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Commentaire de Ecométa

sur Les banques : jusqu'à l'écœurement


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Ecométa Ecométa 16 août 2009 11:53

@ L’enfoiré

je ne suis pas Ecomédia mais « ecometa »

Bien sûr que c’est moi qui ai ajouté le « mais tout de même » ; et visiblement je n’extrapolais rien... j’étais plutôt « juste à propos » étant donné la suite de votre discours !

Le fait d’ignorer la différence entre une action et une obligation n’a rien à voir avec l’éthique, ni même la cupidité, mais plutôt avec l’ignorance ! C’est au banquier d’informer le client, d’éventuellement de combler ses lacunes en matière de placements financiers.... ce que prévoit le MIFID.  Je connais les techniques de ventes des banques pour les avoirs apprises et pratiquées ; notamment cette technique consistant à poser des question dites fermées, qui, immanquablement, amèneront le client, là, où le vendeur à décider : signer ! Il est impossible pour un vendeur honnête de satisfaire à la fois, le client, son employeur et lui-même ; et souvent, par pure cupidité du professionnel, et non celle du client, du professionnel et de celui qui l’emploi et qui fait les règles, le client passe au troisième rang, et, forcément, il est insatisfait !

Si, j’ai bien compris, vous êtes de nationalité belge, et, en Belgique, ce sont les clients qui manqueraient d ’Ethique et pas les banquiers ; la Belgique serait alors une exception au monde ! Vous allez bientôt nous dire que les « subprimes » sont une pure invention, que « Madoff » n’existe pas, que l’argent qui fait de l’argent c’est du bidon ...

Bien sûr qu’il existe des gens cupides, mais ce n’est pas la majorité ou alors seulement en Belgique ; les nombreuses crises du capitalisme ne sont pas le fait de citoyens cupides, mais le fait du « capitalisme », usage paroxysmique du capital : un capitalisme, qui, par nature est crisique !

Quant à l’économie financière qui ferait partie de nous... personnellement je pense que la finance fait partie de l’économie, lui appartient, et ne doit être considérée comme une entité à part de l’économie, comme un élément pouvant se suffire à lui-même ! La finance doit être considérée comme un élément économique et non purement financier : un élément financier devant satisfaire à la logique économique et non à une logique qui lui serait en propre !

Vous tombez mal, car, tout comme vous, il me semble, je viens précisément de la banque et aussi de l’assurance : de la banque assurance ! Dans les années 70 j’ai tout fait dans banque de dépôt, j’ai même été « employé de bourse » ; époque ou le terme de « Bourse » avait encore du sens : tout son sens ! A la fin des années 80, j’ai oeuvré au coeur du capitalisme financier, j’ai été détaché auprès de grandes banques international désireuses de s’implanter en France pour le démarrage de leur activité financière, et plus précisément de leur « back office salle des marchés » ; je vous l’assure, et vous le savez : ont fait de l’argent avec de l’argent !

Demandez à un « broker » ou à « trader », ou un « simple « agent » ou « conseil financier », de vous expliquer l’ontologie de la bourse... tout simplement sa raison d’être à l’origine (bien incomplète de ce que j’ai lu de votre part), et les règles de déontologie qui devraient en découler, car « ontologie » et « déontologie » doivent être intimement liées : ils en seraient bien incapables ! Ils n’ont aucune connaissance en économie, pour la simple et mauvaise raison, qui confine au simplisme, qu’ils considèrent le marché financier en dehors de l’économie. Ils vendent des produits que des ingénieurs financiers ont concocté et auxquelles ils ne sont comprennent rien, incapable de comprendre, et encore moins leur responsable ni même leur patron ; de même pour les prêts qui seraient devenus, il paraît, des produits sophistiqués... alors que ce sont de belles embrouilles : du bonneteau financier !

Des métiers que j’ai quittés pour faire du « management qualité », car il m’était devenu impossible de continuer de pratiquer ces métiers en mon âme et conscience : de réellement servir les intérêts du client. Non pas de la faute des clients mais plutôt la faute de pratiques bancaires et assurantielle sans aucune ontologie, sans aucune déontologie, sans aucune éthique, sans aucun altruisme !

Vous dites :

« Une fois la Bourse rendue plus éthique, les actionnaires plus conscients, nous pourrons peut-être spéculer en paix les yeux mi-clos ».

« Mais en fait, entourer la bourse, n’est-ce pas n’avoir ni queue ni tête ? »

« Si la bourse vous fait « ch... », vous avez raison, il vaut mieux avoir la bourse par devant que par l’arrière ! »

Déjà, et d’une part, il n’est plus réellement question de « BOURSE »... mais exclusivement de « marché financier » ; je crois que c’est ce que vous avez tenté d’expliquer ! D’autre part on ne spécule jamais en paix... c’est d’ailleurs, là, aussi, ce que vous expliquez ! Assez généralement vous dites d’ailleurs tout et son contraire : solution de facilité pour ne pas prendre position ! Vous « pétez » même les plomb... c’est généralement ce qui arrive quand on dit tout et son contraire : qu’en on est dans la pure contradiction !

 
De l’éthique dans la finance ... même avec le MIFID (MIFID mi raisin) j’attends de voir pour y croire ; je pense à toutes ces « Chartes » empreintes d’humanité, remplies de bonnes intentions, celle onusienne et autres comme celles de l’U. E., dont tous les dirigeant se moquent éperdument ! Quant aux actionnaires plus conscients, il y a actionnaire et actionnaire : les petits porteurs dindons de la farce, du bonneteau financier, et les gros porteurs ; et que dire des « zinzins » qui seuls utilisent tout l’arsenal (l’ingénierie financière) pour se couvrir d’une façon ou d’une autre !


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