Intéressants les points 2 et 3 de la conclusion.
Mais le « contexte nouveau » est-il réellement propre à faire un émerger un « humanisme nouveau », c’est plus discutable. Et cela constituerait une forme d’humanisme s’ajoutant à celles déjà défendues (« droits-de-l’hommisme », tiers-mondisme, marxismes, libéralisme...)
Je serais personnellement plus enclin à me tourner vers l’humain lui-même sans idéologie. Avec toutefois un socle minimal de références classiques de Plutarque à Montaigne et jusqu’à la Déclaration des droits de l’Homme.
Faire progresser l’humain comme il est dit dans l’article sur la base de la mise au jour du couple identité/altérité est une ouverture vers davantage de tolérance.
En revanche, faire progresser la civilisation suscite en moi quelques craintes car en cette période de résurgence des religions, chacun voudra imposer sa « bonne » conception de la civilisation : islamistes, partisans du retour à l’ordre traditionnel, catholiques intégristes, athées agressifs, libéraux purs et durs, etc.
Donc, en somme l’humanisme dans son sens initial me suffit : le développement des qualités essentielles de l’être humain et la dénonciation de ce qui l’asservit ou le dégrade. Pour le surplus, l’humanisme à la Brassens en quelque sorte me convient.