Sites communautaires sous pression... Russe ?
L’annonce se répand comme une traînée de poudre sur le net : la Russie (sous-entendu son gouvernement) serait derrière les dysfonctionnements récents de Twitter et de Facebook.
Bigre ! La raison d’un tel déchaînement de violence numérique ? La volonté de réduire au silence un certain Cyxymu, blogueur sympathisant Géorgien dont la page Livejournal semblerait aussi avoir fait les frais de cette attaque ciblée. Une culpabilité évidente... vraiment ?

Deux précisions à la suite d’une telle accusation : d’une part nous ne connaissons pas l’origine véritable de cette cyberattaque (elle n’est déduite que par l’identité du blogueur et son support au pouvoir Géorgien), sachant qu’il est de plus en plus fréquent de par le monde d’employer des machines zombies pour provoquer la surcharge d’un serveur (DDoS), de fait et à ce jour, rien ne prouve que provienne du territoire Russe, assertion qui pour être vérifiée nécessiterait une enquête longue et minutieuse pour remonter à la source ; au sein de la version numérique de The Guardian, ledit Cyxymu énonce "Maybe it was carried out by ordinary hackers but I’m certain the order came from the Russian government," said the blogger, whose monicker is a latinised version of the Russian spelling of Sukhumi, the capital of Georgia’s other breakaway republic, Abkhazia. He added : "An attack on such a scale that affected three worldwide services with numerous servers could only be organised by someone with huge resources.", le souci c’est que le gouvernement Russe, tout aussi attentif que d’autres Etats à la cyberstratégie, n’est pas un point de passage obligé pour mettre à bas un site, le blogueur victime admettant lui même que des hacktivistes ordinaires pourraient très bien être à l’origine d’une telle action.
J’ajouterais qu’il est aussi étonnant qu’une telle attaque, soi-disant grande nécessiteuse en ressources selon l’intéressé, soit orientée de sorte à faire taire UN blogueur en mettant hors service des sites communautaires où les voix les plus diverses s’y font entendre. Bref, ce serait intimer le silence aussi bien à ce blogueur qu’à ceux qui lui seraient défavorables : quelle dépense d’énergie de la part d’instances gouvernementales pour un objectif si secondaire pour ne pas dire insignifiant ! D’autant que la publicité lui étant désormais offerte apporte à ses pages personnelles désormais plus de visibilité qu’auparavant.
Défions-nous toutefois des coupables idéals, y compris dans la cybersphère..
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