06.07.2009
L’ALIÉNATION
L’ALIÉNATION
(de) ; et de la dépossession à être...
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Avant-propos :
Le
03 07 dernier j’écrivais : Extrait :«
L’œdipe
du citoyen-ne socialisé.
Suppose une éducation réussie
avec ou sans ses parents (autre référent).
Réussir son œdipe,
grâce aux parents ou tout autre référent, c’est avoir reçut
un enseignement de la pudeur, en socialisant leur désir
« sauvage
», favorisant
leur passage dans la vie en société.
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L’aliénation :
L’accoutrement
vestimentaire défini ou justifié à partir de la notion
de pudeur ; est un non sens ; c’est exactement l’inverse,c’est le
refus du passage dans la vie en société.
Fin
de
l’extrait.
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L’aliénation
suite :
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Le
port voile, ais-je souvent écris est pour les islamistes une
façon de marquer les femmes du « clan » comme est marqué
un bétail ; mais qu’est-il ce voile quand il prétendu porté
volontairement ?
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Porter le voile pour cacher sa chevelure
serait choisir de se mutiler volontairement., ais-je entendu
dire...
Fallait y penser...
Cet argument ne tient pas une
seconde ; hors nous savons depuis longtemps ce que cela signifie ;
l’aliénation est toujours consentie par l’esclave, quand
celui-ci ou celle là a intériorisé son infériorité imposée.
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Le
voile porté volontairement, la conséquence de l’aliénation
qui est à la fois l’affirmation du refus du passage dans la vie en
société (1)
et surtout pour soi-même le refus d’être un sujet.
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Dans quelques reportages, quelques femmes pour justifier le
port volontaire l’accoutrement désigné sous le vocable
de « fantôme » ,
les arguments avancés sont similaires à ceux invoqués pour le port
du voile.
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Ces choix « mêmes volontaires » de
porter « ces
vêtements
» sont incompatibles avec la vie en société et pour ce qu’ils sont
dans leurs significations profondes car c’est la dignité de la femme
qui est mis en cause.
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Pourquoi ?
Ici
je produis une citation :
« Ces femmes n’ont pas de corps, ces femmes n’ont pas d’êtres
en-dehors de l’usage qu’en font leur mari. Ces femmes n’ont le droit
de représenter ce qu’elles sont, n’ont le droit d’exprimer par leur
corps leur individualité ; elles sont des fantômes qui ne prennent
chair que devant les yeux du maître, toute à ses désidératas les
plus anti-humains. Ces femmes ne sont plus rien aux yeux du monde,
elles ne sont que des choses sans couleur et sans âme. Elles sont
mortes pour le reste du monde, mortes pour elles-mêmes, sauf lorsque
le maître leur permet de ne plus l’être, enfermées hors du monde.
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Honteuse que cette domination du mâle tout-puissant
sur la femme qui par cette accoutrement de mort perd même sa liberté
d’avoir et d’être une image, son image propre aux yeux du monde. »
Dareka.
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No
comment.
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Crab.
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(1)
J’ai déjà évoqué (par
ailleurs)
le manque de solidarité vis des autres femmes...