@l’enfoiré
J’ai certainement autant de vécu que vous, et peut-être même plus : auriez-vous la, prétention de m’apprendre la vie l’enfoiré ? Je tire des conclusions, je prends des décisions et j’en assume toutes les conséquences !
Vous me prêter une vision simpliste qui n’est pas la mienne car je prône une approche par la complexité. Que la société ne soit pas parfaite ne me pose pas problème... elle ne le sera jamais, et tant mieux, car dans un monde en interactions complexes et dynamiques, la perfection serait le signe de la fin : de la régression !
Pour autant, à ce point d’imperfection, voire de non sens, de contresens : il y a un vrai problème ! Le terme de « société individualiste », si caractéristique de cette époque moderne, dans laquelle tout nous confine : notre logique dichotomique, notre raison rationaliste, notre exclusive scientifique, scientiste en fait, et notre culture individualiste ; ce terme de « société individualiste » est une véritable antinomie et une pure contradiction qu’il convient de dénoncer ! C’est une négation de la société en tant que telle ! L’individuel comme le sociétal ne sont pas des contradictions, ils ne doivent pas être opposés ; ils doivent se complémenter car ce sont les deux faces d’une seule et même médaille : celle de la nature humaine à la fois individuelle et sociétale !
Tout est gris et c’est tant mieux car j’aime le gris qui est très seyant : le tout blanc et le tout noir me pose problème, le basic me pose problème, le simplisme me pose problème ! J’ai des certitudes et des convictions... mais je ne suis, ni un simpliste, ni un basic !