@ Fergus : La seule réponse possible est : la confiance. On peut diviser les sociétés en deux sortes : celles qui ont confiance en l’Homme et celles qui voient sa nature comme mauvaise. Ces dernières sociétés déploient donc un arsenal juridique et policier destiné à maintenir une certaine idée de l’humanité. Les pays qui ont légalisés les drogues n’ont pas sombré dans l’anarchie.
Le sport tend vers le dépassement de soi. Le dopage aide ce dépassement mais la volonté individuelle reste fondamentale. Le dopage existe donc faisons avec, permettons-le, de toute manière c’est une nutrition destiné à renforcer le métabolisme comme une autre. Qui peut reconnaître un dopé d’un non-dopé ? Le dopé à un comportement normal et c’est nécessaire. Il faut que l’intellect reste maître du corps car la volonté seule permet l’effort, le dépassement de soi : ainsi l’effet placebo, ainsi les exploits sportifs.
@ MarcDS : Notre civilisation tend vers plus de technique et c’est cette tendance qui pousse a voir le monde comme simple mécanique - manipulation génétique, technocratie... Mais cette tendance ne peut être arrêté : son origine vient de l’intellect humain même. Bergson (justement cité par l’auteur) fut l’un des premiers à comprendre que notre manière de voir le monde, le fonctionnement de notre intellect (logique, rationnel...), nous empêche de discerner la totalité du réel. La réalité est plus vaste que le fruit de nos perceptions ou de nos analyses - car notre manière de raisonner est conditionné par le fonctionnement de notre intellect. Ainsi, et c’est un sujet central de son œuvre, l’Homme ne peut connaître le temps : la raison ne peut qu’enregistrer des instants et non le temps véritable, la réalité en perpétuelle évolution.
Accepter le dopage c’est accepter le monde réel. C’est ne pas essayer d’imposer un monde factice à la seule gloire de l’homme. L’homme doit accepter la réalité et les conséquences qu’il a sur elle. Le dopage existe et il n’est ni bon ni mauvais. Seul l’homme décide de l’utiliser de tel ou telle manière. Le bien et le mal, c’est l’homme qui le crée.
@ Fergus & MarcDS
Donc que chaque homme prenne ses responsabilités. Qu’on l’informe des conséquences du dopage - encore peu connues car peu étudié aujourd’hui - et qu’on lui permette de l’utiliser. Mieux vaut pouvoir choisir la mauvaise voie qu’être forcé de prendre la bonne.