Ok, bon mais imaginons que parmi toutes les femmes qui porte la burqa il y en ait allez soyons fous : une, qui veuille porter cet habit, hors de toute menace, toute pression. Imaginons que cette femme soit intimement convaincue que c’est en burqa qu’elle est le plus respectueuse d’elle-même. De quel droit allons nous décider que cette femme là ne pourra pas s’habiller comme elle le souhaite ?
Où est la différence entre la liberté pour une femme d’être en string/seins nus sur une plage et la liberté pour une autre femme de porter la burqa ? Y a-t-il une dignité à être à poil et une honte à être couverte ? Est-ce l’expression d’une vérité universelle ou bien cherchons nous à imposer nos convictions sur une minorité qui ne se comporte pas comme il faut ?
A la vérité cette histoire de burqa me fait mourir de rire. Tout simplement parce que je sais qu’elle emmerde les gauchistes qui toujours obsédés à pointer du doigt le beauf de droite, catho, réac, nationaliste... à dire que l’intégration ou la « francisation » est une régression, une honte pour le non français de souche, on va dire... Tous ces gens là se prennent le conservatisme musulman là où je pense. J’adore les voir gesticuler dans tous les sens et se mettre maintenant à discriminer des communautés qu’ils défendaient au-delà du raisonnable auparavant. Et bien moi sur ce coup là, je défend les musulmans parce que les libertés sont universelles, parce que la liberté de culte est un droit et que ce que l’on est autorisé à faire dans ce pays ne dépend pas de ce qui plait ou pas aux bien-pensants de gauche.
Donc si je refuse qu’on puisse imposer le port de la burqa à une femme, je m’oppose tout autant à ce qu’on lui interdise.