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Commentaire de Iokanaan

sur Cette herbe qui fait rêver les banques


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Iokanaan 10 août 2009 11:29

« Car comme disait mon vieil ami africain : « le sage ne désire que l’absence de désirs » »

Celui que vous appelez le sage, moi je l’appelle le mort. 

La vie EST désir - et elle est même née du désir (vous en êtes vous-même la parfaite représentation, à moins que votre père n’ait été se masturber dans une éprouvette pour l’injecter ensuite dans le vagin maternel). Le désir EST manifestattion pleine, entière et essentielle de la Vie. Tout ce qui en nous vit aspire, respire, c’est à dire, nécessairement, désire. Et tout ce qui en nous lutte à étouffer le désir (la peur en est un parfait exemple) est en guerre contre la vie et convoite notre mort.

Rien à voir avec le propos principal, mais je fais une allergie à ces pseudos sagesses qui prônent l’existence sans battement de coeur et les posent en modèle d’accomplissement plein et entier de l’être. On a fait des générations de malheureux et des siècles entiers d’oppression sur des conneries pareilles. Ces pseudos « sagesses » mortifères sont des poisons idéologiques faiseurs de culpabilité, de condamnation de tout ce qui vit pleinement et brille du feu sacré de la force vitale en surabondance et participent totu entiers à l’élaboration d’un monde de mort - c’est à dire d’un monde sans éclat. 

Que votre ami africain mette des tombeaux en sont coeur et y mette à mort tout battement un peu fort si cela lui chante, mais de grâce, qu’il ne vienne pas contaminer le monde de ses envies de mort et qu’il s’en tienne à son propre suicide. 

Des siècles qu’on entend ces conneries et qu’on en fait des névroses pas possibles, ça commence à bien faire. 


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