui interrogent les diagnostiqueurs :
« Et quelles sont vos propositions en matière d’autre modèle économique ? »

Je persiste, signe et tente de m’en expliquer ci-dessous.

Professionnellement, depuis des dizaines d’années, je me rends dans les entreprises privées ou/et publiques ainsi que dans les administrations, en France et à l’étranger. J’y analyse les fonctionnements et, surtout, les dysfonctionnements. Au terme de l’analyse, j’établis un diagnostic argumenté.

Mais, là ne s’arrête pas mon travail car mes mandants ne me consultent pas pour que je leur indique simplement quels sont leurs problèmes. Ils veulent que je leur propose des solutions et, logiquement, que je leur présente des recommandations.

Aussi, lorsque je me trouve face au diagnostic d’un tiers, il me paraît donc également logique, légitime et non insultant de demander à son auteur quelles sont ses recommandations pour remédier au(x) problème(s) qu’il a identifié(s) (dans l’hypothèse où il ne les aurait pas présentées dans la suite immédiate de son diagnostic).

En l’occurence, ici, j’ai interrogé l’auteur, Gilles Bonafi, qui, lui, au contraire d’autres personnes non concernées par ma question, ne s’en est pas offusqué :
Par Gilles Bonafi (xxx.xxx.xxx.189) 6 août 17:32
« Certains me demandent quelles solutions je propose. Voici mon analyse ».

Ceci dit, sur AgoraVox, et sur bien d’autres sites similaires, je constate que nombre d’auteurs se livrent à des diagnostics, parfois pertinents et remarquables, mais que, trop souvent, ils omettent la conclusion logique de leur diagnostic, à savoir : proposer des recommandations pour résoudre les problèmes qu’ils ont identifiés.

Et je suis également navré de constater que nombre de leurs lecteurs se contentent du diagnostic et ne s’interrogent pas sur les recommandations sans lesquelles un diagnostic demeure lettre morte. Même si, ultérieurement,il est très souvent extrêmement difficile de faire accepter les recommandations.

Enfin, pour reprendre votre métaphore médicale, il me semble que, si vous consultez un médecin et qu’il vous donne son diagnostic, vous vous attendrez, fort logiquement, à ce qu’il vous propose des remèdes, des solutions, des recommandations.

Certes, il peut arriver qu’il se trouve face à une pathologie inconnue. Dans ce cas, hélas, il n’y aura pas lieu de lui reprocher de ne pas pouvoir conclure son diagnostic par des recommandations.


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