« 2) Tentative de répondre à son temps, l’humanisme doit participer à l’édification d’un monde meilleur et plus juste. Les relations asymétriques et les démonstrations des rapports de forces, créent, par les frustrations qu’elles développent, des conjonctures de conflits, de rivalités et confortent les attitudes de rejets réciproques, au sein d’une humanité pourtant riche par sa diversité et cohérente, par sa solidarité. »
L’enfer est pavé de bonnes intentions, encore des voeux bêlants sortant directement d’une pochette du prêt à penser aseptisée qui démontrent l’état d’esprit lénifiant des prechi-prêcheurs de notre société où règne la méga-confusion. Allez, on lève son portable, et on chante « We are the world ... »
« 3) Marginalisés, ou réduits à être des mercenaires des pouvoirs hégémoniques, les intellectuels n’exercent plus les responsabilités qui définissent leurs attributs. Dans cette ère de la communication et des apparences, ils sont, en fait, relayés par les stars, les fameux « peoples », les hommes en vue. La défense d’un humanisme nouveau impliquerait la réhabilitation des intellectuels comme humanistes de notre temps. »
Ah ! les intellos, mais où sont-ils ? S’ils portent en eux une vision humanisante du monde cela leur fait perdre toute crédibilité car ils participent, souvent sans s’en rendre compte, à cette dégoulinante et marécageuse recette de ce monde ou de ce qu’il en reste. Ils ne valent pas mieux que ces stars dont ils jalousent secrètement la notoriété, les vrais intellectuels eux sont cachés et préparent l’avènement ou plutôt le retour de ce monde où l’humain n’était pas La valeur de référence mais plutôt l’outil pour parvenir à l’universel céleste.