L’anglais coûte 25 milliards d’euros par an DANS LES REVES DE MONSIEUR MASSON. Extrait du rapport Grin :
"p. 102 - En l’espace d’une génération, des transferts
injustes de milliards d’Euros peuvent être éliminés, et à
l’échelle de l’Union Européenne, une économie nette de
l’ordre de 25 milliards d’Euros annuellement peut être
réalisée. À titre de comparaison, l’intégralité des
dépenses budgétées pour 2005 par l’Union Européenne
est de 116,55 milliards d’Euros.
On voit mal au nom de quelle logique 23 des 25 États
membres devraient continuer à accorder aux deux autres
un cadeau qui leur coûte, rien qu’au niveau du système
éducatif, la bagatelle de 26,7 milliards d’Euros chaque
année, d’autant plus que cet effort massif laisse la
majorité des citoyens européens en situation
d’infériorité. Devant un intérêt si évidemment
convergent, et qui plus est parfaitement compatible avec
les exigences de la justice sociale, la sagesse devrait
donc amener les États à s’entendre pour une mise en
place progressive et coordonnée du scénario 3.
Naturellement, cette coordination entre États ne doit pas
porter que sur la politique éducative ; elle doit aussi se
préoccuper de la diffusion d’information et l’évolution
des mentalités."
En clair : d’où sortent les 25 milliards d’économie du rapport Grin ? Du fait que l’on cesse d’enseigner l’anglais dans les écoles. Donc il ne s’agit pas d’apprendre « en plus » la « langue qui fait aimer les langues », mais d’éradiquer l’apprentissage de l’anglais.
Mais vous avez raison, j’ai bien tort de revenir à la charge, puisque vu les sommes colossales en jeu (75 milliards d’euros, c’est cinq ans de budget de la NASA), l’espéranto ne sera jamais enseigné à l’échelle européenne. L’anglais a en effet un gros avantage : il est enseigné à l’échelle nationale, sur les budgets nationaux.
Eh oui, il y a des réalités politiques et budgétaires, nous ne vivons pas dans le monde merveilleux de Walt Disney.