1. Le Fatah :
C’est aux alentours de 1910, et non suite à la création de l’Etat d’Israël par l’ONU (pour rappel, le Royaume-Uni s’est abstenu, et les Etats-Unis ont voté pour malgré l’insistance de Marshall auprès de Truman pour un refus), que la société secrète Al-Fatah (La Victoire) fut fondée par sept jeunes Arabes dont deux Palestiniens, et principalement pour chasser l’occupant turc (Empire ottoman). Ici se situent les prémisses de la naissance du nationalisme arabe.
Lequel a émergé à l’époque de tous les nationalismes. De la revendication au droit des peuples à jouir d’un Etat par eux administré.

2. La « résistance à l’occupant » :
Dès les années 1920, celui qui deviendrait le Grand Mufti de Jérusalem, l’ami d’Hitler, Al-Husseini, celui qui visita Sachsenhausen en 1941, celui qui envoya à la mort des milliers de Juifs d’Europe centrale, décida d’asseoir son pouvoir en Palestine.
Il commença par éradiquer ses opposants. Deux mille Arabes cultivés, sans haine à l’égard des Juifs, qui auraient pu devenir l’élite d’un futur Etat palestinien, furent assassinés par ses troupes. Je ne listerai pas les massacres commis par ce fanatique.

3. Les Juifs en Palestine
Je n’énumérerai pas les massacres des Juifs de Palestine, bien antérieurs à la fondation d’Israël. Je rappellerai juste que, sans quereller sur les sources archéologiques pour user de l’argument du droit du sol sur lequel s’appuient tous les fanatismes, les Juifs ont toujours été présents sur cette terre.

4. Le Hamas :
Depuis des mois, enfin, à quoi sert-il de répéter que le Hamas est la branche palestinienne des Frères musulmans... Que les amateurs du googling fassent leurs recherches à ce sujet, moi je suis lasse.

@ Imhotep

Bel article. Je me suis fait la même réflexion lorsque l’information est tombée : tous ces gens tombés lors des combats entre factions palestiniennes, et ces trois enfants morts, qui irait hurler à leur assassinat, qui brandirait leurs photos ensanglantées, qui... La relation de ces événements est effectivement restée très laconique. Dont acte.