bonjour, merci pour le subtile distingo, et ce n’est pas parce que je n’écris pas sur le coté « fantastique de l’expérience » parce que je considère que la pire chose a faire est d’inciter des curieux a s’y bruler les ailes ou finir suicidé, et aussi plus prosaïquement que je préfère vivre tranquille, les émotions fortes je connais, j’ai mon quota pour l’instant.
je n’ai pas « peur des blouses blanches » et mêmes des amis qui travaillent dans des hôpitaux et que je vais chercher a l’hosto pour allez boire un pot, j’avais d’abord et avant tout peur des voix, des visions, et de tout ce que cela voulais dire en matière de changement de ma vie, qui je le savais, ne pourrais plus jamais être « comme avant ».
Et aprés il ne faut pas confondre la peur de l’enfermement et d’être bourré de cacheton en sus de ce qui est déja subi, j’ai constaté sur d’autres a quel point les « soins » proposées ne rentrent pas dans mes critères « d’allez mieux », et la peur des blouses blanches.
Je sais bien au travers de nombreux témoignages que je crois, que par exemple, comment, sous prétexte que vous êtes un homme taillé, nerveux, etc.. les infirmières qui ont peur d’une « crise violente » n’hésitent pas a vous doser en tranquillisants pour le confort de leur métier, mais pas celui de votre santé.
comme le dit platon, on ne confie pas le soin de son âme a n’importe qui, sans esprit critique, et cela n’a rien a voir avec de la peur, mais avec l’humaine et saine défiance raisonnable, et vue que je vais bien, suffisamment même pour me remémorer ça, l’écrire, en parler une bonne fois pour toute, et passé a autre chose, c’est que j’ai fait les bons choix.
aucun de mes amis ou proche ne me prend pour un fou, à part, un peu sur ma planète parfois, dis tout haut ce que d’autres pensent tout bas sans s’embarrasser de diplomatie, certes, et même honnête homme, mais ni fou ou en souffrance mentale, ce cap est passé depuis longtemps.
amicalement, barbouse.