"Une liste secrète et un sacré problème d’archivage : les documents de
Bad Arolsen transmis sont inutilisables car non indexés ! Car tout le
problème est là : il ne suffit pas d’avoir les scans, encore faut-il
avoir le bon logiciel pour les retrouver parmi 47 millions de
documents : or, là dessus, il y a bien eu plantage ou incompétence
manifeste à Bad Arolsen, mais pas uniquement. Une incompétence
manifeste reproduite au musée de Washington : " ...Museum executive
director Sara Bloomfield made statements about the archival technology
to the Jewish Telegraphic Agency.... Bloomfield’s remarks to the JTA
reporter about why the Bad Arolsen files could not shared, it seems,
amounted to a calculated misinformation effort to pretend such sharing
was impossible. The opposite is true. Her remarks were implausible on
their face, and completely contrary to the published facts" .
Bref, il y a bien eu méprise. Comme le fait remarquer l’auteur de
l’article : selon Bloomfield, l’indexation aurait coûté des millions de
dollars et n’a donc pas été faite : "Converting those images to
searchable files will take much time and millions of dollars, officials
of the U.S. Holocaust museum said at a news conference last Thursday
morning, before the meeting with survivor groups " Or, comme le
fait remarquer l’auteur de l’article : a quoi peuvent servir des images
scannées en vrac ? A rien, on est incapable de les retrouver à moins de
toutes les regarder une à une ! 10 000 CD-ROMs ? Comme la méthode même
d’archivage d’Arolsen privilégie le nom, et npn pas le lie ou d’autres
éléments, c’est bel et bien inutilisable !"
Ca aussi c’est gag.
Encore la preuve que les administratifs, même 30 ans après qu’ils aient commencé à se servir d’une souris sont encore des neuneus informatiques.
Précautions basiques de chez basique :
Donner un nom détaillé et explicite à chaque document genre 14 AOUT 1944 CAMPS MACHIN REGION CECI ETC.JPG
Et non pas laisser le logiciel de scann donner un nom automatique du genre img00001.jpg dont personne ne se souvient plus à quoi cela correspond.
Enregistrés dans des répertoires et sous répertoires aux noms tout aussi détaillés et explicites.
Un minimum d’effort de mémorisation et d’imagination du gars devant son écran qui ne doit pas se sentir obligé de se décérébrer parce qu’il a un ordinateur devant lui. Réflexe étonnant qui perdure encore chez beaucoup de gens aujourd’hui.
Et normalement cela suffit.
Et qui aujourd’hui ne sait pas se servir d’Excel ou d’Access.
Et encore on se retrouve avec des administrations qui font appel à des commerciaux et à des sociétés qui leurs pondent des solution informatiques délirantes de complexité, à des prix colossaux et à l’utilisation et efficacité rarement adaptés.
Des grands classiques du monde informatique tout ça.