Vous parlez de capacité à s’émerveiller.
Mais vous mêmes Georges Hussein en êtes incapable devant un athlète véritablement exceptionnel qui lui ne se prend pas au sérieux et ne se dope pas comme les autres.
Lui se marre, les autres font des tronches sinistres de premiers de la classe dont la carrière s’écroule.
Un autre monde.
Il ne fait pas partie de ce monde de peines à sourire, il ne se prend pas au sérieux comme les autres dans ces compétitions sinistres, (enfin un !) alors oui on s’émerveille.
Tous les médecins du sport et les commissaires de compétitions savent que lors des compétitions la plupart des athlètes perdent jusqu’à 25% de leurs capacités parce que le stress, la charge financière (s’ils gagnent ils ont des contrats et des sponsors qui leurs permettront de rembourser leurs investissements en matériels, emprunts des banques, congés sans soldes à l’employeur pour s’entrainer, etc). Stress des calculs stratégiques : si je fais telle perfo là j’ai tant de points avec tel coeff avec tel matériel alors ça me permet de ce ci de cela.
Bolt ne se prend pas la tête à ça et il a bien raison, il est plus intelligent que les autres.
Et il gagne. Normal.
J’ai assisté une fois comme faisant partie de l’équipe de dépannage à une compétition européenne.
Un jour deux nanas ont voulu participer à une épreuve, mais hors compétition, avec leur matériel à elles, en partant après les concurrents dans des conditions météos qui commençaient à ne plus être optimum.
Surprise générale, sur une épreuve de 4 heures elles ont mis 11 et 17 minutes de moins que le concurrent le mieux classé du jour.
Discussion avec les organisateurs et les commissaires de course : elles n’avaient pas le poids du stress de la compétition, l’argent, le classement, l’ambiance lourde épouvantable entre équipes, etc.
Elles y ont été cool raoulettes et elles ont fait mieux que le champion d’Europe avec leur petit matériel de club habituel, pas préparé, pas polishé, pas cyliconé, pas réglé au milipoil par des ingénieurs hyper qualifiés avec des technologies ultra modernes : carbone, ordinateurs et tout le tintouin.
C’est aussi simple que cela.
Revenir à des compétitions plus simples avec moins de tensions de stratégies et les sportifs donnent vraiment le meilleur d’eux mêmes sans êtres dopés.