La Suisse a eu le réflexe normal : le pognon passe avant tout.
Il ne faut pas trop essayer nous faire croire à une prétendue éthique de la Suisse ou de n’importe quel pays européen. Cela n’existe que dans les discours, le blabla scolaire et le cinéma.
Il a sufii que Kadhafi, ce malade mental de choc, touche au fric pour que les « principes » disparaissent et même que les suisses s’excusent. Il a aujourd’hui largement le droit de mépriser ce discours moraliste et moralisateur de l’occident qui voudrait faire prendre des vessies pour des lanternes au monde entier.
La Suisse, ce beau pays plein de principes, ces réactions de suisses « consternés » par l’attitude de leur pays : pourquoi ne réagissent-ils pas devant la honte que leur inflige leur pays quand il retient en otage Youssef Nada contre tout principe de droit, de morale, de justice ?
Ces principes bidon dont semblent faire grand cas ces citoyens suisses et les internautes, pourquoi ne se les rappellent-ils pas quand il s’agit du mépris qu’oppose la suisse à des étrangers ? mépris du droit, de la morale et de la justice ?
Les réactions outrées ne sont que des réactions d’arrogance et non d’indignation : ce qui les révolte c’est que la Suisse baisse le froc et non une quelconque question de principe.
Car ces principes ne sont invoqués que dans une direction.
Quand les mêmes gens réagiront au suivisme de la suisse vis à vis des USA, quand la Suisse se comportera avec les gens comme Youssef Nada selon les principes dont ils nous cassent les oreilles en permanence, on pourra commencer à y croire.