Une autre raison de cette propagande pourrait venir de « la guerre du gaz » qui s’est faite jour récemment.
La Russie propose de construire un pipeline, qu’on désigne sous le vocable « South Stream », vers la Turquie en concurrence avec le projet Européen Nabucco, qui prévoit d’amener le gaz de la Région Caspienne par la Géorgie vers l’Europe.
Le blog finance nous apprend en effet dans cet excellent article que :
Le projet South Stream offre comme avantage à la
Russie d’exporter vers l’Europe sans passer par l’Ukraine, pays avec
lequel Moscou s’avère être en conflit récurrent dont l’origine trouve -
officiellement - sa source dans les tarifs de gaz et de transit
d’hydrocarbures. Selon le Kremlin, le pipeline sera alimenté par du gaz
en provenance de Russie, d’Asie centrale et du Kazakhstan.
Poutine se trouvait il y a quelques jours en Turquie pour en discuter les modalités. La Turquie dans cette affaire semble ménager la chèvre et le choux.
Alors que les promoteurs du projet Nabucco et notamment la Géorgie voient tout cela d’un mauvais œil :
Pour rappel, le projet Nabucco prévoit la construction d’un gazoduc
de 3.300 km de long pour transporter le gaz en provenance d’Asie
centrale notamment vers l’Union européenne.
Construit par les groupes autrichien OMV, hongrois MOL,
roumain Transgaz, bulgare Bulgargaz, turc Botas et allemand RWE, ce
projet paneuropéen, conçu pour diminuer la dépendance de l’Europe au
gaz russe, doit acheminer le gaz de la Caspienne vers l’Autriche à
travers la Turquie et les Balkans. Une de ses branches démarrerait à la frontière entre la Géorgie et la Turquie.
Quand il se passe des choses bizarres, cherchez les intérêts en jeu, ca marche toujours. Voudrait-on influencer sur le choix de la chevre et du choux ?