pas forcément...
En fait il n’y a pas de règles générales, je crois bien, en évolution. que des exceptions pour chaque cas. Sachant aussi qu’il n’y pas un scénario uniquement possible au yeux des spécialistes, même entre évolutionnistes convaincu, il y a largement l’espace pour la controverse.
ex : le cerveau humain a-t-il grossi parce qu’une plus grande intelligence était réellement plus favorable (ne nous leurrons pas, des tas de bestioles ont eu un succès évolutif beaucoup plus grand que le nôtre comme les rongeurs, les chauves-souris et les gazelles : plein d’espèces dans plein de genre tandis que nous faisons figure de survivants), ou parce que avoir les yeux ramenés en position « plane » (meilleure évaluation des distances) et un crâne modifié par la position debout a permit davantage de place, en bonus ?
Peut-être un peu des deux. La deuxième éventualité n’est pas impossible (mais ça n’engage que moi).
Après, les insectes fonctionnent de façon si différentes que s’ils allaient plus loin, nous aurions du mal à identifier une civilisation si nous en avions l’occasion. On ne peut pas évaluer les animaux aussi facilement que cela et l’histoire de l’éthologie grouille d’exemple où la nouvelle génération d’expert montre que la précédente s’est fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude (notamment, un chimpanzé en captivité est arrivé tout seul à fabriquer un biface correct et à s’en servir. Cela le met au même niveau de technologie peu ou prou de Homo habilis et du coup certains veulent le classer dans le genre homo...)
Après tout est une question de degré dans « arriver à s’entendre avec son milieu » ; un bébé ours polaire a besoin d’une tanière à température relativement élevé et crève s’il est exposé à la naissance aux températures extérieur ;.. Je suppose qu’on peut interpréter ça pour dire que là aussi tout est question de degré.
En fait, les meilleurs potentiels se trouvent à tout les coups là où on ne les attends pas... Bizarrement, dans quelques millions d’année je verrais plutôt les calmars car certaines espèces semblent capable de communication assez élaborée par la couleur, et d’appratissage. Ou alors une autre branche des rongeurs. Peut-être certains descendants des oiseaux comme les corbeaux et perroquets qui peuvent anticiper certaines choses (savoir qu’on les regarde et anticiper les ennuis en allant cacher sa nourriture ailleurspar exemple).