Le PS est perçu comme le syndicat de défense des intérêts catégoriels des fonctionnaires et ce n’est pas fait pour lui donner une majorité, car l’essentiel de son programme politique peut s’énoncer d’une seule phrase : Augmentons les impôts.
C’est pas très bandant.
De plus, de même que l’électorat ouvrier du PC s’est évaporé, de même l’électorat fonctionnaire du PS s’évaporera, car le pays n’est plus assez riche.
On aura pourtant fait tout ce qu’on pouvait : les impôts sont arrivés au ciel, de même que la dette publique, mais maintenant il faut licencier : non-remplacement des fonctionnaires qui partent en retraite et transfert des sociétés publiques au secteur concurrentiel.
Voilà qui ne fera pas grossir les troupes.