@l’auteur
Il est louable de constater qu’un lycéen se donne la peine de réfléchir sur les évolutions et les problèmes sociétaux.
Ceci dit, il est dommage que cet article soit bourré de fautes d’orthographe, donnant une image déplorable de la maitrise de la langue française au lycée.
Il est également dommage que l’auteur n’ait pas fait preuve d’originalité dans sa réflexion en lisant d’abord tout ce qui avait déjà été écrit sur le sujet. En effet, cet article expose des opinions qui ont déjà été maintes fois débattues. Sur le fond, il n’apporte rien de nouveau et il ne fait même pas la synthèse du débat.
Pour conclure sur le sujet, je dirai que la tolérance, comme la liberté, ont des limites : le respect d’autrui.
Les femmes voilées ne respectent pas l’histoire, les luttes, les convictions et les usages des femmes de culture française. Elles marquent une régression dans l’égalité, la parité, les droits et les représentations des femmes libres.
On peut retourner le problème du voile dans tous les sens, c’est de fait une discrimination du genre féminin qui va à l’encontre des droits de l’homme :« tous les citoyens naissent libres et égaux en droit. »
Le jour où les voiles ne seront pas un stigmate réservé aux seules femmes, alors il ne sera plus l’objet d’un débat politique.
De plus, comme l’a dit un commentateur, les musulmans n’ont que 4 écoles confessionnelles pour toute la France alors que les catholiques, les juifs et les protestants en ont créé des centaines avec leurs propres deniers, même si l’État en a conventionné quelques unes avec subventions à la clef.
C’est bien là ce qui choque dans le comportement des Musulmans, c’est que partant du principe que « les lois d’Allah sont supérieures à celles de la République » et que les français doivent « payer la dette coloniale », ils font pression pour que toutes nos institutions publiques soient soumises à leur charia et leurs convictions.
Par exemple, les juifs assimilés en France depuis des siècles n’ont jamais revendiqué, fatwah à l’appui) que les institutions publiques modifient leurs lois pour satisfaire leurs pratiques religieuses. Ils ont pris sur eux de construire leurs propres institutions, ce qu’on trouve d’ailleurs et paradoxalement le moyen de leur reprocher.
Trouvez moi des juifs français qui ont violé et tué des femmes juives parce qu’elles ne portaient ni perruque, ni jupe longue, ni bas ...
Pour ce qui est de la prégnance de l’église catholique romaine en France, c’est une fâcheuse évidence, choquante pour les laïques mais qui résulte de notre histoire deux fois millénaire, dont la Révolution française a tenté de se débarrasser et préparant le terrain de la laïcité, mais qui, malheureusement, a encore de beaux jours devant elle, surtout avec notre président chanoine de Latran.
Trouver des circonstances atténuantes aux revendications musulmanes, c’est agir lâchement sous la peur, sous la contrainte, sous la culpabilité post coloniale et mettre en danger les valeurs qui ont fait de la France un pays tolérant, intégrateur et véritablement laïque (il n’y a que 14 pays laïques dans le monde).
La laïcité, ce n’est pas seulement respecter la séparation de l’Église et de l’État, c’est un état d’esprit, une philosophie, une culture.