La Chavista a encore frappé. Mais à part les ségolâtres et les anti-ump pavloviens, elle ne trompe plus personne.
Les élus socialistes de la région Aquitaine, Alain Rousset en tête, on
écrit une lettre ouverte au premier ministre pour lui demander
d’obliger « certaines » régions à financer leur part. Je vous en livre quelques extraits : "...aujourd’hui,
il manquerait moins de 200 M€ sur les 1400 M€ demandés, soit moins de
15 M€ sur les contributions des collectivités... La chute des prix dans
le BTP, la possibilité d’optimiser le projet qui serait plus rentable
que prévu, ou encore l’enveloppe attendue sur les fonds européens
doivent permettre d’arriver fin 2009 à un accord sur la convention de
financement... Devant le respect du calendrier sur lequel l’ensemble
des parties s’est entendu et alors que ce projet présente tous les
atouts pour mobiliser des financements européens, nous tenons à
manifester notre totale incompréhension devant les blocages que la LGV
subit à la fois sur Bordeaux-Tours, et sur Bordeaux-Espagne....". Et
c’est des socialistes qui écrivent ça.
Bref, elle vient encore de se faire des copains dans son propre camp. Bien joué, Ségo.
Signalons au passage que la Vienne est un beau désert économique : la viticulture est fortement orientée vers la production de cognac ; le
pineau des Charentes est également un débouché important. La
maïsiculture irriguée est dominante notamment en Deux-Sèvres et en
Charente-Maritime. La production d’huîtres à Marennes-Oléron occupe une
bonne partie du littoral maritime. Le développement du tourisme est une
direction visiblement choisie par les administrations locales, avec le
soutien au développement de parc à thèmes (Futuroscope, l’Ile aux
serpents, la Vallée des singes, etc.). Le Parc du Futuroscope près de
Poitiers, ainsi que le Zoo de La Palmyre près de Royan, représentent à
eux deux 50 % des recettes touristiques de la région. Le choix du
tourisme est une alternative de compensation importante à la perte
d’emplois industriels.