Je rappelle qu’il s’agissait non de définir son programme mais d’une réunion de responsables du PS pour préparer le projet poltique de ce parti et que cette préparation n’est pas publique et ce pour une raison très simple : il convient d’abord de s’entendre avec son parti sur des propositions communes avant de prétendre en discuter avec les organisations syndicales en tant que propositions du parti.
Chaque chose en son temps, négligez ce principe c’est ne rien comprendre aux procédure normales de la démocratie
la révolution qu’elle pointe ne l’est du reste que pour son parti et certaines organisations syndicales et ne vaut que pour eux et non pour l’ensemble des citoyens comme le montre les réactions positives que ses propositions suscitent. Cette publication et les explications qui l’accompagnent aujourd’hui mettent clairement les choses au point.
Sur le fond ses positions sont connues et elle les a, à de nombreuses reprises, exprimées publiquement, y compris au congrès (public) de son parti ; il n’ y a rien de nouveau dans ce qu’elle a dit à cette occasion, pour ceux qui suivent la vie politique, et elle le revendique en en précisant la portée et les conditions.
Nul n’a le droit d’exiger en démocratie que des conversations internes à un parti qui corrspondent à un moment de la réflexion collective soient immédiatement jetées sur la place publique, sauf à vouloir faire échouer des délibérations en cours, en autorisant toutes les déformations et autres manipulations démagogiques. La déloyauté en politique se paye et j’espère bien que celui ou ceux qui en sont arrivés à un tel procédé soient officiellement désaprouvés par leur parti (ce qui est en cours, selon mes informations).